mardi 19 octobre
RETRAITES
Grève et manifestation
mardi 19 octobre - départ 14h Place de la Révolution
Nous appelons tou-te-s nos militant-e-s et sympathisant-e-s à nous rejoindre dans le cortège libertaires.
Cherchez les drapeaux noirs
Nous comptons sur vous pour être présents sous les drapeaux
noirs (d'ailleurs, emmenez le vôtre !).
Faites passer le message autour de vous !
Groupe Proudhon de la Fédération Anarchiste
Le Monde Libertaire n° 1608 du 14 au 20 Octobre 2010
Le Monde Libertaire n° 1608 du 14 au 20 Octobre 2010
« Si les singes avaient le talent des perroquets, on en ferait volontiers des ministres. »
Nicolas de Chanfort
Sommaire
Oui, on continue! J.-P. Levaray, page 3
La protestation se durcie, Julien, page 4
Archimerde, Laurent, page 5
L’Autruche a dit, F. Ladrisse, page 5
Les brèves, 6
Le salon de l’auto envahi, J.-P. Germain, page 7
Les soins interdits aux étrangers pauvres, , page 7
Enfants fichés, inspecteur zélés, le CNRBE, page 8
À cheval sur les principes, Patrice, page 9
No Border, entre le marteau et l’enclume, V. Benito, page 10
Bons baisers d’Inde, A. Roy, page 11
J’ai le coeur qui fait boum, N. Potkine, page 14
Détruisons les préjugés, Paco, page 15
La fivete du samedi soir, M. Silberstein, page 16
Austro-Katho, J. Segal, page 16
L’exil en polémique, S. Gurucharri et T. Ibañez, page 17
Hors-la-loi presque hors-la-loi, H. Hurst, page 20
Réappropriation ouvrière à l’écran, I. Tillou, page 20
Vie du mouvement, 21
Voix libertaire, 22
S’instruire, s’amuser, applaudir…, page 23
Editorial
« L’action directe dégage l’être humain de la gangue de passivité et de non-vouloir, en laquelle tend à le confiner et l’immobiliser le démocratisme. » Récemment, la CGT Goodyear semble s’être souvenu de ce vieil adage – écrit en son temps par l’anarchiste Émile Pouget, fondateur du syndicat précité - en s’en allant manifester leur colère chez les Versaillais du Salon de l’automobile, le 8 octobre dernier.
Les grands médias ont joué aux trois singes -aveugle, muet et sourds –, histoire de ne pas donner de mauvaises idées au reste du mouvement social. C’est dire qu’envahir le salon des capitalos de l’auto, ça change des manifs pantouflardes et des grèves journalières. Ça témoigne aussi d’une certaine radicalisation de la contestation actuelle qui commence enfin à s’émanciper de la camisole bureaucrate des grandes centrales syndicales et qui pourrait bien aboutir à cette grande grève générale que le mouvement ouvrier s’acharne tant à construire.
Cette semaine s’est vue comblée par de multiples préavis de grèves illimitées pour le 12 octobre, au grand dam de certains dirigeants syndicaux qui, malgré l’ambition de la base, s’évertuent encore à repousser pareille idée. À ce propos, Bernard Thibault remporte la palme, affirmant qu’une telle grève « ne correspond pas à la pratique par laquelle on parvient à élever un niveau de rapport de force ». Sans doute les pique-niques syndicaux y contribuent plus largement… De son côté, l’État fait mine de ne pas perdre la tête, et préfère davantage polémiquer sur le nombre de manifestants que sur les véritables enjeux de cette réforme.
Toujours en est-il que le mouvement social s’amplifie et commence à prendre conscience que d’autres pratiques, plus directes et radicales, sont nécessaires pour venir à bout de la réforme gouvernementale. Le 12 octobre nous dira ce qu’il en est et, lorsque vous lirez ces quelques lignes - a priori 14, peut-être aurons-nous une économie paralysée et un gouvernement apeuré, tandis que nous travaillerons tous ensemble - travailleurs, usagers, consommateurs - à reprendre en main notre et à construire une nouvelle été.
