Urgent RESF
Rassemblement jeudi 15 octobre 2015
à 17 h 30 devant la préfecture.
Au retour des vacances d'automne, le 2 novembre, pas une chaise vide dans nos écoles !
Pour continuer à contester les mesures qui touchent des familles non autorisées à déposer des demandes d'asile ou en risque d'expulsion, il est proposé un RASSEMBLEMENT DEVANT LA PRÉFECTURE jeudi 15 octobre 17h30
Il est important de mobiliser largement autour de nous pour que ce rassemblement ait de l'allure : un "visuel" autour de chaises et des cartes collectées est organisé.
Il faut être nombreux avant le départ en vacances (qui n'en seront pas pour tout le monde !).
Celles et ceux qui ne seront pas disponibles pourront s'associer par la remise de cartes.
Nous devons déposer des centaines de cartes au préfet.
En pièces jointes, les cartes postales et le message donnés aux parents d'élèves et enseignant-es de Planoise.
RESF
CAP sur la COP
CAP sur la COP : en convoi depuis Notre Dame des Landes jusqu'à Paris
La COP21 se tiendra à Paris au Bourget du 30 novembre au 11 décembre. Elle est souvent présentée comme le « sommet de la dernière chance » pour enrayer le réchauffement climatique lié aux activités humaines. Pendant toute la quinzaine, ce rassemblement de 195 états (mais aussi de dizaines de milliers de lobbyistes) sera l'occasion de grandes mobilisations dans différents cadres... Un convoi en vélos et tracteurs du 21 au 28 novembre s'organise pour se rendre de Notre Dame des Landes à Paris à l'occasion de ce sommet intergouvernemental.
Nous viendrons y dénoncer l'hypocrisie flagrante entre, d'une part, la volonté affichée en décembre, par le gouvernement, de lutter contre le réchauffement climatique, et, d'autre part, la menace de revenir quelques semaines plus tard pour expulser la zad, détruire plus de 1600 ha de terres agricoles et de zones humides, des dizaines d'habitats pour y construire...un nouvel aéroport.
Nous cheminerons depuis Notre dame des landes avec toute l'énergie du mouvement anti-aéroport, en créant en route des espaces de rencontres et de mobilisation. Comme de nombreux habitant-e-s, paysan-ne-s, migrant-e-s d'autres parties du monde qui subissent déjà en première ligne les conséquences du réchauffement climatique, nous savons que notre salut ne viendra pas des échanges de marchés carbones entre lobbies industriels et gouvernements, encore moins du capitalisme vert. Nous voulons participer à une reprise en main, par les populations et mouvements de lutte, de l'avenir de la planète.
Il est temps de sortir enfin du productivisme industriel, de la privatisation des biens communs, de la destruction des terres nourricières et de la marchandisation du vivant. Pour qu'émergent des possibles, à Notre dame des landes comme ailleurs, il s'agit de bloquer concrètement dès maintenant l'avancée de leurs projets nuisibles, imposés et climaticides. Il faut continuer à libérer des espaces où puissent s'inventer, ici et maintenant, d'autres formes de vie commune, de cultures et d'habitats tels qu'ils s'expérimentent aujourd'hui à Notre Dame à landes.
Malgré les pressions politiques et judiciaires, les pseudos-enquêtes publiques et les troupes policières, nous portons depuis plus de 40 ans la conviction qu'il est toujours possible de résister victorieusement face aux aménageurs. Nous marcherons sur la COP 21 pour leur signifier que nous ne les laisserons pas revenir expulser la zad ni démarrer les travaux du chantier d'aéroport. Nous le ferons en solidarité avec toutes celles et ceux qui luttent aussi sur le terrain contre les causes du réchauffement climatique.
Fonctionnement
Il s'agit d'un convoi commun à différentes composantes du mouvement anti-aéroport. Il sera marqué par des, discussions, échanges, repas solidaires entre les participants et les personnes et groupes les accueillant, mais aussi rencontres, communication au fil du chemin. Sur ce convoi jusqu'à Paris le principe est que les actions soient discutées en amont et puissent être portées par l'ensemble de composantes présentes, avec un engagement collectif des participant-e-s à les mettre en œuvre et les gérer.
L’Assemblée d'organisation du convoi
Modalités pratiques
Le gros du convoi partira le 21 novembre de Notre Dame des Landes et sera essentiellement constitué de cyclistes. Des tracteurs et quelques véhicules transporteront les personnes ne pouvant pas faire un long trajet à vélo, ainsi que la logistique.
