Le Monde Libertaire n° 1734
Le Monde Libertaire n° 1734 du 13 au 19 mars 2014
« La presse, c’est la parole à l’état de foudre ; c’est l’électricité sociale. »
Chateaubriand
Sommaire
Actualité
La lutte de Notre-Dame-des-Landes, par Juanito, page 3
Les écoutes de Buisson, par E. Vanhecke, page 5
Météo syndicale, par J.-P. Germain, page 6
Quand les chiffres bouffent les lettres, par G. Goutte, page 7
Tous à poil plumé par Copé, par P. Schindler, page 9
International
Ukraine-Russie : guerre à la guerre, page 11
Rendez-vous à Real de Catorce, par G. Lapierre, page 12
La guerre au vivant, par J.-P. Tertrais, page 15
Histoire
Marsh vs. Reclus, par P. Pelletier, page 16
À lire
La débâcle, par N. Potkine, page 19
Le commando rouge, par A. Bernard, page 20
Le mouvement
Nos luttes durent plus de 24 heures, par FA, page 21
Illustrations
Aurelio, Jhano, Krokaga, La Sala
Editorial
Combien de temps encore devrons-nous faire avec les stratégies démobilisatrices des directions syndicales? Le pacte de responsabilité conclu il y a quelques semaines entre le gouvernement socialiste et le patronat a peut-être fait criser les dirigeants des grandes confédérations, reste qu’on attend toujours qu’ils proposent une riposte digne de ce nom. Au lieu de cela, ils nous convient à une énième promenade, le 18 mars prochain.
Dans les tracts et les appels, les mots d’ordre sont énervés, parfois même bien enlevés, mais on ne peut s’empêcher de rire jaune. Le réflexe, bien sûr, ce serait de demander ce que nous, bases syndicales, attendons pour dépasser nos bureaucraties et imposer le rapport de forces nécessaire à la victoire. Mais la réalité est plus complexe, et on doit bien composer aujourd’hui avec le fait que nous n’osons pas vraiment partir au front sans l’aval des confédérations.
Alors, à nous de faire pression sur nos dirigeants pour imposer nos points de vue et nos stratégies, lesquels sont assurément plus radicaux que les leurs, agrippés qu’ils sont à leurs strapontins. L’autre réflexe consisterait à se demander ce qu’on fout encore dans les syndicats. Mais ce serait alors se fourvoyer davantage. Le syndicat, organisation de classe par excellence, demeure un endroit privilégié où les anarchistes et leurs idées peuvent côtoyer au quotidien une large partie de la société actuelle.
Abandonner le syndicat, ce serait en outre prendre le risque de rater le coche de la révolution sociale et de la construction d’une société réellement autogérée, laquelle ne peut se penser sans reprise en mains de l’économie par les structures de classe.
Le Monde libertaire, hebdomadaire de la Fédération anarchiste, adhérente à l'Internationale des fédérations anarchistes
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le mercredi de 16h00 à 19h00 et le samedi de 15h00 à 19h00
Communiqué de la CNT-AIT
Veuillez trouver ci-joint ce communiqué de la CNT-AIT dans le cadre de la réforme SAPIN De l'Inspection du Travail et de l'implication de la CFDT avec de hauts responsables, au moins localement, de cette Inspection du Travail.
Confédération Nationale du Travail
Association Internationale des Travailleurs
Union Locale de Bordeaux
8, Place Louis Barthou-33000-Bx
Tel: 05 56 17 05 87
Le Monde Libertaire Hors-Série n°54 mars-avril 2014
Le Monde Libertaire Hors-Série n°54 mars-avril 2014
Sommaire
Dossier : Le vacarme des pantoufles
Le retour de l'Histoire patriotique, par W. Blanc et C. Naudin, page 4
Evolution du discours et des pratiques de l'extrême droite, par Jean, page 9
La lutte antifasciste dans les années 90, par P. Schindler, page 12
Quand des penseurs « critiques » désarment l'internationalisme, par P. Corcuff, page 14
Le piège du souverainisme, par P. Pelletier, page 17
Libre-échange ou protectionnisme : le faux dilemme, par J. M. Harribey, page 22
Féministe, comme papa ! Ou le féminisme d'extrême droite, par Pola, page 24
L'antifascisme et le mythe unitaire, par Groupe Regard Noir, page 28
Rencontre avec Yan Morvan, propos recueillis par Loran, page 40
Conspirationnisme : le logiciel de pensée fasciste, par Groupe Regard Noir, page 45
Le « cas » Dieudonné, par Groupe Regard Noir, page 47
Porfolio
Yan Morvan : Gangs Story, page 30
Plus
Dans la bibliothèque noire, par Bibo, page 51
Zapatistes et anarchistes : Tierra y Libertad, par Elan Noir, page 54
Fédération
Les 108 groupes et liaisons de la Fédération Anarchiste, page 58
Radio Libertaire la grille des programmes, page 62
Abonnements, page 64
Editorial
La période récente a vu fleurir en France nombre de manifestations ouvertement menées par l'extrême-droite. Depuis les cathos intégristes menant la danse à l'occasion de l'opposition au « Mariage pour tous », jusqu'au « Jour de Colère », où on a vu défiler des officines pétainistes, royalistes, néo-nazies, rouges-brunes et autres hooligans au milieu de "monsieurs tout le monde" pas plus choqués que ça de cette proximité malsaine et dont les gamines galvanisées glissent, dans l'enthousiasme ambiant, les peaux de bananes sous les pieds de ministres à la peau jugée trop peu blanche...
