Casse de la protection sociale
Communiqué de presse du 29 septembre 2010
L'Assurance maladie trahit ses fondamentaux
La direction de l'Assurance maladie ne se contente plus de transférer le remboursement des prestations aux assurances complémentaires et de se dégager de la protection maladie en augmentant le ticket modérateur, elle torpille le 1er principe qui a conduit à sa création. Celui-ci affirmait haut et fort que l'Assurance maladie créait un salaire de remplacement pour permettre aux salariés malades de continuer à vivre grâce aux indemnités journalières. Depuis sa création, l'Assurance maladie vérifie le bien-fondé de ces arrêts maladies par son service médical.
Aujourd'hui, le décret qui transfère cette mission aux employeurs est étendu à toute la France, alors qu'il était en expérimentation dans certains départements. Maintenant, un médecin payé par l'employeur pourra décider du bien-fondé de l'arrêt maladie. Si ce médecin juge l'arrêt non justifié, ce n'est plus la partie de complément de salaire qui n'est plus versé, mais la totalité des indemnités journalières. Le médecin payé par l'employeur devient son exécutant. Que lon ne nous dise pas que la déontologie du médecin est une garantie d'objectivité, car tout le monde sait que le choix du médecin se fait en fonction de sa docilité envers l'employeur.
Ce décret passé en catimini est une véritable régression sociale. Au moment où on transforme la médecine du travail pour la rendre là aussi plus servile, cette dépossession d'une prérogative de l'Assurance maladie confirme, sil en était besoin, la privatisation rampante de la protection maladie, et constitue une atteinte aux droits des salariés. De plus, ce décret est une véritable humiliation envers les médecins traitants qui établissent les arrêts de travail, puisqu'ils seront contrôlés par des médecins qui ne connaissent pas le malade et qui ne peuvent pas garantir leur indépendance.
Le SMG s'insurge contre ce décret et demande, d'une part, aux syndicats de salariés de s'opposer à cette régression sociale et, d'autre part, aux médecins conseils de l'Assurance maladie de leur dire jusqu'où ils iront dans la renonciation à leurs valeurs.
Syndicat de la médecine générale
Opération « VIGIRETRAITES »
Opération « VIGIRETRAITES »
Tous les jours
-du 5 au 12 octobre
-de 17h à 19h
-Place Pasteur
Rassemblement
Discussions- Musique-
Information de la population
Une action organisée par le Comité de Défense des Retraites
www.defense-retraites-besancon.fr
Sortir du nucléaire
Réseau "Sortir du nucléaire", fédération de 883
associations agréée pour la protection de l'environnement
http://www.sortirdunucleaire.org/
Communiqué de presse du 28 septembre 2010
EXCLUSIF : Des notes confidentielles d'EDF attestent de la dangerosité du réacteur EPR et de tous les réacteurs nucléaires en France.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" a reçu ce lundi 27 septembre des documents internes à EDF qui démontrent que la conception et la fabrication d'éléments du couvercle
de la cuve de l'EPR de Flamanville sont de nature à provoquer un accident de type Tchernobyl.
Plus grave encore, selon une note rédigée par le Chef du Département combustibles nucléaires d'EDF en 2001 (1), un accident de type Tchernobyl est possible sur tous les réacteurs nucléaires français. L'EPR est également concerné.
Plusieurs documents EDF démontrent que le nombre de soudures et le type d'acier utilisé dans certaines parties du couvercle de la cuve du réacteur EPR à Flamanville peuvent provoquer une fuite de cette cuve. EDF juge que cette fuite peut, à son tour, dégénérer en un accident de type Tchernobyl. L'acier défaillant et les soudures font partie du système d'arrêt d'urgence du réacteur nucléaire EPR et concernent 89 points d'entrée dans la cuve du réacteur.
Les documents EDF reçus par le Réseau « Sortir du nucléaire » démontrent que les ingénieurs d'EDF ont conçu des parties du couvercle de la cuve de l'EPR qui mettent en péril la sûreté du réacteur EPR et violent, en toute connaissance de cause, la réglementation française (2) relative aux équipements nucléaires sous pression.
Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", la conclusion s’impose : en toute conscience des problèmes, EDF persiste dans une politique qui sacrifie la sûreté aux impératifs économiques ! Au regard des conséquences catastrophiques d’un éventuel accident, cette légèreté est impardonnable.
Failles de conception, toxicité accrue des déchets, atteinte de limites technologiques, vulnérabilité à des attentats (voire au cyber-terrorisme)… Avant la remise par EDF du rapport de sûreté sur Flamanville, le Réseau « Sortir du nucléaire » souhaite rappeler la liste de tous les problèmes du réacteur. En France, en Finlande et ailleurs, il est urgent de mettre définitivement fin au programme EPR, et d’engager la transition vers un futur sans nucléaire.
Lien vers les documents EDF et notre analyse détaillée : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/EPR-revelations2.html
Plus d’informations sur tous les problèmes de l’EPR : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/EPR.html
Communiqué du MLC (Mouvement libertaire cubain)
Ci-joint un communiqué du MLC (Mouvement libertaire cubain) et du GALSIC (Groupe de soutien aux libertaires et aux syndicalistes indépendants à Cuba) face à l'annonce du licenciement de 500 000 travailleurs du secteur public approuvé par le syndicat officiel CTC .
P.S. : En prime une lettre, trouvée sur le site de la CGT française, exprimant un soutien à "lesprit de rébellion des travailleurs et des étudiants français" envoyée (en 2006) à Bernard Thibaud... par le CTC !
NOUVELLE TRAHISON DES TRAVAILLEURS CUBAINS PAR LA CTC
Communiqué commun MLC (Mouvement libertaire cubain) – GALSIC (Groupe de soutien aux libertaires et aux syndicalistes indépendants à Cuba)
Le journal Granma, organe officiel du Parti communiste de Cuba, a publié le 13 septembre dernier, une déclaration (1) de la Centrale des travailleurs de Cuba (CTC), dans laquelle le syndical officiel lui-même se charge de publier, de justifier et de défendre les mesures d’ajustement au niveau du travail décidées par l’État cubain “en correspondance avec le processus de mise à jour du modèle économique et des prévisions économiques pour la période de 2011-2015”. Parmi ces mesures, des lignes directrices sont fixées, elles prévoient pour l’an prochain “le licenciement de plus de 500 000 travailleurs dans le secteur public et en parallèle leur renvoi vers le secteur non-étatique”.
Après la réponse (qui n’a rien d’étonnante) de Fidel Castro à la question d’un journaliste yankee, où il avouait que “le modèle cubain ne fonctionnait pas à Cuba”, a été publiée la déclaration honteuse et cynique de la CTC annonçant, justifiant et défendant le licenciement d’un demi-million de travailleurs cubains, mesure décidée unilatéralement par le gouvernement du Président-Général Raúl Castro. Il est évident aujourd’hui que les Castro renoncent au “socialisme”, mais pas au pouvoir. Et que, pour se maintenir au pouvoir, ils sont déterminés à mettre en œuvre une politique économique de plus en plus ouvertement capitaliste.
Pour ceux qui croyaient encore, que le régime castriste était en train de construire une révolution socialiste et que la mission de la CTC consistait à défendre les travailleurs cubains, il est temps de confronter leur crédule naïveté avec la dure réalité. Une réalité, qui nous l’espérons, leur permettra de reconnaître que le “socialisme” castriste n’est rien de plus qu’un capitalisme d’État, et la CTC la forme la plus misérable et brutale du syndicalisme jaune au service de la classe dominante à Cuba.
Nous n’avons pas été surpris par cette nouvelle trahison de la nomenclature syndicale castriste. Depuis de nombreuses années, nous dénonçons la farce syndicale que les travailleurs cubains subissent. Mais, aujourd’hui, la démagogie “classiste” et “révolutionnaire” de la CTC est mise au grand jour, ainsi que sa véritable fonction de contrôle et d’asservissement de la classe ouvrière cubaine. D’où, les réactions de colère et accusatrices des travailleurs cubains qui crient (2) aux quatre vents leur déception et leur dégoût face à ce “syndicalisme” d’État, véritable courroie de transmission du pouvoir.
