Soutien à la lutte contre les grands projets inutiles !
Soutien à la lutte contre les grands projets inutiles !
L'Internationale des Fédérations anarchistes (IFA), lors de la CRIFA dans Hradic Krakalove (République tchèque) les 24 et 25
Novembre, a décidé de :
- dénoncer la stratégie politique visant à construire des grands projets d'infrastructure qui détruisent l'environnement pour
les seuls avantages de grandes entreprises. Ces projets ne répondent pas aux besoins des habitants, ils se désintéressent leur vie et de leurs souhaits. Les gouvernements dépensent des milliards
pour le seul profit d'une minorité, pour les grandes entreprises comme Vinci, par exemple. En fait, ces projets répondent à un choix politique de contrôle des territoires, de soutien aux
potentats locaux, à des fins électoralistes, etc
- soutenir toutes les luttes contre ces projets, comme le mouvement No-TAV en Italie ou contre le projet d'aéroport à
Notre-Dame-des-Landes en France, en occupant et en résistant à l'État, à la police et aux entreprises.
Nos Fédérations sont impliquées dans ces luttes et appelent tous les anarchistes à rejoindre et soutenir ces
mouvements.
CRIFA - Hradic Krakalove (République tchèque) les 24 et 25 Novembre
Resto-trottoir
Le printemps et L'HEURE D'éTé, reviennent enfin, Resto-trottoir aussi.
C'est dimanche à 12h30 PlaCe MaRulaZ
De la bonne bouffe pour tous et une première participation de L'asso
"Comme un élan".
Ses gentil.le.s membres aiment se poser des questions, vous en poser et
vous en faire poser.
ça va chauffer dans les cafetières!
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Pour nous écrire :
mail : resto-trottoir@herbesfolles.org
Pour voir ce qu'on fait et pourquoi :
blog : http://restotrottoir.blogspot.fr
Le mouvement Food Not Bombs international (issu des Diggers et autres) :
en anglais : www.foodnotbombs.net
en français : www.foodnotbombs.net/fr-index.htm
Tunisie
Libres et libertaires du monde,
Durant le mois de mars 2013 se tiendra en Tunisie le Forum Social Mondial. Nous considérons que l’approche réformiste et libérale de la bureaucratie organisatrice du Forum n’aboutira nullement à l’élaboration d’un projet révolutionnaire pour les peuples du monde. Bien que cet événement se présente comme l’occasion d’une rencontre entre des révolutionnaires venus de différents coins du monde, l’objectif ultime, la destruction du système capitaliste, ne sera pas à l’ordre du jour.
Ce forum va se dérouler dans une période où le monde est traversé par une vague de soulèvements et de mouvements sociaux. Grèves, sit-in, occupations et émeutes s’enchaînent et s’alternent. La colère transgresse les frontières de l’orient et de l’occident. Les États dits « « démocratiques » sont mis en cause autant que les pires des dictatures. De l’Espagne à l’Égypte et de la Grèce à la Tunisie, quel est donc le moteur de cet élan révolutionnaire dont la puissance menace les Etats du capitalisme ?
La crise économique n’étant plus le domaine des « experts » et autres analystes professionnels ; les politiciens en place, tout comme leurs opposants, avouent leur impuissance à mettre fin à l’intensification du chômage, de la précarité, de la sous-nutrition, des maladies, de la pollution…
Les discours médiatiques répétitifs ne sont qu’une multiplication d’appels à « prendre son mal en patience » pour attendre des solutions qui ne viendront pas. La même réalité perdure, les grandes crises du capitalisme perturbent ses mécanismes de propagation et d’envahissement du monde en ne laissant sur son passage que d’avantage de précarité et de ravages.
Les gouvernements changent, les élections se succèdent, l’accès au pouvoir se partage entre « gauche » et « droite », entre libéraux et « intégristes. Malgré l’importance des budgets dépensés, l’immensité des campagnes médiatiques faisant louanges des illusions de la « transition démocratique », des « libertés politiques » ou de « la liberté d’expression »… la désillusion s’installe.
Le Forum Social Mondial, soutenu et financé par les capitalistes et leurs appareils, n’est qu’une tentative de convaincre les victimes du système capitaliste que la raison foncière de la crise économique réside dans ce qu’ils appellent « le néo-libéralisme », « la mondialisation sauvage », « les spéculations financières » et l’aggravation de la dette, ne proposant comme unique alternative à l’exploitation et la précarité que la réforme d’un système qui est à la source de tous les maux.
Libertaires des peuples du monde,
Les damnés de la terre outrepassent le désastre de leur quotidien en se soulevant, en se révoltant et en s’insurgeant. Ils savent aujourd’hui que, dans leur union et leur détermination, ils libèrent leur existence, ainsi que celle des générations futures, de l’emprise du capitalisme.