D'après Robert Badinter, on n'avait pas entendu le slogan « juifs dehors » depuis la deuxième guerre mondiale. On n'en est pas encore au bruit des bottes, mais ça ne présage vraiment pas le temps des cerises. Partout en Europe, les néo-nazis se font plus visibles. En Hongrie (gouvernée par Viktor Orbán), des milices pratiquent des pogroms à l'encontre des Roms ; en Grèce, laboratoire de la démocratie "pour le meilleur et pour le pire", les commandos du parti Aube dorée terrorisent les étrangers et attaquent tout ce qui est plus ou moins libertaire.... Bref, tout ça rappelle – selon l'expression consacrée – "une période sombre de l'Histoire".
La comparaison avec les années 30 en Europe n'est pas neuve : quand la "crise" de 2008 a éclaté, le parallèle avec celle de 1929 avait déjà semblé naturel. La montée des extrêmes-droites fournit aujourd'hui un autre argument de comparaison. Face à cette résurgence des mouvances fascistes et néo-nazies, le pouvoir institutionnel brandit souvent la théorie des deux extrêmes, qui consiste à renvoyer dos à dos ce qu'il appelle extrême-gauche et extrême-droite. Par exemple, après l'assassinat en Grèce de Pavlos Fissas (rappeur antifasciste), la police grecque a tapé un peu sur Aube dorée mais aussi sur la mouvance antifa.
En France, après l'assassinat de Clément Méric, on a entendu Jean-François Copé réclamer la dissolution des mouvements extrémistes (sachant qu'il compare Jean-Luc Mélenchon à Pol Pot). Cette "théorie des deux extrêmes" peut être vue comme un des aspects de la fameuse "droitisation de la société". Si on compare les revendications d'aujourd'hui des partis dits d'extrême-gauche avec le programme commun (signé en 1972 par les PS, le PCF et les radicaux de gauche), on observe que la gauche a – pour le moins –mis de l'eau dans son vin.
Autre illustration de cette droitisation : depuis 20 ans, les thèmes de l'immigration et de la sécurité sont les thèmes centraux des campagnes électorales françaises. Or ce sont des thèmes introduits par l'extrême-droite. Les professionnels de la peur promettent sécurité aux bons citoyens : « dormez, braves gens, je vous protégerai » (ou « avec moi, la république vous protégera », ce qui revient au même). L'acceptation de cette représentation consiste à se déplacer pour les élections et à passer le reste du temps au chaud (si possible).
L'Europe politique est présentée comme une construction qui transcende les nations et qui protégerait des tensions entre pays voisins. Mais les étapes récentes de cette construction se sont faites contre le gré des citoyens : en France, par exemple, le référendum de 2005 a refusé le traité proposé ; ce traité est passé un peu plus tard sans consultation du peuple. Et un certain nombre de partis (y compris de gauche) axent leur programme sur un retour à la souveraineté nationale (une accroche vue récemment : « Bleu, Blanc, Front de gauche » ; ça sent les velléités à instaurer la dictature du prolétariat... français).
D'autre part, on voit des promoteurs d'idéologies foncièrement réactionnaires se présenter comme des révolutionnaires. C'est le cas, par exemple, des bonnets rouges avec leur régionalisme. C'est surtout le cas d'"idéologues" rouges-bruns qui détournent à leur profit des pensées non historiquement de droite (ex : Alain Soral citant Pierre-Joseph Proudhon). « Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles », dénonçait Max Frisch en 1958. …
Cette lumineuse citation paraît aujourd'hui bel et bien anachronique : ce silence malsain, entendu jusqu'au fantasme par ceux qui se sont empressés de lui donner corps dans la parole publique (prétendants au potentat qui usent jusqu'à la corde le « courage de dire tout haut ce que les gens pensent tout bas »), n'a pas résisté à une société où, en politique, il s'agit bien moins de convaincre que de séduire.
