En Tunisie et partout dans le monde...
الرية
En Tunisie et partout dans le monde, la population se lève !
De la révolte à la révolution.
Après avoir chassé le dictateur Ben Ali, la population tunisienne, et particulièrement la jeunesse,continue son combat et sa marche vers la liberté. Une partie de la population, notamment les plus pauvres, rejette le système de partis au pouvoir et refuse de se laisser enfermer dans des joutes électorales. En continuant sa lutte, la population tunisienne peut profiter de cet élan de liberté pour arracher de nouveaux droits : répartition des richesses, sécurité sociale, laïcité affirmée, libertés politiques. L'enjeu essentiel est de construire et renforcer les formes d'auto-organisation et de résistance syndicale, communale, dans les villages et les quartiers.
La lutte du peuple tunisien a fait tâche d'huile dans d'autres pays arabes (Algérie, Égypte, Yémen, etc.) même si les circonstances ne sont pas les mêmes. On peut dire que la révolte tunisienne a commencé avec la grève des mineurs de Gafsa alors qu'il y a peu de luttes syndicales dans les autres pays où les gouvernements ont pris soin de briser tout mouvement d'opposition. En Tunisie, les appels à la grève générale ont permis de donner une assise sociale à la contestation : certains patrons se sont faits virés, des assemblées se tiennent. Il en est ressorti des formes d'auto-organisation pour assurer la vie quotidienne de la population. Ce sont ces formes d'auto-organisation qui ont aussi permis de résister à la répression des milices.
Globalement, dans la plupart des pays et notamment en Égypte, c'est une révolte de la jeunesse, contre le régime et contre la hausse des prix. L'armée n'a pas encore fait le choix de lâcher le gouvernement en place, au moins de ne pas intervenir. Pourtant, rien ne laisse présager d'une issue plutôt que d'une autre, même si nous pouvons craindre de nouveaux bains de sang comme c'est le cas aujourd'hui. Ce qui motive ces soulèvements ce sont les privations de liberté, la violence, la répression, la dictature mais aussi la hausse des prix, les inégalités sociales, la misère et l'exploitation. On peut dire que cette situation est vécue par l'ensemble des classes populaires de la planète. La révolution a commencé en
Tunisie. Où s'arrêtera-t-elle ?
Il nous faut dénoncer les discours médiatiques et la complicité des hommes politiques pour qui la solution ne peut être que dans la poursuite du système existant. Pour eux, la vacance de pouvoir est synonyme de chaos. Ils ont peur des capacités d'auto-organisation des populations et de leur capacité
de réalisation. Les populations en insurrection aspirent à l'égalité et à la liberté, qui ne seront possibles qu'en rejetant toute forme d'exploitation et d'oppression, quelle soit économique, politique, religieuse, sexuelle, morale.
Il est temps de construire une société libre et égalitaire sans se laisser voler sa révolte par les partis politiques et/ou religieux. L'exemple de l'Iran doit, à se titre, être riche d'enseignements. De même, en Algérie, la population avait dû lutter contre la violence du parti toujours en place et contre les islamistes. En Irak, les luttes syndicales et politiques se développent sans se laisser enfermer dans la
guerre entre impérialisme américain et islamisme politique. Cette guerre de pouvoir se fait toujours au détriment de la vie, de la liberté des populations qu'ils oppriment ou tentent d'opprimer. L'espoir suscité par la révolution tunisienne offre une troisième voie pour ces pays et leurs populations : bâtir une nouvelle forme d'organisation sociale basée sur la liberté, l'égalité, la solidarité et le refus des systèmes de pouvoir et de domination. Dans ce combat, les populations des pays arabes et du monde trouveront toujours les anarchistes pour leur apporter leur soutien et leur aide.
À nous tous d'apporter tout le soutien nécessaire à ces luttes, à faire pression sur les intérêts des gouvernements et des patrons et de prolonger cette vague de contestation révolutionnaire.
