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Notre histoire

4 Octobre 2011 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #notre histoire

pottier_eug.jpgLe 4 octobre 1816, naissance d'Eugène POTTIER, à Paris.
 
Poète, internationaliste et communard auteur du chant "l'Internationale".
Dessinateur sur étoffes de profession, il participe au coup de feu aux côtés des ouvriers parisiens durant la révolution de 1848. Sous l'Empire, il est à l'origine de la création de la chambre syndicale des dessinateurs, qui adhère ensuite à l'Internationale. Membre de la garde nationale, il prend part aux combats durant le siège de Paris de 1870, puis prend une part active à la Commune de Paris, dont il est élu membre pour le 2ème arrondissement. Il participe aux combats de la Semaine sanglante, puis parvient à s'enfuir en Angleterre.
Condamné à mort par contumace, il s'installe aux Etats-Unis d'où il organise la solidarité pour les communards déportés. C'est aussi là-bas qu'il adhère à la franc-maçonnerie, puis au "Socialistic labor party". Après l'amnistie de 1880, il rentre en France où, malgré sa pauvreté, il poursuit la publication de ses poèmes. Mais c'est le texte de "l'Internationale", écrit en juin 1871 et mis en musique par le lillois Pierre de GEYTER en 1888 qui lui vaudra une renommée mondiale, devenant l'hymne ouvrier que l'on connait. Récupéré un temps par l'Union Soviétique, ce texte magnifique n'en garde pas moins une grande portée libertaire.
Eugène Pottier est mort le 6 novembre 1887.
"Il n'est pas de sauveurs suprêmes,
Ni Dieu, ni César, ni Tribun,
Producteurs sauvons-nous nous-mêmes,
Décrétons le salut commun."
Couplet extrait de l'Internationale.

Source : l’excellent site

Ephéméride anarchiste
epheman.perso.neuf.fr

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Collectif Anarchiste de Traduction et de Scannerisation

3 Octobre 2011 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Education

Le Collectif Anarchiste de Traduction et de Scannerisation (CATS) de Caen (et d'ailleurs...) vous annonce aujourd’hui la mise en ligne de 8 traductions, librement téléchargables sur notre site à l’adresse suivante suivante http://ablogm.com/cats/ .

 

En voici une brève présentation :

L'anarchosyndicalisme en Colombie dans les années 1920 :Texte synthétique sur ce courant en Colombie au début du 20ème siècle.

L'anarchisme au Panama et en Amérique Centrale : Un survol par Angel Cappelletti du mouvement dans ces pays, des origines aux années 1930.

L'anarchisme en Hongrie 1890-1924 : Texte intéressant sur un mouvement assez méconnu ici bien qu'il ait été influent et actif dans les villes comme dans les campagnes.

La liquidation de Petrenko : Texte sur un des premiers chefs de partisans révolutionnaires à être liquidé au nom de la displinarisation de l'Armée Rouge.

La liquidation des commandants rouges Bogunsky et Lopatkin : Ukrainiens et indépendants d'esprit ces 2 commandants furent liquidés par Trotski au nom de la disciplinarisation.

Le régiment de Dvinsk et la mort mysrérieuse de Grachov : L'histoire d'un régiment révolutionnaire qui eut le tort d'élire un anarchiste à sa tête et de vouloir armer le peuple. Sa dislocation fut décidée par Trotski et son commandant mourut "accidentellement".

Soutien gay et lesbien aux mineurs en grève (Royaume-Uni 1984-1985): Un court texte qui rappelle l'active campagne de solidarité menée par des groupes militants gays et lesbiens en faveur de la longue grève des mineurs, campagne qui fit évoluer les mentalités dans le mouvement ouvrier.

Le mouvement du 15M et les anarchistes : Un texte critique écrit par des anars de Madrid sur le mouvement des indignéEs et sur la participation libertaire à ce dernier. Une première version de sa traduction, effectuée à Caen, avait déjà été mise en circulation, vu son actualité, il y a quelques mois.

 

Vu la quantité de textes (en anglais et en espagnol) qui semblent intéressants à traduire, le CATS lance un appel aux bonnes volontés afin qu'elles se mettent en relation avec lui pour prendre en charge certaines traductions. On peut nous contacter à l'adresse mail suivante : catscaen(a)voila.fr

Nous annoncerons dans quelques semaines la publication de nouvelles traductions.

Merci de faire tourner l’information et de faire connaître notre site et les modestes ressources qu’il contient.

Salutations anarchistes.

