Le Monde Libertaire n° 1654
Le Monde Libertaire n° 1654 du 8 au 14 Décembre 2011
« Rien n’est plus beau qu’une prison qui brûle. »
Anonyme
Sommaire
Actualité
Chômage inéluctable, par Daniel, page 3
Météo syndicale british, par T. Impétueux, page 4
Nouvelles du front social, par Hugues, page 5
Les brèves de la rentrée, page 6
Chronique néphrétique, par Rodkol, page 7
Grève des pompiers d’Austerlitz, par John, page 8
Considérations atomiques, par Guillaume, page 10
Arguments
Crise et changement social, par R. Zibechi, page 11
Comprendre la dette publique, page 13
Histoire
Louis Lecoin, par A. Pavlowsky, page 16
À voir, à écouter
Time Out, G. Goutte, page 19
Exposition Paul Klee à Paris, par R. Pino, page 20
Rap militant, par Gilou, page 20
Mouvement
Expulsés de Toulouse, page 21
Procès inique à Poitiers, page 21
Radio libertaire, page 22
Agenda, page 23
Editorial
C’est pas ma faute, c’est les autres… C’est en substance la défense de Sarkozy dans son discours de Toulon II (en espérant qu’il n’y ait pas de III). C’est ce même personnage qui, avant, affirmait que « l’idée de la toute-puissance des marchés financiers qui ne devait être contrariée par aucune règle, par aucune intervention politique, était une idée folle ». Ah bon ? Parce qu’aujourd’hui c’est différent ?
Comme en Italie, les puissances financières ne prennent plus la peine de se cacher derrière leurs représentants politiques. Les banques privées, renflouées avec l’argent public, spéculent contre les États endettés et menacés de faillite, et donc contre les peuples de ces États. Et notre président d’affirmer : « Il faudra imposer aux banques de financer le développement économique plutôt que la spéculation. » Et c’est les anarchistes qu’on traite de rêveurs ! « On ne sortira de la crise que par le travail, l’effort et la maîtrise des dépenses. » Travail et effort on connaît ; maîtrise des dépenses ?
De qui et de quoi ? Bon sang, mais c’est bien sûr : de la retraite à 60 ans, des 35 heures, de notre modèle social qu’il va falloir « réformer » au plus vite d’après notre agité du bocal. Il devrait quand même être conscient que sans ce modèle social, les Français ne supporteraient déjà plus l’insupportable. Mais notre grand timonier à nous voit loin : au-delà de la France, il faut établir un « nouveau traité européen » car une « révolution mondiale a commencé ».
Pas sûr que nous parlions de la même révolution mondiale, mais on constate que partout ça craque, ça s’indigne, ça proteste y compris chez nos prétendus flegmatiques voisins britanniques. Alors ici comme ailleurs, résistons, passons à l’offensive, nous savons bien qu’en 2012 nous n’avons rien à attendre d’un jeu électoral dont les règles ont été fixées par les représentants de la classe possédante.
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Anarchisme et autogestion
Lundi 12 décembre à 20h00 et à la librairie l’autodidacte, 5 rue Marulaz 25000 Besançon
Débat animé par des militant(e)s du groupe Proudhon de la Fédération anarchiste
Thème : Anarchisme et Autogestion
Entrée libre et gratuite
Ce soir
Appel du Collectif Citoyen Contre l’Épouvantail de la Dette
Prochaine réunion du collectif : jeudi 8 décembre 2011
à 20 heures, au local d’AC, 2 rue Victor Hugo
Contact : collectif.dette.besac@gmail.com
La « Mégamachine » face aux peuples et à la démocratie
Rencontre et débat sur le thème
La « Mégamachine » face aux peuples et à la démocratie
9 décembre 2011 à 18h30 – Café citoyen Marulaz
1. Expliquer très rapidement le titre de la rencontre :
qu’est-ce que la « Mégamachine » ? Mumford, l’ensemble de sa réflexion et l’aboutissement qu’est The Myth of the Machine.