Fédération anarchiste
relations-internationales@federation-anarchiste.org
Le Monde Libertaire n° 1620 du 27 Janvier au 2 Février 2011
Le Monde Libertaire n° 1620 du 27 Janvier au 2 Février 2011
« Il n'existe pas d'autre voie vers la solidarité humaine que la recherche et le respect de la dignité individuelle. »
Pierre Lecomte de Nouÿ
Sommaire
Actualité
En une : Tunisie, l’éveil du doute, Mohamed, page 3
Le Pen, bis repetita, P. Schindler, page 4
L’Autruche truchonne, F. Ladrisse, page 5
Des brèves, un strip, 6
Élèves évalués et débilité ministérielle, le CNRBE, page 7
Il était une fois la JAPD, Germinale, page 8
Arguments
Consultants consternés, N. Potkine, page 9
Fripouille présidentielle, J. Langlois, page 10
What is WikiLeaks ? E. Vilain, page 11
Musique et société
En avant le blues féministe, Pascal, page 13
Histoire
Léon Tolstoï, deuxième partie, R. Rocker, page 15
Lecture & cinéma
Dadounisation de l’éros, M. Giraud, page 19
Pour un anarchisme réfléchi, A. Bernard, page 20
Mouvement
C’est pas du cinoche, Bibo, page 21
Chronique hebdo évolue, Sophie, page 21
La plus érudite des radios, 22
L’agenda vous agende, 23
Editorial
La rentrée scolaire de janvier 2011 dans l'Éducation nationale, c'est 60 000 bambins de plus et 16 000 postes en moins. Des classes surchargées, des profs surmenés, une transmission des savoirs tronquée et inévitablement bâclée, des élèves paumés. C'est cela, en 2011, la politique du gouvernement en matière d'éducation. Un sabotage à peine voilé d'un système public dont l'État voudrait bien se débarrasser, soucieux de faire quelques économies et de remplir un peu plus la tirelire porcine (entendez, « la police »). Abandonner les écoles au profit des commissariats, diminuer le nombre de profs pour augmenter celui des flics, remplacer les tableaux et les cahiers par les matraques et les menottes, et les sonneries d'école par les sirènes de la police, c’est ça, la (vieille) politique actuelle (). Et cette chute libre de l'effectif enseignant n'est pas le seul aspect du saccage gouvernemental du système scolaire et universitaire publique. Pensez donc à ces évaluations ridicules et complètement inadaptées auxquelles sont désormais soumis les gosses de CM2, à la présence de flics dans les enceintes scolaires, aux privatisations des universités (LRU et compagnie), etc. Il a toujours été plus simple de former des professionnels du tonfa que des enseignants. Il a toujours été plus simple, surtout, de gouverner des ignorants.
Du coup, ça grogne dans les cours de récré. Évidemment. Heureusement, même. Autrement, ce serait flippant. Les syndicats enseignants appellent à la mobilisation. Mobilisation qui, pour le moment, ne s'est traduite que par une journée de manifestations dans toute la France, la semaine dernière, et un boycott des voeux présidentiels au « monde de l'éducation et de la culture » par les syndicats FSU et Unsa... C'est bien gentillet, tout de même. Il faudrait peut-être penser à la grève. À la quoi ? La grève. Hein ? L'arrêt de travail. Sans ça, aucun espoir de voir les choses changer. Pire, tout porte à croire que ça ne fera même qu'empirer. Car le but ultime de toutes ces attaques est bien de liquider définitivement – du moins de réduire considérablement – le système scolaire public. C'est pas tant qu'on l'admire ou qu'on l'aime, ce sytème. Disons que c'est « le moins pire » et qu'au point où on en est le laisser crever laisserait présager le pire pour la suite. Et puis, après tout, c'est peut-être aussi le moment – plus qu'un autre – de faire valoir nos conceptions, en tant qu'anarchistes, de l'éducation et de la transmission des savoir, et de leurs indissociables dimensions émancipatrices.
Le Monde libertaire, hebdomadaire de la Fédération anarchiste, adhérente à l' Internationale des fédérations anarchistes
Chaque jeudi en kiosque, 24 pages d'actualités en couleurs vues par les anarchistes pour deux euros cinquante
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5, rue Marulaz
25000 Besançon
Ouverte le mercredi de 16h00 à 19h00
Et le samedi de 15h00 à 19h00
Vente à la criée le dimanche matin sur le petit marché de Battant
S’unir pour la défense des droits de tous !
Salarié(e)s en CAE, CUI, CDD, CDI, etc.
S’unir pour la défense des droits de tous !
La CGT ADDSEA a, en avançant et en
défendant la revendication de garantie de
réemploi et la transformation en CDI des
contrats précaires de nos collègues en CAE,
CUI, CDD ou autres, toujours été attentive à la
situation de ces salarié(e)s. De la même façon
que notre syndicat défend les travailleuses et
travailleurs de l'ADDSEA quelque soit leurs
métiers (ouvriers, personnel administratif,
travailleurs sociaux ou cadres techniques), nous
sommes aux côtés des salariés qu'ils soient en
CDI ou en contrats précaires.