Préparez vos vélos ! Inscrivez-vous pour une vélorution historique. Même si le réchauffement climatique suit malheureusement son cours, pensez que nous serons en novembre ! Prenez des vêtements chauds et étanches, matériel de camping... Des possibilités de couchage en dur et au sec seront aussi assurées à chaque étape autant que possible.
D'autres précisions suivront.
Contact, inscriptions par mail à mslc@riseup.net
Les organisations opposées au projet d'aéroport sont invitées à signer cet appel (indiquer la signature par mail à mslc@riseup.net), à le relayer près de leurs adhérents et dans leurs réseaux.
Une première liste des signatures parvenues sera publiée le 18 octobre.
Rejoignez les commissions et AG de préparation du convoi:
prochaines AG de préparation
les vendredis 2 et 9 octobre, début à 20h30 précises à la Vache Rit.
Commissions :
- logistique 28 septembre 20h à la Transfu ; - déroulé événementiel 30 septembre 17h aux Domaines
- communication externe 2 octobre à 14h aux Domaines ; - trajet 2 octobre 11h à Bellevue ; - vie collective,
- communication interne : non fixée
Bientôt à l'Autodidacte
Refugees welcome
Bientôt la version papier du n° spécial du Monde libertaire à la librairie l'autodidacte
5 rue Marulaz 25000 Besançon
Le Monde Libertaire est le journal de la Fédération anarchiste , adhérente à l’Internationale des Fédérations anarchistes
En attendant voici la version pdf de ce n°
ML migrants
Un prêtre jugé à Evreux
Un prêtre jugé à Evreux pour avoir détourné l’argent de la quête
Le père Francis Michel, ancien curé de Thiberville, dans l’Eure, a comparu jeudi 8 octobre devant le tribunal d’Evreux pour avoir détourné plus de 100 000 euros, entre 2006 et 2008, sur l’argent de la quête. Il comparaissait pour abus de confiance.
Le père Michel ne nie pas. Pratiquant des offices à l’ancienne sans être véritablement traditionaliste, il était en conflit doctrinal ouvert depuis plusieurs années avec son évêque, et refusait de faire remonter les dons reçus lors des baptêmes et des enterrements.
En 2008, il avait été forcé de quitter sa paroisse, malgré un mouvement de soutien de fidèles. Il officie depuis à trois kilomètres au sud, à l’église du Planquay. Cette mutation n’avait pas suffi. L’évêché avait porté plainte.
L’association diocésaine (à qui doit revenir les fonds, qu’elle redistribue dans les paroisses) s’était portée partie civile. Les enquêteurs ont retrouvé 116 000 euros sur ses onze comptes bancaires.
En principe, le prêtre recevait une pension de l’Eglise de 900 euros par mois.
En pratique, il arborait une soutane pleine de trous et avait la réputation d’un homme de dénuement.
Neuf fidèles sont venus en témoigner à la barre. Il a pourtant fallu expliquer ces lignes surprenantes sur ses relevés bancaires : des nuits d’hôtel à Paris, de la maroquinerie, des piercings.
Le père Michel répond que c’est de sa confiance à lui que l’on a abusé. Il avait voulu utiliser une partie de l’argent pour sauver une âme : un jeune déshérité qu’il hébergeait chez lui. « Je reconnais que je me suis fait rouler dans ma vie, a-t-il expliqué à l’audience. Une fois, un chèque a même servi à acheter de la drogue. » Le père aurait versé 30 000 euros au jeune homme, notamment pour payer un permis de conduire qu’il n’a jamais passé.
Le parquet a requis 5 000 euros d’amende, et le jugement a été mis en délibéré au 23 octobre.
Besarta - 8 ans, Bleona - 6 ans et Eris - 3 ans doivent poursuivre leur scolarité à Besançon
Nouveau rassemblement, vendredi 9 octobre, à partir de 16h30, place Mandela (Planoise).
Besarta - 8 ans, Bleona - 6 ans et Eris - 3 ans doivent poursuivre leur scolarité à Besançon
Leurs parents doivent pouvoir demander l'asile en France !
NON à l'expulsion de cette famille vers la Hongrie mardi matin (6 octobre)
Arrivés en France le 24 janvier 2015 avec leurs parents, Blerim GOLESH, 45 ans, Sabahat GASHI - 39 ans et leur grandmère Bedrije HYSENI - 63 ans, ces enfants sont scolarisés à l’école Ile de France : Besarta en CE1, Bleona en CP et Eris en Maternelle et sont déjà remarquablement intégrés.