Le Monde libertaire, hebdomadaire de la Fédération anarchiste, adhérente à l'Internationale des fédérations anarchistes
Chaque jeudi en kiosque, 24 pages d'actualités en couleurs vues par les anarchistes pour deux euros
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5, rue Marulaz
25000 Besançon
Ouverte le mercredi de 16h00 à 19h00
Et le samedi de 15h00 à 19h00
Vente à la criée le dimanche matin sur le petit marché de Battant
Manif du 16 octobre
RETRAITES :
MANIFESTATION SAMEDI 16 OCTOBRE
14h00 parking Battant
Parcours : Battant / gare / Bd en direction pont Canot / Les quais vers battant / Pont Battant / centre ville / préfecture / pour finir devant l'hôpital St Jacques.
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Groupe Proudhon de la Fédération Anarchiste
la grève générale c'est le moyen pour gagner !
Pour mettre à la retraite l'État et le patronat,
la grève générale
c'est le moyen pour gagner !
Enfin ça pousse ! Après plusieurs mois de mobilisation contre la réforme scélérate Sarkozy-Woerth encadrée dans des journées d'actions carrées, le mouvement social ne s'est ni essoufflé, ni résigné, mieux, il aborde enfin cette journée de grève du 16 octobre avec de nouvelles et réelles perspectives d'amplification et de généralisation de la lutte. Ainsi les
préavis reconductibles se multiplient (SNCF, RATP, EDF, GDF Suez, Air France, fonction publique, marins, ports, raffineries, pétrochimie, collectivités locales, hôpitaux, impôts, transports urbains, la Poste, France Telecom, Equipement, routiers...), tandis que les étudiants et les lycéens conscients de l'avenir de chômage et de misère que leur prépare la
contre-réforme sur les retraites se mobilisent massivement. Le gouvernement qui affiche une unité et une détermination de façade ne peut cacher sa fébrilité, conscient qu'il est de la détermination des grévistes et manifestants et d'un embrasement social très proche.
Les bureaucraties syndicales, engluées et compromises par l'accord sur la représentativité syndicale et leurs financements par l'État, ont tenté d'entraver et de retarder au maximum le développement d'un mouvement reconductible interprofessionnel en multipliant les journées d'action, espérant que Sarkozy leur accorde les quelques miettes permettant une sortie « négociée » et « honorable » du conflit. On peut d'ors et déjà parier que dés que la porte des négociations s'ouvrira, les partisans de l'accompagnement « à la recherche d'une piste d'atterrissage » (Canard enchaîné du 29 septembre) s'y engouffreront aussitôt. Seulement la rue a clairement exprimé son refus en bloc de la réforme tout comme des pseudo négociations. Les grévistes et les manifestants sont conscient que cette nouvelle réforme anti-sociale est une escroquerie, un véritable hold-up sur nos futures pensions, et la promesse de lendemains toujours plus difficiles. La menace étant clairement identifiée, il s'agit désormais de créer le rapport de force nécessaire à la victoire et ne pas détourner nos efforts dans les impasses électorales et parlementaires vers lesquelles nos habiles politiciens et bureaucrates ne manqueront pas de nous diriger.
Espérer des prochaines élections de 2012, c'est se condamner aujourd'hui à l'inaction et donc à une victoire certaine du gouvernement et du Capital, c'est une fois de plus demain se résigner à de cruelles désillusions, qui pouvant croire que la « gôche » au pouvoir s'attaquera concrètement aux inégalités et à l'injustice sociale ? Les exemples grec et espagnol démontrent encore une fois que la gauche n'a rien à envier à la droite lorsqu'il s'agit de brider les salaires, détruire les acquis sociaux et démanteler les services publics pour satisfaire les exigences du FMI (merci DSK) et de la finance internationale.
Le 16 octobre et au delà nous avons enfin l'occasion de construire tous et toutes ensemble une grève reconductible et interprofessionnelle. Mais pour être certain de ne plus être trahi comme en 2003 lors de pour la première bataille des retraites, ou en 2007 lors de la contre-réforme des régimes spéciaux, nous devons rester maître de nos luttes. Pour cela, nous devons nous organiser à la base, dans les assemblées générales souveraines, dans des comités de grève élus sur la base de mandats impératifs et révocables, fédérés localement puis régionalement et rester constamment vigilant. Le blocage de l'économie, notamment des transports routiers, ferroviaires et maritimes, est le moyen le plus rapide et le plus efficace pour faire capituler le gouvernement.