A deux reprises, la CGT ADDSEA est intervenue auprès de la direction
générale pour des anciens salariés en CAE qui n'avaient pas reçus
leur indemnité de dimanches et jours fériés. Dans ces deux affaires,
ces salariés avaient travaillé tous les dimanches, contrairement à ce
que stipule la convention collective, et c'est donc pour plusieurs
centaines d'heures que ces indemnités n'ont pas été versées. Une
chose est claire : cette indemnité (aujourd'hui de 7,48 euros de l'heure)
est, à l'ADDSEA, due à tous les salarié(e)s, quelque soit leur métier ou
leur contrat, lorsqu'ils sont amenés à travailler les dimanches ou les
jours fériés.
Si vous travaillez à l'ADDSEA en CAE, CUI ou toute autre forme de
contrat et que vous ne touchez pas cette indemnité ou si vous avez
travaillé à l'ADDSEA entre 2006 et 2011 et que vous n'avez pas eu
cette indemnité, n'hésitez pas à contacter la CGT ADDSEA pour que
nous fassions valoir vos droits.
CGT ADDSEA : cgt.addsea@gmail.com
http://cgtaddsea.wordpress.com/
Plaidoyer pour
La révolution technologique, une fois qu’elle a écrasé l’autorité traditionnelle, a été contrainte de promouvoir une nouvelle forme d’organisation sociale présidant à l’exploitation des hommes.
Cette forme nouvelle que nous voyons apparaître ici et là, ne peut être qu’une dictature technocratique, forme nouvelle du fascisme.
Dans les états à traditions démocratiques, comme le nôtre, le fascisme technocratique utilisera de préférence le conditionnement psychologique continu, insidieux, invisible, plutôt que la
violence nue qui risque de réveiller trop tôt le dormeur anesthésié.
C’est l’expérience de pensée de la grenouille. Plongez une grenouille vivante dans de l’eau chaude, d’un coup de patte elle quittera le milieu hostile. Plonger la même grenouille dans une eau à
température ambiante et augmenter la température de manière adiabatique, la grenouille ne quittera pas ce milieu et mourra de façon certaine.
Cette allégorie traduit ce qu’on appelle l’habituation. Il est impossible que vous n’ayez jamais constaté ce phénomène à échelle humaine.
Comment créer l’habituation au niveau de l’entreprise par exemple ? en substituant le système de force par un système de séduction. La rentabilité folle exigée par les entreprises pour générer
toujours plus de dividendes aux actionnaires a réussi à dépasser les contradictions économiques, même si le développement à l’échelle mondiale révèle son instabilité.
La crise du capitalisme financiarisé est d’abord idéologique et sociale.
L’idéologie technocratique de la rationalité est le rempart ultime de la société libérale.
Le discours capitaliste, à travers idéologie technocratique, est à la fois un masque de la réalité et un instrument d’homogénéisation sociale.
Quel objectif à ce discours ? Gagner l’adhésion des salariés à une finalité imaginaire, celle d’une société où la lutte des classes serait, paraît-il, dépassée.
Aujourd’hui, les possédants, le patronat, les financiers, les actionnaires et les politiques ont réussi dans les faits à mettre à leur service la plus grande part des prétendus intellectuels. Ces
serpillères du pouvoir alimentent la machine en renouvelant dans sa forme, l’idéologie de domination.
Luc Ferry, médiocre philosophe et ectoplasmique ministre de l’éducation nationale sert un discours de consensus fondée sur des réalités judéo-chrétiennes. Alain Finkelkraut, lui aussi mauvais
philosophe, pose de faux problèmes pour alimenter, sous le sceau de la réflexion sociale, une logorrhée destinée à endormir la révolte justifiée d’un peuple éreinté. Ils sont pléthore ces
intellectuels ralliés à un pouvoir qui leur dicte la destination : leur profit pour le pouvoir.
Il faudra bien admettre qu’en dehors d’une prise de conscience collective guidée par la contingence, on ne pourra espérer aucun éclairage de ces valets du pouvoir.
Il faudra bien admettre que seule la violence comme exercice nécessaire de la reconquête de nos libertés, de notre conscience collective ainsi que notre dignité, est la seule réponse possible à
la violence quotidienne des institutions.
Il faudra bien admettre ce que Sartre disait : «La violence n’est pas un moyen parmi d’autres d’atteindre la fin, mais le choix délibéré d’atteindre la fin par n’importe quel moyen.».
Il faudra bien admettre, rapidement, que le tenants du pouvoir nous mènent à une mort certaine. Ce qu'on appelle violence, ce n'est rien. La séduction est la véritable violence.
Il faudra bien admettre que nous sommes tout et qu’ils ne sont rien.
Il faudra bien admettre que c’est dans la manipulation orchestrée de nos consciences qu’ils assoient leur pouvoir et qu’ils nous tuent.
