loi travail
Mardi 28 juin 2016
LONS LE SAUNIER : Rassemblement à 17 h à la préfecture pour remise des votations
DOLE : Rassemblement à 17 h devant la sous-préfecture
MONTBELIARD : Rassemblement et barbecue Mairie d'Audincourt de 11 h à 15 h et remise des votations par une délégation au préfet de région de Besançon
BESANCON : Rassemblement devant la Préfecture à 17 h pour remise des votations
BELFORT : Maison du Peuple à 10 h
Cherchez les drapeaux noirs
loi travail
LOI TRAVAIL : C'EST TOUJOURS NON !
MANIFESTATION BRUYANTE, JEUDI 23 JUIN A 11H, PLACE PASTEUR
Et toute la journée, de 9h à 16h, toujours sur la place Pasteur : VOTATION CITOYENNE.
Restauration le midi.
A l'appel des syndicats CGT, FO, FSU, Solidaires et du comité de mobilisation de l'Université de Franche-Comté.
( cherchez les drapeaux noirs )
Le Monde libertaire n°1780
LE MONDE LIBERTAIRE N° 1780
est en vente dans toutes les bonnes librairies et donc à la librairie l’Autodidacte 5, rue Marulaz à Besançon
Heures d’ouverture :
Mercredi de 16h00 à 19h00
Samedi de 15h00 à 19h00
Le Monde libertaire, c’est aussi un site Internet, régulièrement mis à jour et qui publie en ligne les articles des versions papier de notre journal.
Pour les webnautes, c’est ici, donc, qu’il faut se rendre : www.monde-libertaire.fr.
Ce soir à Belfort
Le film "Comme des Lions" sera projeté en séance unique à Belfort le mercredi 22 juin à 20h au Cinéma Pathé des Quais
Ce film retrace la lutte des travailleurs de PSA -Aulnay (93) contre la fermeture de leur usine.Il montre comment la lutte a été dirigée et menée de bout en bout par les travailleurs eux-mêmes.Toutes les décisions étant prises collectivement, les grévistes ont su déjouer les mensonges du patron,des politiciens, les pièges de la police et continuer la lutte malgré les arrestations
Après la projection, un débat sera animé par la réalisatrice Françoise Davisse et Salah Keltoumi, un militant de la grève.
Soirée organisée par Cinéma d'Aujourd'hui en partenariat avec l'UD CGT du Territoire de Belfort - Tarif spécial : 4,00 euros
En PJ, le flyer CGT annonçant cette soirée
Merci et salutations militantes
Resto Trottoir
Ce dimanche 26 juin 2016, le Resto Trottoir sera délocalisé aux Vaîtes !
Retrouvez nous à 12h30 pour le repas à la Zone à Cultiver des Vaîtes, à proximité de l'arrêt du tram Schweitzer, et dès 11h30 pour l'installation.
Les Vaîtes : une enclave verte en pleine ville, dédiée depuis des décennies au maraîchage et au jardin, est promise à l'urbanisation avec le label d'écoquartier. Un projet de 1000 à 1800 logements va voir le jour à partir de 2017, alors que le taux de vacances locatives est en explosion sur Besançon (voir le documentaire : le scandale dulogement). Depuis 2001 à 2010, la Communauté d'agglomération du Grand Besançon a vu 1157 hectares artificialisés, la moitié étant consacrée aux habitations et 904 hectares ont été pris à l'agriculture (voir le rapport d'activité 2015 de l'agence d'urbanisme de Besançon, cité dans l'article Factuel). Faut t-il les laisser continuer ?
Ici, ce sont des jardiniers qui cultivent pour le plaisir, mais aussi pour se nourrir, c'est un quartier bruissant de vie sociale. On y entend parler italien, espagnol, portugais, arabe et français. Un quartier où bonjour se dit « alors ça pousse ? ». Où la terre, riche, noire, est reconnue par tous comme une bonne terre agricole. Et ce quartier est beau ; les cabanons y côtoient les fleurs et les cultures potagères. La beauté ne mérite-t-elle pas aussi d'être défendue ?
Alors, nous construisons une Zone A Cultiver pour défendre cette terre avec notre créativité et nos outils : jardins, tente canadienne et cabanes sont en construction. Venez partager cette lutte pour une terre qui a besoin d'être défendue !
« Des légumes pas du bitume ! »
loi travail
Prochaines MANIFESTATIONS ET RASSEMBLEMENTS
Jeudi 23 juin 2016
BESANCON Place Pasteur :
9 h 00 Votation citoyenne
11h00 Manifestation bruyante
MONTBELIARD : Devant le Leclerc Pied des Gouttes à partir de 10 h
Au service de l'Etat, la police réprime, opprime
Au service de l'Etat, la police réprime, opprime
Depuis le début du mouvement social contre la loi El Khomri dite « loi travail », nous assistons à une provocation systématique des forces de l'ordre, non seulement à Paris mais dans toutes les grandes villes. Les scénarios sont toujours les mêmes, les cortèges démarrent, la police provoque, lance quelques grenades lacrymogènes et/ou de désencerclement et donne quelques coups de matraques. Les manifestants répliquent et nos braves journalistes au cœur de l'action ne retiennent que les affrontements entre méchants manifestants et gentille police dans leur journal (pouvions nous attendre autre chose de leur part??? non).