2. Si l’on tient pour pertinent ce schéma de la Mégamachine – on pourra en discuter par la suite –, c’est-à-dire si l’on considère qu’un pouvoir de
caractère « machinique », automatique, cybernétique (au sens que Wiener a donné à ce mot) se met en place sous nos yeux depuis un demi-siècle, avec une singulière
accélération ces dernières années voire ces derniers mois, alors il existe deux menaces majeures, dont la première est très médiatisée et je n’y insisterai pas
particulièrement :
- Le contrôle direct par des technologies de plus en plus performantes (Echelon, vidéosurveillance, internet, réseaux sociaux)…
- Les menaces sur la démocratie : les technologies trop complexes à comprendre, donc à arrêter ou à modifier (GM et nucléaire). J’y reviendrai par la suite.
3. À l’argument du contrôle direct est souvent opposé celui de beaucoup d’écoles de pensée, selon lequel l’internet rend plus plausible la démocratie
mondiale.
Cet argument est complexe à démontrer. Il faut se pencher sur le type de démocratie que cela permet. Selon moi – et sans doute Mumford aurait-il dit à peu près la même chose –, l’accélération du temps et le rétrécissement de la planète, ajoutés à la complexification technoscientifique qui entraîne comme conséquence inouï l’incapacité croissante des individus à comprendre le système dans lequel ils vivent, sans oublier d’autres facteurs comme la dépolitisation générale (au sens de la politique traditionnelle, un système de pensée idéologique ou pas qui explique le monde et donne des voies pour le changer, voire y faire la révolution), tous ces éléments et quelques autres font que la démocratie du bulletin de vote virtuel ou de la pétition en ligne instantanée n’est qu’une façade au mieux, peut devenir un rituel aliénant au pire en masquant l’absence profonde de démocratie pour une raison évidente : le pouvoir n’est plus dans les urnes, virtuelles ou réelles, mais dans la soumission intégrée à la Mégamachine.
4. J’en viens donc à la deuxième grande menace technologique sur la démocratie, puisque je l’ai rapidement évoquée : la technoscience permet-elle encore la démocratie ?
- cas des OGM et du nucléaire
- ne pas oublier le coût des technosciences et le creusement des gouffres que cela entraîne, les pauvres n’ayant pas accès au numérique, à l’avion, etc.
- la technoscience aboutit aux prétendues guerres propres. Même si c’est un leurre, il faut quand même remarquer qu’en dernière analyse, c’est bien la technoscience qui fait que le nombre de militaires tués dans les armées des pays développés est si faible, et même insignifiant par rapport au nombre de troupes ennemies et de civils pauvres tués dans ces conflits.
- L’une des marques les plus évidentes de l’apparition d’un fonctionnement de type mégamachinique est la kakistocratie.
Débat proposé par Philippe Godard à 18h30
Jeudi 8 décembre
À L’OCCASION DU PROCÈS DU FRONT COMTOIS,
Venons exprimer notre refus de l’extrême-droite
et de tous les discours haineux !
RASSEMBLEMENT
JEUDI 8 DÉCEMBRE à 9H
Devant le TGI à la Petite Hollande
MONTBÉLIARD
CNT - FA - SCALP - Libertaires
Fascistes du Front comtois / Etat réactionnaire: Même combat !
Ce Jeudi 8 Décembre 2011 se tient le procès du Front Comtois, groupuscule de la frange la plus dure de l’extrême-droite. Cette organisation fasciste comparaît pour des textes
négationnistes et des affiches à caractère raciste. Des associations de la gauche institutionnelle dont SOS Racisme ont déposé plainte contre elle.
Nous ne sommes pas venu ici apporter notre soutien à cette plainte. Celle-ci entraînera, au maximum, la dissolution du Front Comtois qui se reformera sous un autre nom. Nous sommes venu.e.s dire
que, malgré quelques procédures judiciaires, l’État est complice de la montée du fascisme et du racisme en France : il montre l’exemple. Ainsi, ce sont suppressions d’aides sociales aux parents
immigré.e.s, rafles et expulsions de sans-papiers et de Roms qui sont autant d’encouragements donnés à ces groupuscules.