Le retrait de la contre-réforme Sarkozy-Woerth est une victoire à portée de main si l'on veut bien s'en donner les moyens, elle mettrait un terme à une succession ininterrompue d'attaques antisociales passées ou à venir (déremboursement des médicaments, gel des salaires...) et liberticides (stigmatisation des Roms, déchéance de la nationalité, « guerre » contre les « quartiers »...). Mais le maintien du statu quo ne pourra nous satisfaire. Le système par répartition est bien entendu à défendre et à conserver mais il maintient aussi les inégalités entre les classes, les sexes et les salaires. Pour nous anarchistes, l'abolition du salariat et la conquête de la véritable égalité économique et sociale sont les conditions indispensables à la construction d'une société de justice et de solidarité. Pour cela, la grève reconductible et interprofessionnelle ne suffira pas, la grève générale expropriatrice et gestionnaire est bien pour nous le préalable à la plus que jamais nécessaire révolution sociale et libertaire.
Fédération anarchiste
groupe Proudhon c/o CESL ; BP 121 ; 25 014 Besançon cedex
Rassemblement contre le racisme d'état
Rassemblement contre le racisme d'état
Samedi 16 octobre à 16h30 Pont Battant
pour le retrait du projet de loi Besson
(après la manif pour les retraites)
Mexique : Liberté pour notre compagnon Victor Herrera Govea !
Mexique : Liberté pour notre compagnon Victor Herrera Govea !
Nous nous souvenons que, en 1968, à quelques jours de l’imposition des Jeux olympiques, le gouvernement de Gustavo Díaz Ordaz et son ministre de l’Intérieur, ont brutalement réprimé la révolte estudiantine, en laissant plus de 300 jeunes assassinés par l’armée, 700 blessés et 6000 arrestations.
Nous nous souvenons de l’impunité qui a suivi et persiste aujourd’hui, alors que l’État protège les responsables du massacre et qu’aucun d’entre eux
n’a payé devant la justice.
Nous nous rappelons des mensonges du gouvernement, quand il a accusé les étudiants d’avoir provoqué l’armée. 42 années plus tard, le sang et les larmes sont encore remplis de douleur.
Parce que l’impunité gangrène la justice, parce que le pouvoir efface l’histoire, parce qu’on oublie le meurtre et la prison, pour tout cela, Víctor Herrera Govea, anarchiste et adhérent à
l’Autre Campagne, a décidé de participer à la marche du 2 octobre 2009. Pour ne pas oublier les massacrés, disparus et emprisonnés de 1968. Il est sorti dans la rue, comme les jeunes de cette année-là, pour crier "Ya basta !".
Mais ce jour-là, Víctor a reçu coups, agressions et tortures de la part de CRS et de policiers de la ville de Mexico.
Nous nous souviendrons de cette manifestation et commémoration pour son fort dispositif policier et la forte répression du gouvernement de Marcelo
Ebrard.
Nous n’oublions pas le 2 octobre ! Et en vue de l’étape finale du procès, nous nous
unissons au cri de justice du Comité pour la liberté de Víctor Herrera Govea.
Aujourd’hui comme hier, le processus juridique est plein d’irrégularités. Víctor a été frappé, torturé, détenu sans mandat d’arrêt, sans qu’il n’y ait de flagrant délit et sans aucune preuve de
sa culpabilité. Il a ensuite été placé en détention provisoire, qui s’est prolongée pendant plus de 10 mois.
Il existe des témoignages et des vidéos qui prouvent son innocence, et malgré ça Victor est encore privé de sa liberté.
Les groupes signataires de cette lettre exigent du juge Celia Marin Sasaki de prononcer un non-lieu dans le cas de Víctor Herrera Govea, pour la simple raison que son accusation repose uniquement
sur les déclarations des policiers, qui se sont révélées fausses et contradictoires.
Ya basta d’impunité ! Ya basta de criminaliser les militants sociaux ! Nous exigeons la liberté pour le compagnon Victor Herrera Govea !
Dans nos pays, nous diffusons l’information sur cette affaire, et nous effectuerons des actions pour obtenir la liberté du compagnon.
Nous ne sommes pas tous là, il manque les prisonniers !