Instrumentalisé et donc réalisé par ceux qui prétendent le combattre (« si les gens ont l'air d'écouter ceux qui font peur, c'est parce qu'ils ont besoin de plus de sécurité, offrons donc leur plus de sécurité »), il a enflé jusqu'au vacarme, et les pantoufles, nourries par une multiplication de discours flattant leur couardise, confortées dans leurs aberrations, décomplexées dans leurs haines, ont pris gaillardement le chemin de la rue et des revendications, dans un brouhaha plus bruyant que celui de millions de bottes.
Le dossier qui suit ne vous soignera certes pas les oreilles, néanmoins il tente de débusquer, démystifier et déconstruire les sources et les expressions de ce désagréable vacarme ambiant.
Bonne lecture !
Jean Groupe de Rouen de la Fédération Anarchiste
avec la contribution de Pola.k
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Le Monde Libertaire n° 1733 du 6 au 12 mars 2014
Le Monde Libertaire n° 1733 du 6 au 12 mars 2014
« Un anarcho-syndicaliste, c’est un anarchiste qui se donne les moyens de parvenir au communisme libertaire. »
R. P.
Sommaire
Actualité
Nantes sous occupation policière, par Jyhel, page 3
Et les flics visaient et shootaient, par Quentin, page 4
Les nouveaux visages du dédain, par M. Silberstein, page 5
Météo syndicale, par J.-P. Germain, page 6
Nouvelles des fronts, par Hugues, page 7
Arguments
Sexe, genre et tubercule génital, par M. Stoltenberg, page 8
Le sexisme chez les libertaires, par M. Joffrin, page 9
International
Mon corps m’appartient, j’enregistre, par R. Pino, page 12
Du côté du bidonville Marikana, par Nomathemba, page 13
Histoire
Des antiproductivistes écrivent à Hitler, par P. Pelletier, page 14
Salvador Seguí i Rubinat, par R. Pino & M. Aisa, page 16
À voir, à lire
Une parabole au scalpel, par Mato-Topé, page 18
Du droit libertaire, par A. Bernard, page 19
Le mouvement
En solidarité avec les Roms, par Romeurope, page 21
Illustrations
Aurelio, Krokaga, Valère
Editorial
8 mars. Ça y est, nous y sommes. Comme tous les ans (et pour un jour?), on va parler des femmes. De la Journée internationale des femmes? De la Journée internationale des droits des femmes? De la Journée internationale de lutte des femmes pour leurs droits ?
Subtilités sémantiques pas si innocentes que ça, mais qui englobent des combats toujours d’actualité : contre les violences quotidiennes faites aux femmes à travers le monde; harcèlement sexuel dans la rue, sur les lieux de travail, viols, mariages forcés, prostitution, mutilations génitales, lapidations, crimes «d’honneur», viols d’épuration ethnique comme arme de guerre… Partout, le système patriarcal impose sa loi.
Dans notre beau pays de France, n’oublions pas que, chaque année, il y a 400 000 victimes de violences conjugales (déclarées) et qu’une femme meurt tous les deux jours sous les coups d’un conjoint («aveuglé par la passion», comme on dit dans les tribunaux). La lutte contre les violences machistes et le «virilisme» ordinaire n’est pas déconnectée du combat social : inégalités femmes-hommes au travail, exclusion sociale en hausse constante pour les femmes, précarité idem, féminisation de la pauvreté…
Le féminisme n’est pas une vue de l’esprit, mais un aspect très concret de la lutte des classes. Nos aînées, par exemple les Mujeres Libres (Femmes libres), se démarquaient des suffragettes bourgeoises dont le féminisme s’inscrivait dans le système capitaliste. En ce sens, les militantes de Mujeres Libres se battaient pour leur émancipation dans le cadre d’une société égalitaire et libertaire. Aujourd’hui, dans ce combat toujours d’actualité et qui s’inscrit dans le combat révolutionnaire, merci à celles qui nous ont précédés, à celles qui luttent toujours et encore, et à celles qui nous rejoindront bientôt.
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De la thune, ou l'on crève !
De la thune, ou l'on crève !
Lieu de culture, de vie militante et d'action libertaire à Besançon, la librairie associative L'Autodidacte, projet porté par le Groupe Proudhon de la Fédération Anarchiste, a vu le jour en 2000.