Le pouvoir – car ne nous voilons pas la face, ce n'est pas la police qui attaque de son propre chef les manifestations – mise sur une impopularité des grèves, déclenchant à chaque mouvement social des heurts et de fait essaie de criminaliser les manifestants en ne retenant que les attaques faites contre la police. Nos chers journalistes en mal d'image à sensation n'en rate pas une miette et servent sur un plateau au pouvoir une image bien sombre des manifestants. Mais, problème, la « loi travail » continue d'être impopulaire, pourtant le gouvernement à tenté bien des choses en remettant sur le tapis le fameux discours selon lequel les grévistes prennent en otages les braves gens qui travaillent, se retrouvant sans essence, sans train, … (rappelons-nous quand même que l'expression de « prise en otage de la population par les grévistes » a été sortie pour la première fois par le F-haine pour les grèves de 1995).
A coté de cela, le gouvernement envoie des CRS pour tabasser les piquets de grève devant les raffineries. Mais là, Ô magie ! les journalistes n'était pas présents pour voir les travailleur-e-s en grève se prendre de gros coups de matraque, hé oui, comment justifier le tabassage de personnes lambda en grève devant l'opinion publique ?
On a pu aussi avoir la mauvaise surprise de revoir l'apparition des Voltigeurs (sur Paris, Toulouse et Lyon) pourtant interdits depuis qu'ils ont tué Malik Oussekine le 6 décembre 1986. Mais la police a aussi profité de ces mouvements sociaux pour essayer tous ces nouveaux jouets de répression, le Flashball étant dans les mois à venir destiné à disparaître car trop dangereux. On a pu voir donc l'apparition progressive d'armes encore plus dangereuses ces dernières années (surtout utilisées par les forces de l'ordre depuis le début du mouvement social) comme le « LBD » (LANCEUR DE BALLES DE DÉFENSE), que la police affectionne particulièrement en tir tendu, et les grenades de désencerclement (DBD : DISPOSITIF BALISTIQUE DE DISPERSION). A elles deux, ces armes offensives sont responsables de la plupart des blessé-e-s.
A cela on peut ajouter l'utilisation massive de lacrymogènes et de la matraque « traditionnelle » et télescopique. Depuis peu, un nouveau genre d'arme apparaît (Paris, Nantes et Lyon), le fameux riot-gun Penn Arms « lance-grenades multi-coups » ou « à répétition » qui peut envoyer 6 projectiles d'affilée (balle en caoutchouc ou lacrymo).
La liste des blessé-e-s durant les manifestations ne cesse de s'allonger, même les médics deviennent des cibles (Paris, Lyon), arrestations, tabassages, confiscation de matériel médical. Mais les seuls chiffres pour les journaleux et les politiques qui comptent sont ceux de ces pauvres policiers blessés bien que suréquipés.
Lors de la manifestation massive du 14 juin à Paris, la police n'a pas boudé son plaisir dans la répression à grande échelle, ainsi on a pu assister à des tabassages/arrestations faites sur des personnes avant même la manifestation. Une fois de plus, la police a rapidement inondé la tête de cortège dans des nuages de fumigènes et joué de la matraque tous azimuts. On a pu constater aussi le stratagème mis en place devant l'hôpital Necker par les autorités afin que des affrontements se produisent à cet endroit précis : pour cela le gros bataillon de crs déployé sur place a chargé la tête du cortège dès son arrivée. Les manifestants étant bloqués à ce carrefour, d'un coté par un canon à eau et de l'autre par les crs, les affrontements étaient inéluctables.
Certes, certaines vitres de l'hôpital ont été brisées par des projectiles mais l'établissement n'était pas la cible des manifestants, on peut en dire que c'était une connerie, des erreurs de trajectoires de projectiles… Quoi qu'il en soit, le responsable dans cette histoire est le pouvoir d'avoir choisi ce lieu (devant un hôpital public pour enfants) pour organiser et concentrer des affrontements. Tout cela dans le but de pouvoir l'utiliser contre les manifestants qui luttent contre la « loi travail » depuis 3 mois.
Ainsi depuis le 14 juin, les politiques se succèdent sur les plateau TV et inondent les ondes de communiqués, d'interviews visant à dénoncer la prétendue attaque d'un hôpital pour enfants par de méchants casseurs. Ils iront même jusqu'à instrumentaliser les enfants malades (et notamment l'enfant des 2 policiers abattus la veille) et leurs familles pour criminaliser le mouvement social. Provocation systématique de la police : attaquer, tabasser, blesser, arrêter les manifestants, dire que les grévistes prennent en otage la brave populace qui, elle, travaille (car c'est vrai que les grévistes ne sont pas des travailleur-e-s, c'est bien connu), utiliser l'état d'urgence pour ficher, assigner à résidence des militants, utiliser des armes offensives contre les manifestants, mettre en place des guet-apens, poster des crs devant un hôpital afin d'y faire éclater des affrontements, voilà comment l'Etat répond à la légitime contestation de cette loi dite « travail » qui n'a pour but que la fin du code du travail et des syndicats.
Nous ne pouvons qu'être solidaires avec les camarades blessé-es, interpellé-e-s et toutes les personnes se mobilisant contre cette loi, quelle que soit leur stratégie de contestation (grèves, blocages, piquet de grèves, occupations, manifestations sauvages et déclarées) en passant par l'autodéfense contre les forces de répression étatiques.
Toutes et tous unis dans l'action contre la loi travail, contre l'Etat
et le capital.
A bas le salariat.