En application des règlements appelés "Dublin", la famille GOLESH-HYSENI n’a pu déposer en France une demande d’asile, comme elle le souhaitait, au prétexte que c’est en Hongrie, pays par lequel elle était entrée dans l’espace Schengen, qu’elle avait laissé ses empreintes digitales...
Début avril 2015, la préfecture du Doubs a donc demandé à la Hongrie de "réadmettre" la famille sur son sol. Depuis le début de l’été, ce petit pays d’Europe centrale voit transiter des dizaines de milliers de migrant-es qui cherchent à se rendre en Europe de l’Ouest ou du Nord. Son dirigeant, Viktor Orban, mène ouvertement une politique de rejet des migrants, alors que depuis longtemps déjà, les centres de rétention hongrois censés les accueillir sont saturés. Les images et les témoignages diffusés récemment par les chaînes de télévision ont montré la maltraitance à laquelle sont soumis les ’’réfugiés" en Hongrie aujourd’hui…
Il faut donc cesser de renvoyer les demandeurs d’asile vers ce pays, qui n’est plus en capacité de les traiter humainement. Il n’y a aucune obligation à ce renvoi.
Ce renvoi est un choix politique inhumain.
Il faut donc autoriser la famille GOLESH-HYSENI à déposer sa demande d’asile en France.
C’est pourquoi nous demandons au préfet du Doubs de permettre à M. et Mme GOLESH, ainsi qu’à Mme HYSENI, mère de Blerim GOLESH, de déposer un dossier d’asile à Besançon.
8 octobre: Le pouvoir socialiste détruit nos droits.
La CGT, FSU, Solidaires appellent à journée de mobilisation interprofessionnelle le 8 octobre 2015
"Tous en grève pour nos salaires, nos pensions et notre protection sociale!"
Lieux et horaires des rassemblements et manifestations
BESANCON : 11 h place de la Révolution
VESOUL : 16h devant la préfécture
MONTBELIARD : 14 h devant la Gare
DOLE : 10 h 30 place Grévy
LONS LE SAUNIER : 10 h 30 place de la Liberté
ST CLAUDE : 10 h 30 Sous-Préfecture
BELFORT : 9 h 30 Maison du Peuple
Urgent
Besarta - 8 ans, Bleona - 6 ans et Eris - 3 ans doivent poursuivre leur scolarité à Besançon
Leurs parents doivent pouvoir demander l'asile en France !
NON à l'expulsion de cette famille vers la Hongrie mardi matin (6 octobre)
Arrivés en France le 24 janvier 2015 avec leurs parents, Blerim GOLESH, 45 ans, Sabahat GASHI - 39 ans et leur grandmère Bedrije HYSENI - 63 ans, ces enfants sont scolarisés à l’école Ile de France :
Besarta en CE1, Bleona en CP et Eris en Maternelle et sont déjà remarquablement intégrés. En application des règlements appelés "Dublin", la famille GOLESH-HYSENI n’a pu déposer en France une demande d’asile, comme elle le souhaitait, au prétexte que c’est en Hongrie, pays par lequel elle était entrée dans l’espace Schengen, qu’elle avait laissé ses empreintes digitales...
Début avril 2015, la préfecture du Doubs a donc demandé à la Hongrie de "réadmettre" la famille sur son sol. Depuis le début de l’été, ce petit pays d’Europe centrale voit transiter des dizaines de milliers de migrant-es qui cherchent à se rendre en Europe de l’Ouest ou du Nord. Son dirigeant, Viktor Orban, mène ouvertement une politique de rejet des migrants, alors que depuis longtemps déjà, les centres de rétention hongrois censés les accueillir sont saturés. Les images et les témoignages diffusés récemment par les chaînes de télévision ont montré la maltraitance à laquelle sont soumis les ’’réfugiés" en Hongrie aujourd’hui…
Il faut donc cesser de renvoyer les demandeurs d’asile vers ce pays, qui n’est plus en capacité de les traiter humainement. Il n’y a aucune obligation à ce renvoi. Ce renvoi est un choix politique inhumain. Il faut donc autoriser la famille GOLESH-HYSENI à déposer sa demande d’asile en France. C’est pourquoi nous demandons au préfet du Doubs de permettre à M. et Mme GOLESH, ainsi qu’à Mme HYSENI, mère de Blerim GOLESH, de déposer un dossier d’asile à Besançon.
Rassemblement ce lundi 5 octobre à partir de 15h30 devant le groupe scolaire Île-de-France à #Planoise