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Notre-Dame-des-Landes : Non aux expulsions, non aux travaux
Notre-Dame-des-Landes : Non aux expulsions, non aux travaux
Le Collectif national des syndicats CGT du Groupe VINCI considère que la consultation du 26 juin 2016 sur le « transfert » de l’aéroport de Nantes-Atlantique à Notre-Dame-des-Landes n’a été pour le gouvernement qu’un nouveau moyen de manipuler l’opinion pour tenter de justifier son désengagement au profit du privé, dans un déni de démocratie avéré.
Cet ersatz de référendum ne résout en rien les problèmes légaux posés par le projet de construction d’un nouvel aéroport ; il reflète avant tout la volonté des parties intéressées (gouvernement Valls et VINCI) de passer en force avant l’échéance de la déclaration d’utilité publique.
C’est pourquoi, face à autant de mépris, nous réitérons notre demande qu’il ne soit procédé à aucune expulsion ni expropriation sur le site, que rien ne soit entrepris tant que tous les recours ne seront définitivement tranchés, et qu’il soit mis un terme à toutes les opérations d’intimidation et de stigmatisation des habitants de la ZAD, auxquels nous réaffirmons notre solidarité.
La question simpliste posée aux seuls électeurs de Loire-Atlantique, sur la base de données incohérentes, voire périmées, n’a fait que contourner la nécessité d’une remise à plat d’un projet compromis de toutes parts. Cette consultation, orchestrée et orientée par des promoteurs avides, prive le Grand-Ouest et les citoyens de la région d’une authentique réflexion sur leur avenir et les choix de développement qui leurs sont nécessaires.
C’est pourquoi nous réclamons à nouveau qu’une étude indépendante et sérieuse soit menée, notamment pour étudier les avantages et inconvénients du maintien en exploitation et du développement de l’aéroport de Nantes Atlantique, sur la base de données fiables et actualisées. En tant qu’organisations syndicales responsables et motivées par les intérêts collectifs de nos concitoyens et des salariés du groupe VINCI, nous réaffirmons notre volonté de travailler sur des projets dont nous puissions être fiers pour leur utilité sociale et sociétale. Aussi, nous dénonçons toutes formes de PPP, dites
de « Partenariat Public Privé », qui ne font qu’alimenter des profits privés sur des biens publics, au détriment de l’intérêt collectif – comme nous en avons eu l’exemple en 2006, avec la grande braderie des concessions d’autoroutes à des grands groupes dont VINCI fait partie.
Nous renouvelons notre mise en garde contre la menace que ce genre de contrats fait peser sur les emplois, les salaires et les conditions de travail, le dumping social étant la seule façon de satisfaire les conditions abusives de rentabilité imposées à de telles concessions.
C’est pourquoi, en tant que salariés de VINCI, directement concernés par cette affaire, nous refusons d’être associés en quoi que ce soit aux basses œuvres d’AGO, filiale du Groupe, et répétons notre refus de servir de mercenaires pour démarrer un chantier dans les pas d’une nouvelle opération « César ».
Nous appelons l’ensemble des salariés et des citoyens qui partagent les termes de cette déclaration à se rendre sur la ZAD de Notre Dame des Landes les 9 et 10 juillet prochains pour en témoigner et défendre l’intérêt de tous.
Montreuil, le 30 juin 2016
Université d'été
Merci de diffuser l’annonce de cet évènement national, le plus largement possible, sur vos réseaux sociaux et mails,
Besançon du 6 au 9 juillet
Université d'été des mouvements sociaux et de la solidarité internationale
Solidarité avec les réfugiés !
Solidarité avec le Peuple Syrien ! (Besançon)
Inscriptions en ligne sur http://www.universite-si.org/des-utopies-aux-alternatives-agissons-ensemble/s-inscrire/article/formulaire-d-inscription
loi travail
LOI TRAVAIL : C'EST TOUJOURS NON !
MANIFESTATION BRUYANTE, JEUDI 23 JUIN A 11H, PLACE PASTEUR
Et toute la journée, de 9h à 16h, toujours sur la place Pasteur : VOTATION CITOYENNE.
Restauration le midi.
A l'appel des syndicats CGT, FO, FSU, Solidaires et du comité de mobilisation de l'Université de Franche-Comté.