Nous, damnés et révolutionnaires de cette terre, devons continuer l’insurrection pour la libération de nos existences de l’emprise du capitalisme meurtrier. Il n’y a pas de plus grande puissance que celle de notre union et de notre détermination à étouffer, jusqu’à la dernière étreinte, ce système qui nous a tant réprimé.
Nous boycottons ce Forum et nous nous y opposons non pas uniquement parce que nous n’avons rien à faire avec la bureaucratie associative et syndicale qui l’organise, y participe seule, tend à installer la collaboration colonialiste et la soumission sociale chère à la bourgeoisie, ses médias, sa médiocrité politicienne. Non, nous boycottons en priorité tout mouvement de réforme, qu’il se place à gauche ou à droite.
Nous sommes les alliés de la révolution sociale.
La crise s’accentuant et se faisant de plus en plus sentir, nous voyons naître aujourd’hui des mouvements de désobéissance généralisés, des soulèvements qui ne cessent de se propager. Ces différentes crises ont alimenté un mouvement révolutionnaire dans plusieurs pays, la Tunisie, l’Égypte, le Yémen, El Bahreïn… Et des mouvements sociaux aux formes inédites qui ont touché la Grèce, l’Espagne, le Portugal, l’Islande et même le Royaume-Uni et les Etats-Unis.
Libertaires des peuples du monde,
Cet appel est le nôtre. Il est celui des aliénés, chômeurs diplômés et sans diplômes, agriculteurs sans terres, des femmes sans-voix, des ouvriers exploités au fond de la mine polluante, tout ceux que prétendent représenter les bureaucrates du FSM après les avoir écartés de l’organisation des débats. Notre appel est celui des désobéissants et des révolutionnaires, celui d’autres mouvements sociaux s’opposant au système capitaliste et à l’autoritarisme des États.
Politiciens, médias et idéologies …
Les marchands d’illusions et de peurs couverts de leurs tenues réformistes comme s’opposant au capitalisme ne sont que partie prenante de ce même système établi. Il suffit de voir les composantes de ce Forum ainsi que ses directions bureaucratiques et ses communiqués pour se rendre compte que jamais le fond, l’essence du système capitaliste n’est attaquée et que ce Forum n’est qu’une énième tentative réformiste dont l’ultime objectif est de canaliser la colère des milliards d’individus s’étant insurgés contre la faim, la pauvreté et la précarité en ne criant qu’un slogan unique :
“Le peuple veut la chute du système”
Tel est le cri résonnant dont l’écho s’est fait entendre de la Place Tahrir à Wall Street, d’Athènes à Tunis et de Barcelone au Bahreïn et pour qu’il ne demeure pas qu’un simple slogan creux dont se parent les forces les plus rétrogrades, il nous faudrait désormais désigner les choses par leurs noms propres :
“Le peuple veut la chute du capitalisme”
Le capitalisme étant le système, tel ou tel autre président, tel ou tel autre parti politique, tel ou tel autre roi ne sont que des pions temporaires, les dociles exécutants de ses mécanismes, peu importe les formes de gouvernement qu’il adopte.
Libertaires des peuples du monde,
Les forces médiatiques du capitalisme mondial dépensent des milliards à véhiculer l’idée illusoire des transitions démocratiques. Elles s’interposent ainsi à toute expérience et toute tentative autogestionnaire des travailleurs dans la gestion de leurs ressources, ces derniers se présentant comme la plus grande menace pour leurs intérêts.
Aujourd’hui, notre émancipation peut se réaliser dans la constitution de fronts révolutionnaires, dans la coordination de nos forces d’actions, dans notre combat effectif contre le système capitaliste mondial. Nous voulons que s’opère une transformation réelle dans nos sociétés, et qu’elle soit basée sur l’autogestion des ressources.
Nous appelons toutes les forces révolutionnaires, les mouvements et les organisations de lutte contre le capitalisme, à travailler à l’union internationale contre les États pseudo démocratiques ou dictatoriaux, que leur loi soit civile ou religieuse, que leurs partis au pouvoir soit conservateurs ou libéraux.
La crise, c’est le capitalisme. Abolir le système, c’est abolir le capitalisme.
Instances d’action revolutionnaire / Mouvement Désobéissance
Mail : contact.appelSM@gmail.com
Andalousie
Le socialisme, c’est pas si mal.
Un texte enthousiaste sur la prestation télévisuelle de
Hollande !
Le socialisme, c’est pas si mal.
Avec mon épouse Marie-Cunégonde, nous avons regardé la prestation télévisuelle du “socialiste” Hollande hier, sur notre nouvel écran plat home cinema.