A l’appel de :
Plataforma vasca de solidaridad con chiapas (País Vasco) Confederación General del Trabajo,CGT (Estado español) Les Trois Passants (Francia)
Secretariado Internacional de la CNT (Francia) Asociacion Solidarita (Corsica) Comite de Solidaridad con los Indigenas de las Americas, CSIA
(Francia) Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte, CSPCL (Paris) Grupo de Apoyo a Leonard Peltier, LPSG (Francia) Asociacion Ya Basta (Italia) Grupo IRU (Estado español) La
Unión Mexicana Suiza (UMES) de Zürich (Suiza) Revisostioneles Acticon Anarssite, Estambul (Turquía) El Comité de Solidaridad con los Pueblos - Interpueblos (Cantabria-España) Fuga Em Rede Galiza
(Estado español) Colectivo
zapatista marisol Lugano (Suiza) Colectivo ALANA (Solidaridad - Resistencia - Dignidad), Grecia Nodo Solidale (Roma-Italia y México)
Pour plus d’information : http://liberonsles.wordpress.com/campagnes-pour-la-liberte/
Le Groupe Americas du Secrétariat international de la CNT
Demande de soutien
Demande de soutien
Dans le cadre de la demande de soutien que lui a formulé la casa Marulaz, le RBEA (association
qui cherche des locaux à mutualiser pour des associations) a demandé à rencontrer la mairie pour envisager avec elle quel pourrait être l'avenir du lieu. En accord avec les occupants actuels,
l'objectif est d'obtenir la signature un bail précaire sur ces locaux qui peuvent accueillir un certain nombre de ces projets recensés par le RBEA et qui restent en souffrance en attendant les
possibilités qui s'ouvriront peut-être en 2014. Il est en effet difficile d'imaginer attendre tant d'années sans passer par aucune forme d'expérimentation; le temps de la mairie n'est pas le
notre et une si longue attente peut pour nombre d'entre nous s'apparenter à une condamnation. L'existence d'un tel lieu est pour nous également un moyen de mettre en évidence la réalité de nos
besoins et la cohérence de nos projets dans lesquels la mairie ne semble pas vraiment croire; il pourrait également servir de base dans les négociations futures pour appuyer nos demandes en
soulignant nos capacités d'organisation et la validité de notre mode d'organisation.
Pour aborder les négociations avec le plus d'atouts possibles, le RBEA a besoin d'un large soutien de la part de toute organisation adhérant à ce projet d'espace associatif mutualisé, qu'elle y
participe directement ou non. C'est pourquoi nous vous faisons cette demande de signer une lettre de soutien sur le modèle de celle proposée ci-dessous. Vous pouvez ensuite nous l'envoyer à
La casa Marulaz
24 place Marulaz
25000 Besançon
OU nous l'apporter en main propre ...
ET si vous avez besoin de plus d'information, n'hésitez pas à nous écrire ou à consulter le blog casamarulaz.wordpress.com
Merci pour tout
Le RBEA
Monsieur le maire,
Nous avons pris connaissance de l'ouverture de la « casa marulaz » dans les anciens locaux de la FSU abandonnés depuis plusieurs années et nous voudrions vous faire part de notre soutien à cette nouvelle initiative de création d'un espace
associatif mutuel à Besançon.
En effet, depuis maintenant de nombreuses années, ce besoin se fait sentir et s'exprime de différentes manières sans que
chacune n'ait à ce jour permis d'aboutir à une situation satisfaisante laissant de nombreuses associations et collectifs citoyens en grande difficulté pour mener à bien leurs activités faute de
locaux appropriés.
La question de l'existence de locaux à usage collectif se pose à nouveau de manière criante quand on sait que ceux qui
existent actuellement sont surchargés et que les demandes laissées sans réponses (ou auxquelles on répond qu'il y aura éventuellement des locaux disponibles en 2014) sont nombreuses.
C'est pour ces raisons que nous vous demandons de maintenir leur usage associatif à ces locaux et de les mettre à
dispositions de celles et ceux qui en ont besoin.
Manif du 12 octobre
En France 3,5 millions de manifestant(e)s selon la CGT, 1,2 million selon la police, le gouvernement etc...
A Besac on était 15000 et on fera mieux la prochaine fois SAMEDI 16 OCTOBRE
Si vous passez par Paris
LIRE EN FETE !
le 17 octobre à Publico
THEME // LES ROMS
à partir de midi : accueil, buvette, restauration légère.