( cherchez les drapeaux noirs )
loi travail
Prochaines MANIFESTATIONS ET RASSEMBLEMENTS
Jeudi 23 juin 2016
BESANCON Place Pasteur :
9 h 00 Votation citoyenne
11h00 Manifestation bruyante
MONTBELIARD : Devant le Leclerc Pied des Gouttes à partir de 10 h
Resto-trottoir
Le prochain resto-trottoir se tiendra dimanche 28 février à partir de 12
heures 30 place Marulaz à Besançon. En espérant que la pluie nous laisse
engager la discussion sur l'état d'urgence qui est tombée à l'eau le
mois dernier!
Vous pouvez également nous retrouver le samedi 27 février à partir de 14
heures 30 place pasteur pour un rassemblement en soutien à la ZAD et
contre l'aéroport de Notre Dame des Landes.
A bientôt
Les trottant(es)
Appel à mobilisation générale sur la ZAD
Appel à mobilisation générale sur la ZAD de Notre Dame Des Landes le 27 Février !
Le 25 Janvier le tribunal a ordonné l’expulsion des habitants dits « historiques » de la ZAD de NDDL et leur a donné deux mois pour quitter leurs maisons ou exploitations agricoles. L’État veut expulser la ZAD alors que certains recours juridiques, notamment ceux relatifs à la loi sur l’Eau et les Espèces Protégées, sont encore en appel. Dès début janvier, dans la perspective de ce procès, de nombreuses actions directes (ralentissements de circulation routière, rassemblements de rue, construction de cabanes sur la voie publique, engins de travaux publics incendiés, inscriptions murales...) se sont déroulées dans toute la France et même au-delà. Le 11 Février, le chef de l’État, toujours aussi retors, a déclaré vouloir un référendum local. Mesure à double tranchant qui évacue la question de fond : quelle société voulons-nous ? Car c’est bien ce sujet central qui anime la plupart des composantes de la lutte... mais aussi les pro-aéroport !
Face aux différentes menaces d’expulsion qui pèsent sur la ZAD de NDDL, un grand appel à mobilisation a été lancé afin de montrer à la puissance publique (gouvernement, conseils départementaux et régionaux...), ainsi qu’à la multinationale Vinci et à une partie du patronat régional, que l’aéroport ne se fera jamais, et que la ZAD perdurera.
De nombreuses personnes s’organisent sur la ZAD mais aussi partout en France de manière anti-autoritaire, horizontale et collective, montrant que la lutte se fait bien contre l’aéroport et SON MONDE : le système économique et politique qui impose SON aménagement de nos territoires et de nos vies. La ZAD, lieu d’expérimentations sociales, politiques, écologiques en autogestion, nous a montré qu’il était possible d’agir collectivement pour vivre autrement et reprendre nos vies en main ! Au sein de la Zad de NDDL, comme de celle de Roybon, commence à se remarquer la référence à la Commune de Paris (1871), comme imaginaire d’émancipation : aux valeurs d’autonomie et de fédéralisme s’ajoute l’internationalisme, une partie des zadistes provenant de différents pays.
Un rassemblement le 27 février en fin de matinée aura lieu là où doivent débuter les travaux, afin de montrer au Pouvoir notre capacité à le bloquer, puis nous convergerons vers une grande fête pour l’avenir de la ZAD.
Dans le contexte actuel où l’État veut affirmer son autorité, et ayant utilisé des moyens décuplés de forces sécuritaires grâce à l’état d’urgence, nous devons nous montrer déterminé-e-s à défendre cette zone où un changement radical de société est créé et en cours d’expérimentation. Il faut que le gouvernement comprenne que les actions de blocages et de mobilisations qui ont eu lieu avant le procès du 25 Janvier, sur Nantes et dans toute la France, n’étaient qu’une mise en bouche. S’ils ne veulent pas nous laisser rêver, nous les empêcherons de dormir ! Nous devons montrer à tous les pro-aéroport, dans les institutions et dans les conseils d’administration, que nous sommes nombreuses et nombreux et prêt-e-s à nous organiser afin d’empêcher toute évacuation de la ZAD.
La Fédération Anarchiste, dont certains groupes et militant-e-s sont impliqué-e-s dans les collectifs locaux, soutient cet appel et participera à la mobilisation. Rendez-vous sur la ZAD de NDDL le 27 février, afin d’enterrer définitivement tout projet d’aéroport et d’évacuation de la ZAD !