L’extrême-droite a toujours tenu des discours sociaux et populistes, discours avec lesquels elle renoue vigoureusement en cette période de crise. Mais dans les faits elle a
toujours appliqué une politique économique défendant les intérêts des plus riches, tout comme le font nos gouvernants actuels.
Méfions-nous, l’extrême-droite sait tirer profit de cette période réactionnaire : elle se visibilise et va jusqu’à agresser physiquement et ouvertement des personnes de certaine couleur et des
militant.es politiques, notamment à Lyon où celle-ci agit sous l’impunité policière et dernièrement dans le Nord où elle s’en est pris à des militant.e.s.
Peu importe cette décision de justice, il s’agit dès maintenant de s’organiser de manière durable et concrète contre le fascisme. Celui-ci est impulsé par le capitalisme, le patronat et l’État ayant tout intérêt à diviser les travailleur.euse.s et la population. Les luttes sociales doivent être vigilantes face aux corruptions et aux exactions fascistes qui tentent de s’infiltrer pour casser toute organisation populaire et tout mouvement social.
Soyons vigilant.e.s, Militons ensemble !
Ne réécrivons pas les mêmes horreurs de l’Histoire, ne laissons pas passer le fascisme !!!
Le tract commun CNT – FA – SCALP – Libertaires.
Pour Info
Lundi 12 décembre à 20h00 et à la librairie l’autodidacte, 5 rue Marulaz 25000 Besançon
Débat animé par des militant(e)s du groupe Proudhon de la Fédération anarchiste
Thème : Anarchisme et Autogestion
Entrée libre et gratuite
Mercredi 7 décembre
À L’OCCASION DU PROCÈS DU FRONT COMTOIS,
Venons exprimer notre refus de l’extrême-droite
et de tous les discours haineux !
Le Concert de ZEP Organisé par le collectif Antifa du Pays de Montbéliard est annulé. Merci à monsieur le sénateur maire d'avoir cédé face aux Fascistes du Front comtois
Fascistes du Front comtois / Etat réactionnaire: Même combat !
Ce
Jeudi 8 Décembre 2011 se tient le procès du Front Comtois, groupuscule de la frange la plus dure de l’extrême-droite. Cette organisation fasciste comparaît pour des textes négationnistes et des
affiches à caractère raciste. Des associations de la gauche institutionnelle dont SOS Racisme ont déposé plainte contre elle.
Nous ne sommes pas venu ici apporter notre soutien à cette plainte. Celle-ci entraînera, au maximum, la dissolution du Front Comtois qui se reformera sous un autre nom. Nous sommes venu.e.s dire
que, malgré quelques procédures judiciaires, l’État est complice de la montée du fascisme et du racisme en France : il montre l’exemple. Ainsi, ce sont suppressions d’aides sociales aux parents
immigré.e.s, rafles et expulsions de sans-papiers et de Roms qui sont autant d’encouragements donnés à ces groupuscules.
L’extrême-droite
a toujours tenu des discours sociaux et populistes, discours avec lesquels elle renoue vigoureusement en cette période de crise. Mais dans les faits elle a toujours appliqué une politique
économique défendant les intérêts des plus riches, tout comme le font nos gouvernants actuels.
Méfions-nous, l’extrême-droite sait tirer profit de cette période réactionnaire : elle se visibilise et va jusqu’à agresser physiquement et ouvertement des personnes de certaine couleur et des
militant.es politiques, notamment à Lyon où celle-ci agit sous l’impunité policière et dernièrement dans le Nord où elle s’en est pris à des militant.e.s.
Peu importe cette décision de justice, il s’agit dès maintenant de s’organiser de manière durable et concrète contre le fascisme. Celui-ci est impulsé par le capitalisme, le patronat et l’État ayant tout intérêt à diviser les travailleur.euse.s et la population. Les luttes sociales doivent être vigilantes face aux corruptions et aux exactions fascistes qui tentent de s’infiltrer pour casser toute organisation populaire et tout mouvement social.