Nous sommes heureux d'avoir parmi nous différents invités pour ce programme spécial :
13h30 Trajo Guglo (la vie sucrée) court métrage de Frédéric Desoche sur les Roms de Saint-Ouen
14h - 16h Débat sur la situation des Roms avec la participation de militants Roms, de Claire Auzias,
historienne, Philippe Pelletier, militant anarchiste, Daniel Maunoury, photographe
16h30 Présentation du livre "l'anarchie - idées reçues" par l'auteur Philippe Pelletier, débat
Tout l'après-midi : lancement de la Bibliothèque rouge : échanges participatifs, animations ...
En complément du point de vue politique de ce programme, Sandra Jayat, poète et artiste peintre
tzigane, donnera une teinte artistique à l'événement par ses lectures (sous réserve).
Ecn es temps de porte-monnaie compressés, nous sommes conscients de la difficulté de beaucoup à ne pas
pouvoir accéder à ce qui nous semble important à la réflexion et l'enrichissement personnel de tous :
la lecture.
C'est pourquoi nous lançons cette initiative de culture populaire et de partage : un rayon de livres à prix réduit
(1 euro), collectés auprès de tous sur la base du don.
Vos livres. Ceux que vous avez lu, ou pas, ceux que vous voulez partager avec d'autres.
Nous espérons voir revenir les livres après lecture, offrant ainsi à d'autres la chance de les connaître. Des
livres qui voyagent en somme, par étapes, vers la culture partagée.
Nous comptons donc sur votre générosité et votre enthousiasme pour le lancement de cette
Bibliothèque
rouge
à l'occasion de Lire en fête à Publico, par l'apport de vos livres et, si cela vous tente, par votre
participation à des ateliers autour de l'échange qui vous serons proposés durant l'après-midi.
Pour tous renseignements sur l'organisation de ce lancement, Max et Laurent sont à votre disposition au
01 48 05 34 08
PRENONS LES ARMES DE LA CRITIQUE !
à la Librairie du Monde Libertaire
L'histoire se répète avec, semble-t-il, une incapacité chronique, une amnésie récurrente, qui empêche ses
propres acteurs d'en comprendre le cours et d'infléchir celui-ci.
Nous courons de manif en manif autant impressionnantes qu'impuissantes à ne serait-ce que faire frémir le
gouvernement et le patronat (la prochaine journée de grève viendra, nous l'espérons, contredire cela...).
Enrichir la révolte par la réflexion, c'est ce que tentent par tous les moyens dont ils disposent, les anarchistes.
Placer l'idée radicale et subversive au coeur des luttes, propager la culture comme moyen d'autoémancipation,
voila une pratique historique des anarchistes.
En ces temps de journées d'actions et de grèves, soulignons par exemple, dans la multitude et la richesse de
l'édition libertaire, la parution du livre "L'Action directe et autres textes syndicalistes". Ou encore, aux éditions
Le Cavalier bleu notre camarade Philippe Pelletier, invité le 17 octobre à Publico, qui combat les idées reçues
sur l'anarchisme dans un ouvrage sobrement intitulé "l'Anarchisme". Citons aussi Claire Auzias, également
invitée à Publico le 17 octobre, pour ses livres consacrés aux Roms, notamment "Roms, Tziganes,
Voyageurs : l'éternité et après ?" (Éditions Indigènes), pour mieux appréhender ce peuple qui, hier comme
aujourd'hui, est désigné à l'opinion comme fauteur de troubles et indésirable.
Oui, c'est bien la guerre sociale alors prenons les armes de la critique !
Laurent et Max, les libraires
Les commandes peuvent aussi se faire sur internet
librairie-publico.com
Publico
145 rue Amelot, 75011 Paris, ouvert de 14h à 19h30 du lundi au vendredi, de
10h à 19h30 le samedi, métro République / Oberkampf / Filles du Calvaire
Casa Marulaz
Voila le programme de la casa Marulaz pour la semaine du 11 au 17
octobre
Mardi12 octobre Procès 9H30 au Tribunal de grande instance.
et ensuite.....Ben manif et Pot d'après manif (chacun peut amener un truc et on partage)
Mercredi 13 octobre
14 à 17H Permanence + table de presse.
20H30 Projection: Punishment Park de Peter Watkins
Jeudi 14 octobre
17H RDV pour la préparation de la cantine populaire
19H Cantine Populaire ouvert à toutes et tous, repas prix libre.
Vendredi 15 octobre
14H à 17H Permanence, accueil, rencontres, discussions.
Pour que vive le lieu faites tourner l'info.....
Casa Marulaz 24 place marulaz 25 000 Besançon.