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ADN

2 Octobre 2011 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #Répression

anar.jpgPourquoi Georgios, cet "anarchiste"(?), a-t-il refusé de se soumettre au prélèvement ADN

 

 

"J’ai refusé de donner mon ADN car je m’oppose à la conception du monde selon laquelle ce qui est inné prédomine sur ce qui est acquis."

 

La semaine dernière, Georgios, un anarchiste grec de 31 ans vivant en France, est condamné par le tribunal correctionnel de Montpellier à un mois de prison avec sursis (non portée au casier judiciaire) pour refus de prélèvement ADN. En octobre 2010, il avait été interpellé lors des manifestations contre la réforme des retraites mais a obtenu un non-lieu pour les dégradations dont il était accusé. Comme il avait été arrêté avec un petit couteau dans sa poche, la police lui avait également demandé son ADN, ce qu’il a refusé.  

La jurisprudence en la matière n’est pas encore unifiée. En quelques mois, nous avons déjà croisé plusieurs cas de figures : en juillet à Boulogne-sur-Mer, le tribunal correctionnel a décidé de ne pas condamner des militants du réseau No Border pour leur refus de prélèvement, puisque les prévenus ont été relaxés du délit principal. En août 2010 à Paris, une présidente a estimé que des policiers avaient demandé abusivement l’ADN d’un homme jugé pour “attroupement armé”. Enfin à plusieurs reprises dans le cas de faucheurs d’OGM, la justice a estimé que le prélèvement ne se justifiait pas pour ce type d’actions.

Une semaine après sa condamnation, Georgios explique pourquoi il n’a pas souhaité obtempérer et fournir son ADN aux policiers qui l’ont arrêté.

1. J’ai refusé de donner mon ADN parce que je considère que c’est une atteinte à ma vie privée. La seule idée de donner une partie de mon corps aux services judiciaires et policiers m’effraie encore.

2. J’ai refusé de donner mon ADN car je m’oppose à la conception du monde selon laquelle ce qui est inné prédomine sur ce qui est acquis. Un seul exemple : en mars 2007, l’actuel président de la République avait :

“Il y a 1200 ou 1300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n’est pas parce que leurs parents s’en sont mal occupés. Mais parce que génétiquement ils avaient une fragilité, une douleur préalable.”

Le fichage ADN ouvre la porte à une politique sécuritaire basé sur le caractère génétique : connaître l’ADN de l’ensemble de la population permettrait d’identifier les futurs suicidés ou les futurs criminels. Dans ce sens, le fichage généralisé de la population est un outil pour ceux et celles qui sont au pouvoir et qui se sentent libres de déterminer qui correspond aux normes et qui est déviant-e. Je n’accepte pas que notre identité soit réduite à ces informations génétiques, que ce bout de tissu biologique prédomine sur mon histoire, mon éducation, le contexte affectif, social et économique dans lequel j’ai grandi et dans lequel je vis.

3. J’ai refusé de donner mon ADN car je résiste au fichage de la population. Depuis des années l’État multiplie les fichiers qui comptent actuellement des millions des personnes ou plutôt des millions de codes : à titre d’exemple (et selon la CNIL) je mentionne :
- le fichier 
FNAEG (Fichier national automatisé des empreintes génétiques, 1 300 000 fiches début 2010)
- le fichier 
STIC (Système de Traitement des Infractions Constatées, 5 millions de “suspects” et 28 millions de victimes répertoriées)
- le fichier 
Base élèves
Parmi les promoteurs du fichage, nombreux sont qui ne cachent pas leur projet : le député UDF
Jean-Christophe Lagarde, 
a souhaité que “le gouvernement réfléchisse à un fichier qui concerne l’ensemble de la population”. Sous prétexte de lutte contre l’insécurité et au nom d’un intérêt général qui n’existe pas, les gouvernements successifs ont multiplié les fichiers. Le fichage de la population entre dans le cadre de politiques de contrôle social, de surveillance continue et de répression. Depuis quinze ans, plus de 50 textes de lois ont affaire avec la sécurité. Mais peut-on croire que des mesures répressives et de fichage vont résoudre les problèmes sociaux ? Même si les mesures de contrôle se multiplient (vidéosurveillance, bornes biométriques dans les écoles, prélèvements ADN ), elles ne sont pas parvenues à donner un sentiment de sécurité à la population.

4. J’ai refusé de donner mon ADN car je n’accepte pas le fichage de militant-e-s sociaux-les et politiques. Depuis la Loi sur la sécurité intérieure de 2003, le fichage ADN concerne la quasi totalité de des crimes et des délits (sauf crime financier…). Il n’est pas un hasard, selon moi, que le fichage ADN vise également les militant-e-s politiques et sociaux-les. Dans une société de plus en plus inégalitaire, où les riches deviennent plus riches et les pauvres se voient même criminalisé-e-s, dans une société où prédomine le dogme du « chacun pour soi », le fichage ADN est un outil de pression contre les personnes qui s’opposent aux injustices sociales.