La ZAD vivra ! La ZAD vaincra ! ZAD Partout !
Liana doit être régularisée
Merci de faire circuler dans vos réseaux
Liana est une jeune arménienne arrivée en France en 2010 pour y suivre ses études. Inscrite à l’UFR SJEPG de l’Université de Franche-Comté, elle est en phase d’obtenir sa licence d’Economie et de Gestion, qui lui permettra de poursuivre en master le projet d’étude qu’elle a muri.
Elle a dû faire face à de nombreuses difficultés lors de son arrivée en France, qui ont eu un impact néfaste dans la réussite de ses études, occasionnant plusieurs redoublements.
Ayant appris le français pendant trois mois seulement avant son arrivée, qui lui ont suffi pour atteindre le niveau B2 requis, les études de Liana ont d’abord été impactées par des difficultés d’ordre linguistiques naturelles, aujourd’hui résolues puisqu’elle parle parfaitement le français.
Cependant, comme un étudiant sur deux, Liana a été contrainte de se salarier afin de financer ses études et subvenir à ses besoins. Elle a ainsi travaillé durement, enchainant les petits boulots, comme caissière à Carrefour Valentin ou à Uniqlo Opéra à Paris en tant que conseillère de vente. Mais comme de nombreux-ses autres étudiant-e-s salarié-e-s[1], la réussite de ses études a été gravement impactée par son activité salariée, ce qui l’a contrainte de valider chaque année de licence en deux ans.
Pour cette raison, Liana a reçu en octobre 2015 une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et se retrouve aujourd’hui menacée d’expulsion. Ainsi, contrairement à ses homologues français-e, un-e étudiant-e étranger-e n’a pas le droit à l’erreur dans son parcours universitaire, sous peine d’expulsion !
Liana, étudiante consciencieuse et sérieuse, bénéficie du soutien de la présidence de l’Université, de la direction de l’UFR SJEPG, de ses enseignant.e.s et de ses camarades de classe.
Liana doit donc être régularisée au plus vite, afin de lui permettre de poursuivre ses études en France !
[1] Les études sont unanimes pour reconnaitre la corrélation entre salariat étudiant et échec universitaire.
Pour signer la pétition pour Liana : http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article53513
Appel Collectif
Cologne :
Contre les violences faites aux femmes, contre le sexisme, contre le racisme !
Le 31 décembre, dans plusieurs villes d’Allemagne, des violences ont eu lieu à l’encontre de centaines de femmes : viols, autres agressions sexuelles, vols…
Nous les condamnons !
Nous demandons que toute lumière soit faite sur ces faits, sur leur organisation massive, et que ces hommes répondent de leurs actes devant la justice.
Nous sommes et restons contre les violences faites aux femmes, quels que soient leurs auteurs, demandeurs d’asile ou pas, où qu’ils soient et d’où qu’ils soient.
Nous condamnons aussi le détournement et la récupération de ces actes révoltants par des partis de droite et d’extrême-droite souhaitant utiliser ces violences commises pour discréditer la politique d’accueil des réfugiés d’Angela Merkel. En aucun cas les violences faites aux femmes n’ont à être instrumentalisées ! Elles ont lieu dans tous les pays, dans tous les milieux, dans tous les espaces. Et elles doivent être dénoncées partout ! Les féministes allemandes l’ont bien dit :
« Non à la violence contre les femmes, que ce soit à Cologne, à la fête de la bière ou dans la chambre à coucher »
La violence envers les femmes n’a pas de frontière : notre solidarité envers les femmes n’en a pas non plus.
Premiers signataires : Collectif National pour les Droits des Femmes, Coordination Lesbienne en France, les effronté-e-s, Ensemble !, Europe Écologie Les Verts, Femmes Libres de Radio Libertaire, Femmes Migrantes Debout, Femmes solidaires, FiÈres, FIT, une femme un toit, Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie, Maison des Femmes de Paris, NPA, Osez le Féminisme !, PCF, Rajfire, Réseau Féministe Ruptures, SNPES-PJJ-FSU-Ile de France, Union des Familles Laïques, Union Syndicale Solidaires.
Il fera nuit : nous serons là ! Femmes du monde entier, ensemble.