Soyons
vigilant.e.s, Militons ensemble !
Ne réécrivons pas les mêmes horreurs de l’Histoire, ne laissons pas passer le fascisme !!!
Le tract commun CNT – FA – SCALP – Libertaires.
Appel du Collectif Citoyen Contre l’Épouvantail de la Dette
Appel du Collectif Citoyen Contre l’Épouvantail de la Dette
La dette publique est devenue l’argument pour imposer l’austérité aux peuples.
Au nom des intérêts des marchés - en fait le 1%
des plus riches : spéculateurs et actionnaires – il faudrait que les populations paient des dettes sans comprendre comment elles se sont construites, qui les a
creusées, et pourquoi…
Au nom de ces dettes les financiers imposent, au mépris de la démocratie, des licenciements, la casse des services publics, des acquis sociaux et des
retraites, la baisse des salaires.
Nous ne paierons pas une dette incontrôlée ; nous
interrogeons sa légitimité.
La finance internationale et la dette ne doivent pas être, ne peuvent pas être un sujet réservé aux « experts ». Les citoyens doivent se réapproprier cette question.
La création de la dette n’est pas une fatalité, mais le résultat de décisions politiques :
- baisse des recettes par des cadeaux fiscaux aux plus riches et les exonérations patronales de cotisations sociales,
- recours forcé des États à des emprunts aux banques privées (depuis 73), à des taux indécents.
- acceptation de la spéculation, des fraudes, des paradis fiscaux…
Nous mettons comme objectif de notre action :
- la suspension du paiement de la dette et l'évaluation de son origine,
- le contrôle du secteur bancaire, la taxation des transactions financières
- un vrai partage des richesses passant par une réforme fiscale, et la réduction des inégalités de revenus
Pour combattre le sentiment d’impuissance face à l’apparente fatalité, pour faire retour à la démocratie (information et décision du peuple), nous nous sommes constitués en Collectif de Citoyens – avec la participation d’associations, de syndicats, de partis.
Notre objectif est de rassembler toutes celles et ceux qui n’acceptent pas la dictature de la finance sur nos vies. S’organiser pour comprendre, informer et résister ensemble dans la rue, les entreprises, les quartiers, dans le pays tout entier !
Nous appelons chacun et chacune à nous rejoindre pour construire ce mouvement de résistance et agir pour sauvegarder nos acquis sociaux.
Prochaine réunion du collectif
jeudi 8 décembre 2011
à 20 heures, au local d’AC, 2 rue Victor Hugo
Contact : courriel « collectif.dette.besac@gmail.com »
Des Citoyens, des Indignés,
et
ATTAC, AC !, LDH, NPA, FSU, Solidaires, PG, Alternatifs, Désobéissants
(premières signatures au 24 novembre)
Ce fascisme qui vient… Ou l’imposture des droites

Bientôt, les journalistes vont découvrir que l’extrême-droite existe.
Le risque est à venir : une élection qui porterait les pires réactionnaires, les nationalistes bornés et les nouveaux nazillons au pouvoir. À vrai dire, l’Europe a prétendu se débarrasser de ces vieux démons de la barbarie nazie en instruisant le procès de Nuremberg et en évoquant sans cesse la concentration vers la mort comme argument majeur.
Mais il semble bien que, partout, la droite extrême réussisse à s’accrocher au white power et à l’expulsion des idées parce qu’elle vante d’abord fortement l’ordre de la marchandise…
Certes les fachos sont pluriels, depuis les sectes fanatiques du voile ou du crucifix jusqu’aux idiots pathologiques adorateurs des croix gammées, depuis les crânes tondus adeptes de ratonnades jusqu’aux costumes cravates des modificateurs d’histoire.