Pour un syndicat autonome, indépendant, combatif et au service des travailleurs cubains !
Pour le socialisme libertaire !
Pour Cuba libre et libertaire !
Octobre 2010
MLC (Mouvement libertaire cubain)
GALSIC (Groupe de soutien aux libertaires et aux syndicalistes indépendants à Cuba)
(2) http://www.kaosenlared.net/noticia/dudas-sobre-medio-millon-cubanos
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POLÉMICA CUBANA
Pour en savoir plus sur les changements qui interviennent à Cuba, consulter le site d'information "Polémica cubana". Ce site est alimenté par un collectif d’individus réunis autour d’un objectif : donner à connaître le nouveau panorama social et culturel, alternatif, contestataire, qui se dessine aujourd’hui dans l’île où des groupes informels de jeunes artistes, musiciens, universitaires, se regroupent et se retrouvent autour de discussions, de lectures, de manifestations à caractère culturel, de happenings… indépendamment des structures officielles. Ces formes de contestation là n’intéressent évidement pas les grands médias occidentaux, …ni les médias du régime qui préfèrent ne pas en parler.
Texte trouvé sur le site de la CGT française :
Cher camarade,
Nous avons suivi avec beaucoup d’attention la situation en France au cours des derniers jours, alors que les travailleurs, conduits par leurs syndicats, et les étudiants se sont élevés contre le
nouveau contrat de travail pour les jeunes.
Les grandes mobilisations organisées en ce moment par l’héroïque peuple français, nous rappellent les journées historiques de 1968 et expriment bien l’esprit de rébellion des travailleurs et des étudiants français en lutte pour leurs droits conquis de haute lutte.
Recevez, de la CTC et des syndicats cubains, toute notre solidarité. Nous sommes à vos côtés dans ces heures de lutte pour le droit sacré des jeunes à un emploi digne et permanent.
Salutations fraternelles
Pedro ROSS LEAL
Secrétaire général
La Habana, 28 de Marzo de 2006
Co. Bernard Thibault
Secretario General CGT
Nouveau numéro de Divergences
C'est la rentrée (depuis un mois ou presque...), voici un nouveau
numéro de Divergences, la Revue Libertaire en ligne.
Bonne lecture
RÉSISTANCES…RÉFLEXIONS…
Nous sommes tous des nomades
Un moment de frayeur et de doute
L’écologie antiterroriste, un problème épineux
Le Colloque de Bristol
La deuxième mort de José Peirats
Je quitte la CNT
Retour à Belleville
L’effet Lucifer
Je sais tout sur vous
Le sujet dans le capitalisme d’aujourd’hui
INTERNATIONAL
Mexique. Ostula, le droit de vivre
Cuba. Le retour de Fidel
Cuba. Blog libertaire
Paris-Dakar
La culture en Italie aujourd’hui
France. Procès de 4 militants le 16 septembre à Tours
*UN GUIDE MÉCHANT (ET PARFOIS MOCHE) DE PARIS*
Le dessin du jour par Luc Arnault
La rentrée 2010 est-elle une rentrée sociale ? Affaire de point de vue diront certain-es… Comme pour le décompte de manifestant-es ! Contre les discours racistes et la xénophobie d’État, dont la campagne anti-Roms est une illustration abjecte, la mobilisation était au rendez-vous le 4 septembre dernier. La novlangue et l’agitation sécuritaire, bien qu’employées à outrance, ne semblent plus faire des adeptes aussi empressés… La lune promise lors d’élections ferait-elle moins recette ?
Les initiatives de soutien aux sans papier-es se poursuivent ; dans les manifestations, plus nombreux sont les slogans revendicatifs et les critiques contre les réformes imposées au pas de charge par un gouvernement cynique et au service des financiers et des patrons… Les "affaires" ne passent pas aussi facilement à la trappe et la mobilisation contre la réforme des retraites soulève des protestations plus fortes.
Dans ce numéro de Divergences (quelque peu retardé), nous avons tenté témoigner de cette ambiance et des élans de critiques vis-à-vis d’un système qui s’emballe.