Il faudra bien admettre en préambule de toute autre réflexion que leur prétendue démocratie n’est pas la nôtre, et que notre monde reste à inventer.
Il faudra admettre que leur justice n’est plus la nôtre, qu’elle s’est endormie dans le lit de la honte dressé par le pouvoir.
Il faudra admettre que quelques voix commencent à s’élever dans cette nuit poisseuse d’un pouvoir suintant la haine et la médiocrité. Dans « Naufragés du Fol Espoir », Ariane Mnouchkine dit : «
Dans ce krach de 2008, ce n'est pas l'argent qui est en cause : c'est l'avidité, le mépris de l'autre. C'est le cœur froid et l'ignorance, l'absence totale d'esprit de responsabilité et de
culpabilité des financiers, et le manque de pédagogie de la part des hommes politiques. C'est indigne. »
Gowitt
En Iran comme ailleurs :
En Iran comme ailleurs :
Libération de tous les prisonniers politiques !
Abolition de la peine de mort !
Depuis le 1er janvier 2011, ce sont déjà des dizaines de personnes qui ont été exécutées en Iran. L'AFP, dans
une dépêche datée du 24 janvier, indiquait qu'il y avait, en moyenne, deux exécutions par jour depuis le début de
l'année. On compte parmi ces victimes plusieurs prisonniers politiques comme Hossein Khezri pendu le 15 janvier
ou Jafar Kazemi et Mohammad Ali Hajaghaei exécutés le 24 janvier.
Des dizaines de prisonniers politiques ont été condamnés à mort, leur exécution est imminente, comme pour
Habibollah Latifi et Zahra Bahrami. De nombreux prisonniers politiques ont eu de lourdes peines, comme
l'avocate Nasrin Sotoudeh qui a été condamnée à 11 ans de prison et à 20 ans d'interdiction d'exercer et de
quitter le pays, Behnam Ebrahimzadeh, militant ouvrier d’une usine de tuyaux en polyéthylène, condamné à 20 en
prison et à 10 ans d’interdiction d’activités sociales, alors que, par exemple, Reza Rakhshan, dirigeant du
syndicat des travailleurs de l’usine de sucre de canne d’Haft Tapeh, est emprisonné depuis décembre et que
Mansoor Oussanlou, Ebrahim Madadi, Reza Shahabi et Gholamreza Gholamhosseini, militants du syndicat des
travailleurs de la compagnie de bus de Téhéran, sont toujours en prison.
Les exécutions et la répression ont toujours pour le régime islamique en Iran son principal outil de survie ces 32
dernières années.
Ce n'est pas une coïncidence qu'avec l'actuelle montée de la pression du peuple iranien contre le régime,
qu'alors que l'exemple de la Tunisie a montré que le peuple pouvait chasser les dictateurs, les exécutions de
prisonniers politiques et la répression contre des militants et la population en général s'intensifient.
Ce carnage n'a qu'un seul but : terroriser et pousser au silence le peuple d'Iran et assurer la survie du régime.
Cette vague d'exécutions et de répression va continuer à moins que nous y mettions fin. La solidarité
internationale avec la population d'Iran contre le régime islamique peut permettre de renforcer la pression pour
empêcher de futures exécutions. Dans le passé, les protestations internationales ont pu libérer des prisonniers
politiques et stopper des exécutions, comme l'a encore montré l'exemple récent de Sakineh.
Stop aux exécutions en Iran ! Tous les prisonniers politiques doivent être
libérés !
Samedi 29 janvier 2011, journée de protestation internationale contre la
peine de mort et pour la libération des prisonniers politiques en Iran.
A Besançon, rassemblement le samedi 29 janvier à
15 heures Place du 8 Septembre.
A noter qu'à 13 heures, Place du 8 septembre aussi a lieu un rassemblement de
soutien à la révolution en Tunisie : à bas les tyrans, de Tunis à Téhéran !
Iran Solidarité
Contact : cgt.addsea@gmail.com— http://iransolidaritebesac.wordpress.com/
Soutenu par : Les Alternatifs, CGT ADDSEA, Europe Ecologie – Les Verts, FSU, nitiative
Communiste-Ouvrière, Fédération Anarchiste, Parti Communiste-Ouvrier d'Iran, SUD Santé
Social.