Il faudrait cependant redire où s’ancrent les idées honteuses de la droite extrême comme un appui de l’exploitation. On parle fort du moustachu débile. Mais on chuchote trop doucement contre l’arbitraire des déportations des handicapés et des inutiles, des roms et autres gitans, des homosexuels et de tous les opposants. L’exclusion des perturbateurs de l’état et de l’ordre moral a été et reste le moteur final de l’univers concentrationnaire. L’organisation d’une cécité générale prétend encore nettoyer le pays de tous les insoumis et autres boucs émissaires. Il s’agit généralement d’effacer le problème de la gêne occasionnée par l’évidence de l’oppression capitaliste. Car, dans le monde bien pensant des réactionnaires, les pauvres et les rebelles ne peuvent exister que si les on ne les voit pas. Alors se renforcent encore les habitudes policières au fur et à mesure que se superposent les anxiétés bourgeoises. Les journalistes aussi s’habituent à la violence policière comme s’il s’agissait d’une normalité.
Mais qui a coloré la peste brune de bleu marine ? Qui prétend qu’elle serait plus présentable ? Qui des politiques, des journalistes, des télévisions a persisté jour après jour à distiller les mêmes idéologies de la peur ?
L’outil est toujours le même, il faut empêcher les pauvres de se reconnaître entre eux et de résister. Il n’est pas certain d’ailleurs qu’il existe ce que l’on pourrait nommer des « idées » d’extrême-droite au milieu du fatras paranoïaque des réactions nationalistes. Car enfin, la droite n’a décomplexée que des pensées extrêmes. Voilà.
Marine Le Pen n’est pas un péril électoral, c’est un symptôme de la force incroyable de la bêtise et de la peur...
La suite sur le site de divergences de novembre 2011
http://divergences.be/spip.php?article2847
Samedi 3 décembre
À L’OCCASION DU PROCÈS DU FRONT COMTOIS,
Venons exprimer notre refus de l’extrême-droite
et de tous les discours haineux !
RASSEMBLEMENT
SAMEDI 3 DÉCEMBRE à 14H
Esplanade des droits de l’Homme
BESANÇON
CNT - FA - SCALP - Libertaires
Fascistes du Front comtois / Etat réactionnaire: Même combat !
Ce Jeudi 8 Décembre 2011 se tient le procès du Front Comtois, groupuscule de la frange la plus dure de l’extrême-droite. Cette organisation fasciste comparaît pour des textes négationnistes et des affiches à caractère raciste. Des associations de la gauche institutionnelle dont SOS Racisme ont déposé plainte contre elle.
Nous ne sommes pas venu ici apporter notre soutien à cette plainte. Celle-ci entraînera, au maximum, la dissolution du Front Comtois qui se reformera sous un autre nom. Nous sommes venu.e.s dire que, malgré quelques procédures judiciaires, l’État est complice de la montée du fascisme et du racisme en France : il montre l’exemple. Ainsi, ce sont suppressions d’aides sociales aux parents immigré.e.s, rafles et expulsions de sans-papiers et de Roms qui sont autant d’encouragements donnés à ces groupuscules.
L’extrême-droite a toujours tenu des discours sociaux et populistes, discours avec lesquels elle renoue vigoureusement en cette période de crise. Mais dans les faits elle a toujours appliqué une politique économique défendant les intérêts des plus riches, tout comme le font nos gouvernants actuels.
Méfions-nous, l’extrême-droite sait tirer profit de cette période réactionnaire : elle se visibilise et va jusqu’à agresser physiquement et ouvertement des personnes de certaine couleur et des militant.es politiques, notamment à Lyon où celle-ci agit sous l’impunité policière et dernièrement dans le Nord où elle s’en est pris à des militant.e.s.
Peu importe cette décision de justice, il s’agit dès maintenant de s’organiser de manière durable et concrète contre le fascisme. Celui-ci est impulsé par le capitalisme, le patronat et l’État ayant tout intérêt à diviser les travailleur.euse.s et la population. Les luttes sociales doivent être vigilantes face aux corruptions et aux exactions fascistes qui tentent de s’infiltrer pour casser toute organisation populaire et tout mouvement social.
Soyons vigilant.e.s, Militons ensemble !
Ne réécrivons pas les mêmes horreurs de l’Histoire, ne laissons pas passer le fascisme !!!
Le tract commun CNT – FA – SCALP – Libertaires.