Le Monde Libertaire du 28 Mars au 3 Avril 2013

Notre histoire
Militant anarcho-syndicaliste allemand.
Membre de "l'Union Générale des Travailleurs" et collaborateur de l'hebdomadaire "Proletarischer Zeitgeist" édité à Zwickau (Saxe) de 1922 à 1933. En mai 1945, il est un des six rescapés de "l'Union Générale des Travailleurs" de Zwickau (27 autres membres ayant été victimes de la Gestapo). Cette partie de l'Allemagne est alors sous le controle militaire russe (après la victoire de l'armée rouge sur les nazis), Jelinek tente de faire renaître l'organisation en contactant les abonnés du "Zeitgeist" (liste qu'il avait réussi à conserver). Mais les autorités russes s'emploient alors à rassembler sous le nom de "SED" (Parti Socialiste Unifié) les forces de gauches pour en faire un grand parti à leurs bottes. Elu par les ouvriers comme Président du Conseil d'entreprise de l'usine où il travaille, Jelinek est également membre du syndicat FDGB, mais dès lors qu'il s'emploie à dénoncer les manoeuvres des communistes et la dictature du prolétariat "Là où on obéit, il y a des chefs qui commandent", il devient l'ennemi à abattre.
Le 10 novembre 1948, il est arrêté avec sa femme et son gendre, ils seront interrogés sur ses liens avec le compagnon Willy Huppertz de Mulheim (à qui Jelinek avait transmis la liste des abonnés du "Zeitgeist"). Transféré dans l'ancien camp nazi de Sachsenhausen où sont alors internés les opposants au régime communiste, il sera rejoint par de nombreux anarchistes arrêtés fin novembre 1948 et au printemps 1949. Mais en raison de son activité clandestine à l'intérieur du camp (il avait réussi à grouper des compagnons), il est transféré au camp de Bautzen, les conditions y sont très dures et donneront lieu en mars 1950 à des révoltes désespérées. Il parviendra pourtant à faire passer des informations en Allemagne de l'Ouest sur les conditions misérables des milliers de détenus. Le 20 mars 1952, il était pourtant encore en bonne santé lors d'une visite de sa fille, mais il meurt 4 jours plus tard dans des circonstances inconnues.
(Cette biographie est extraite d'un article de Jean Barrué sur "L'anarchisme en Allemagne de l'Est" dans la revue "Iztok" n°2 de septembre 1980, consultable sur le site la-presse-anarchiste (voir liens).
Le Monde Libertaire n° 1700

Demain manif antiraciste & antifasciste
En Franche-Comté, depuis plusieurs mois, des groupuscules
néonazis commettent des agressions.
Présents depuis longtemps à Besançon et dans la région, ces groupes, qui véhiculent des idées nationalistes, identitaires et fascistes, sont aussi des adeptes de l’action violente : parades para-militaires et saluts nazis, gazage devant un bar pendant un concert, passages à tabac ciblés (couleur de peau, orientation sexuelle, engagement politique), …
Dans un contexte où racisme et homophobie sont banalisées et où les extrême-droites s’affirment en Europe, ces faits inacceptables, toujours impunis, nous poussent, nous bisontin.e.s, à nous organiser pour stopper les agressions racistes et fascistes.
Si nous ne voulons pas du fascisme et ne voulons pas avoir peur de nous faire agresser, c’est entre autres par une mobilisation large que nous pourrons le prouver et montrer à ces groupuscules que leurs idées nauséabondes ne seront jamais les bienvenues à Besançon.
Samedi 23 Mars, 15h
Place de la Révolution, Besançon
Stop aux agressions racistes et fascistes
En Franche-Comté, depuis plusieurs mois, des groupuscules néonazis commettent des agressions.
Présents depuis longtemps à Besançon et dans la région, ces groupes, qui véhiculent des idées nationalistes, identitaires et fascistes, sont aussi des adeptes de l’action violente : parades para-militaires et saluts nazis, gazage devant un bar pendant un concert, passages à tabac ciblés (couleur de peau, orientation sexuelle, engagement politique), …
Dans un contexte où racisme et homophobie sont banalisées et où les extrême-droites s’affirment en Europe, ces faits inacceptables, toujours impunis, nous poussent, nous bisontin.e.s, à nous organiser pour stopper les agressions racistes et fascistes.
Si nous ne voulons pas du fascisme et ne voulons pas avoir peur de nous faire agresser, c’est entre autres par une mobilisation large que nous pourrons le prouver et montrer à ces groupuscules que leurs idées nauséabondes ne seront jamais les bienvenues à Besançon.
Samedi 23 Mars, 15h
Place de la Révolution, Besançon