LA REVOLUTION DU PEUPLE TUNISIEN EST EN DANGER
CENTRE D’INFORMATION ET DE DOCUMENTATION SUR LA TORTURE CIDT-TUNISIE
Association de citoyens du monde pour le droit des Tunisiens à ne pas être torturés
Membre du Réseau SOS-Torture de l’OMCT-Genève
LA REVOLUTION DU PEUPLE TUNISIEN EST EN DANGER
Depuis la fuite du général Ben Ali le 14 Janvier, les manœuvres intérieures et extérieures pour faire avorter la Révolution : des caciques de l’Ancien régime tentent de former un gouvernement où ils accaparent tous les postes clés : intérieur, défense, affaires étrangères, finances…
Autour de la Tunisie, l’hostilité de certains milieux outre-méditerranée et de la part du l’Ubu libyen font peser sur la révolution naissante un danger certain. Le peuple Tunisien est dans la rue depuis la formation de ce gouvernement fantoche. Il est capable de défendre ses acquis. Mais nous pouvons lui apporter un soutien précieux.
En conséquence, nous appelons à un vaste rassemblement
SAMEDI 29 JANVIER 2011 à 13h
Place du 8 Septembre à Besançon
Nous voulons que vous nous rejoigniez dans notre rassemblement, nous voulons une Tunisie meilleur et nous le crions au monde entier. La section de Besançon du Parti Communiste nous soutien.
L'indignation ne suffit pas: Résistance
Evacuation de passagers protestant contre une expulsion
http://www.rue89.com/2011/01/25/video-evacuation-de-passagers-protestant-contre-une-expulsion-187276
Centrale sous-marine
Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 875 associations agréée pour la protection de l'environnement
http://www.sortirdunucleaire.org/
Communiqué de presse du 25 janvier 2011
Centrale sous-marine : la filière nucléaire coule à pic
Sur le modèle de ses sous-marins nucléaires, DCNS (anciennement Direction des Constructions Navales) envisage de développer une centrale nucléaire sous-marine de 12 000 tonnes. Présentée comme
"fiable et sûre", elle pourrait suffire à alimenter une ville de 100 000 à un million d'habitants. Après la centrale nucléaire flottante russe, la centrale sous-marine française... Quel sera le
prochain délire de l'industrie nucléaire mondiale ?
Actuellement, avec du combustible enrichi à 4 %, on recharge une centrale tous les 18 mois. Avec une centrale sous-marine, il faudrait "améliorer" le combustible pour avoir un intervalle de
rechargement de l'ordre de 4 ans. Enrichir davantage le combustible, c'est multiplier les déchets (uranium appauvri). Et toute centrale fonctionnant à l'uranium génère du plutonium, encore plus
dangereux. Comment une telle structure serait contrôlée ? Comment s'organiserait la maintenance ? Que fera-t-on des déchets ?
Une centrale sous-marine, pour être opérationnelle et alimenter la côte par câble, devrait être placée sur des hauts-fonds. Elle serait donc sensible aux tempêtes et courants marins. À quelques
kilomètres des côtes, elle va réchauffer l'eau de mer et rejeter de la radioactivité, qui sera largement disséminée. En effet l'eau est un élément dans lequel la radioactivité se disperse
facilement.
La volonté de DCNS de développer des centrales insensibles au risque terroriste révèle, en creux, la vulnérabilité criminelle des équipements actuels : aucune centrale ne résisterait à un
attentat de type "11 septembre". Le risque zéro n'existant pas, on peut s'interroger sur l'impact qu'aurait déjà le naufrage d'un supertanker sur une future centrale nucléaire sous-marine.
Après les échecs répétés de l'EPR, l'industrie nucléaire est aux abois. Tout comme la campagne publicitaire scandaleuse d'AREVA, ce projet de réacteur sous-marin n'est qu'une tentative désespérée
pour faire croire que la filière nucléaire a un avenir, alors que l'avenir est aux économies d'énergie, à la sobriété énergétique, au développement décentralisé des renouvelables, mais pas au
nucléaire, quelle que soit sa forme.
Contact presse : Daniel Roussée 06 61 97 83 28
Initiative
Un agenda des événements militants qui ont lieu à Besançon et dans la région
vient d'être mis en place (projections films, rassemblements, conférences,...). N'hésitez pas à le consulter, l'alimenter et à diffuser dans vos réseaux!
http://agendamilitant.besancon.over-blog.com/
LE CAC
(Collectif pour des Alternatives au Capitalisme)
Ca y est, c'est voté
Ca y est, c'est voté...................>
> > > A DIFFUSER LARGEMENT ÉVIDEMMENT !>
> > > DANS QUELQUES JOURS CE NE SERA PLUS UN PROJET MAIS UNE VÉRITABLE LOI SCÉLÉRATE AVEC APPLICATION AU 1ER JANVIER 2011. > > > QUAND NOS FACTURES ET CELLES DE NOS AMIS AUGMENTERONT ON NE POURRA PLUS DIRE QUE L'ON NE SAVAIT PAS. |