Depuis ses débuts, elle a pour ambition de permettre aux anarchistes et à celles et ceux qui se retrouvent dans leurs idées de se rencontrer. Ainsi, elle a ouvert ses portes aux réunions de la CNT, des Amis de l'Autodidacte, du Scalp puis à celles de Resto Trottoir et de l'Interlibertaire.
Avec la tenue de plus de 200 conférences, l'organisation de rendez-vous annuels comme la Rentrée libertaire ou le repas du Premier Mai, elle est devenue un lieu incontournable du quartier et rythme sa vie.
Soutenu par les sympathisants, les militants et la Fédération Anarchiste, le Groupe proudhon a pu acheter son local après huit années de location. Mais aujourd'hui, la vente de livres ne suffit plus pour rembourser les emprunts et payer les divers frais mensuels.
Nous ne voulons pas laisser ce lieu hors des sentiers battus mourir et nous vous sollicitons à nouveau pour nous aider à passer ce cap, relancer nos activités, acheter de nouveaux livres, payer nos dettes...
Vous pouvez nous écrire (ou venir nous voir) à la Librairie L'Autodidacte 5 Rue Marulaz 25000 BESANCON Nous acceptons les chèques (à l'ordre de la Librairie) ou tout autre don : livres, liquide, lingots, bons russes, actions... ;)
Déclaration des anarchistes contre la guerre en Ukraine
Déclaration des anarchistes contre la guerre en Ukraine
Guerre à la guerre !
Pas une goutte de sang pour la "nation" !
La lutte de pouvoir entre les clans de l’oligarchie en Ukraine menace de se transformer en conflit international armé. Le capitalisme russe tente d’utiliser la redistribution du pouvoir au sein de l’Etat ukrainien pour mettre en oeuvre ses vieilles aspirations impériales et expansionnistes en Crimée et en Ukraine orientale, régions où il a d’importants intérêts économiques, financiers et politiques.
Dans le contexte de la prochaine crise imminente en Russie, le régime tente d’attiser le nationalisme russe afin de détourner l’attention de l’aggravation des problèmes socio-économiques des travailleurs : salaires et pensions de misère, démantèlement des soins accessibles, de l’éducation et d’autres services sociaux. Dans la tempête d’une rhétorique nationaliste et agressive, il est plus facile d’instaurer un Etat autoritaire et corporatiste basé sur des valeurs réactionnaires et des politiques répressives.
En Ukraine, la crise politique et économique aiguë a conduit à exaspérer la confrontation entre les "nouveaux" et "vieux" clans oligarchiques, et a pour la première fois utilisé des formations ultra-nationalistes et ultra-droitières pour réaliser un coup d’Etat à Kiev. L’élite politique de Crimée et d’Ukraine orientale n’a pas l’intention de partager son pouvoir et ses propriétés avec les nouveaux dirigeants de Kiev et se tourne vers le gouvernement russe pour avoir de l’aide. Des deux côtés, on a recours à l’hystérie nationaliste, respectivement ukrainien et russe. Il y a des affrontements armés et effusion de sang. Les puissances occidentales ont leurs propres intérêts et leurs propres aspirations, et leur intervention dans le conflit pourrait mener à une troisième guerre mondiale.
Ces messieurs des différentes cliques belligérantes nous poussent, comme d’habitude, nous les gens ordinaires, les travailleurs salariés, les chômeurs, les étudiants, les retraités…, à nous battre pour leurs intérêts. Ils veulent nous saouler avec leur drogue nationaliste, nous pousser les uns contre les autres, nous faire oublier nos réels besoins et intérêts : que nous n’avons que faire de leurs "nations", alors que nous avons à régler d’autres problèmes urgents et vitaux : comment joindre les deux bouts dans ce système qu’ils ont instauré pour nous opprimer et nous réduire en esclavage.
Nous ne succomberons pas à l’intoxication nationaliste ! Qu’ils aillent en enfer avec leurs Etats et "nations", leurs drapeaux et leurs discours ! Ce n’est pas notre guerre et nous ne devons pas y participer et payer avec notre sang leurs palais, leurs comptes en banque et leurs plaisirs de s’asseoir dans les confortables fauteuils du pouvoir. Et si les messieurs de Moscou, Kiev, Lvov, Kharkov, Donetsk et Simferopol commence cette guerre, notre devoir est d’y résister par tous les moyens !
Pas de guerre entre les "nations" – pas de paix entre les classes !
KRAS-AIT (Confédération Révolutionnaire Anarcho-Syndicaliste, Russie), Fédération Anarchiste de Moldavie (Moldavie), Fraction Socialisme Révolutionnaire (Ukraine), Internationalistes d’Ukraine, de Russie, de Lituanie, d’Israël et de Moldavie.