5. J’ai refusé de donner mon ADN car je proteste contre les énormes intérêts financiers des industriels qui se cachent derrière ces politiques de la peur. Le marché de la “sécurité” représente plusieurs milliards d’euros, très souvent payés par les impôts de la population. Le cas du fichage ADN illustre bien la façon dont collaborent les patron-ne-s et les actionnaires des grandes entreprises investissant de l’argent pour notre « sécurité » et les défenseurs politiques du dogme « ordre et sécurité ». Je lutte contre ces politiques sécuritaires qui veulent faire de notre société un champ de surveillance, d’isolement des individus, de punition. Avec mes compagnes et compagnons, nous luttons pour que la peur soit remplacée par la solidarité, la soumission par la résistance, la résignation par l’auto-organisation.

6. J’ai refusé de donner mon ADN car c’est juridiquement absurde. En donnant aux enquêteurs le pouvoir de faire des prélèvements d’ADN et de les conserver, même sans condamnation ultérieure, le principe de présomption d’innocence est bafoué, remplacé par une présomption de culpabilité.

 

Les inrocks.

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Nouveautés de la librairie

1 Octobre 2011 , Rédigé par groupe Proudhon FA Publié dans #A lautodidacte.org

comprendre.jpgComprendre le pouvoir

Noam Chomsky
L’Indispensable de Chomsky

Traduit de l'américain par Thierry Vanès

Ce qui distingue la pensée politique de Noam Chomsky n’est pas une vision nouvelle ou une seule idée synthétique. Sa grande contribution réside dans sa maîtrise d’une énorme quantité d’informations factuelles, et dans son habileté surprenante à démasquer, au cas par cas, les mécanismes et les tromperies de puissantes institutions du monde d’aujourd’hui. Sa méthode implique l’enseignement au moyen d’exemples – et non dans l’abstrait – comme manière d’aider les gens à apprendre comment penser de façon critique par eux-mêmes.
Ce livre (qui sortira en trois volumes) résume donc le travail de Noam Chomsky. Depuis le fonctionnement des médias modernes jusqu’à la globalisation, en passant par le système d’éducation, les crises environnementales, les stratégies militantes, le complexe militaro-industriel, et plus encore – les discussions rassemblées ici présentent une perspective révolutionnaire pour l’évaluation de l’état du monde et pour la compréhension du pouvoir.

 

 

 

Autogestion

Coordinateur Collonges Lucien

"On produit, on vend, on se paie", ce mot d’ordre des ouvrier-es de l’usine Lip en autogestion, les auteurs de ce livre le font leur.

À l’heure où la gauche est en crise d’alternative, tant l’élaboration de perspectives d’émancipation que dans le présent résistant, l’autogestion apparaît comme l’ouverture d’un autre possible. Qui refuse et la caricature du socialisme de caserne d’État et le capitalisme de la marchandise et de l’aliénation. L’autogestion est une fenêtre sur l’avenir. S’inscrivant dans la longue tradition historique des coopératives et de la Commune de Paris, l’autogestion surgit comme une réponse immédiate et pratique à la faillite de directions d’entreprise, voire plus largement à celle de l’État lorsque celui-ci abandonne les citoyens.

Car l’autogestion ne touche pas seulement le secteur de la production; elle touche à de nombreux autres domaines de la vie sociale – éducation, habitats, par exemple – et aux institutions politiques. Elle est autant sociétale qu’économique. Phénomène mondial, elle se développe en Europe notamment en France, en Espagne et en Italie, mais également en Amérique du Sud (Argentine, Chili, Brésil, Venezuela) et dans bien d’autres pays à travers le monde du Nord au Sud. Elle marque les grands événements révolutionnaires de la Commune de Paris à Mai 68 en passant par le mouvement de Solidarnosc en Pologne, le Chili d’Allende.

Elle est la plus actuelle des utopies de notre monde d’aujourd’hui.

Mais c’est une utopie concrète! Ce livre, qui vient après La France des années années 68 (Syllepse, 2008) se veut une anthologie sur l’autogestion. Expériences d’hier et d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs, et projets pour l’avenir sont examinés.

 

 

Librairie associative l’Autodidacte

5, rue Marulaz 25000 Besançon

Heures d'ouverture:

le mercredi de 16h00 à 19h00 et le samedi de 15h00 à 19h00

 

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