Le Monde Libertaire n° 1601 du 24 au 30 Juin 2010
Le Monde Libertaire n° 1601 du 24 au 30 Juin 2010
« Voilà bien la différence entre le singe et le footballeur. Le premier a trop de mains ou pas assez de pieds pour s'abaisser à jouer au football. »
Pierre Desproges
Sommaire
Quarante ans, c’est déjà trop !, par Laurent, page 3
Faits d’hiver, par J.-M. Raynaud, page 4
Retraites aux flambeaux, par Fabrice, page 5
Brèves toujours là, page 6
Nouvelles des fronts, par Hughes, page 7
Antimilitarisme !, par R. Burget, page 8
L’État à l’amende, interview de Nicole, page 9
Un de moins, par B. Rey, page 10
Chômeurs bretons, par F. Barthélémy, page 10
À la petite semaine, par Floréal, page 10
La police à l’index…, par M. Rasjfus, page 11
La CNT, cent ans, textes rassemblés par R. Pino, page 13
Atenco, en direct du Chiapas, page 16
Communiqué de la FAI italienne, page 18
Forbans ou pirates ?, par L. Péril, page 19
Sara Beranguer, par H. Hernandez, page 20
Vie du mouvement, page 21
Radio libertaire, page 22
Agenda annonçant l’été, page 23
Editorial
Souvenez-vous, il y a près d’un mois, la présidente du Medef osait, dans un climat de crise mondiale, nous expliquer qu’en plus de l’augmentation de l’âge légal du départ à la retraite, il faudrait mettre en place un système de capitalisation « très incitatif, voire obligatoire » ! Mais la retraite par capitalisation, qu’est-ce donc ? Ce sont les fonds de pension, mais aussi les banques, assurances, petits et grands boursicoteurs en tout genre, sans morale ni scrupule qui veulent toujours se faire payer leur gain sur la productivité du travailleur, et donc sur leur dos. Or qui trouve-t-on au palmarès des premiers responsables de nos crises actuelles ? Ces organismes. En douteriez-vous ?
Lorsque des pays entiers jouent à se garantir une bonne retraite en capitalisant d’une façon ou d’une autre, ce sont des sommes faramineuses qui se retrouvent investis. « Mais c’est bon pour la croissance et l’investissement », nous dirons certains. Nous leur répondrons que ça l’est aussi, et surtout dans de telles circonstances, pour la création de bulles spéculatives qui engendrent ces crises en plus de mettre en place une retraite sans solidarité, laissant les plus démunis dans la misère la plus totale. Auriez-vous la mémoire courte sur ces crises spéculatives ?
1997 : crise asiatique. 2001 : crise de la bulle Internet. 2002 : crise argentine. 2007 : crise des subprimes et de l’immobilier américain. Cette dernière vient de forcer plusieurs États, aux économies dites développées pourtant, à mener des plans de rigueur et de libéralisation drastique avec la complicité de l’OMC et du FMI (merci Dominique…). Alors, lorsqu’on nous parle de capitaliser notre retraite en de telles circonstances, on frémit! Certes, la capitalisation n’est pas à l’ordre du jour des réformes gouvernementales. Pas encore en tout cas ! Car lorsque nous mourrons sans avoir de retraites et qu'’il ne faudra compter que sur nous-mêmes pour en avoir une au train où vont les choses, c’est bien cette capitalisation qui va nous pendre au nez, avec toutes les inégalités que cela engendrera : on sait bien qui peut épargner et qui ne le peut pas…
On sait aussi ce que vaut une promesse politicienne et les coups portés petit à petit pour éviter une riposte frontale. Pour autant, on ne semble pas voir à l’horizon la grande grève générale. Il faut dire aussi qu'’avec des appareils syndicaux qui se refusent à construire un réel mouvement social offensif, des organisations des classes ouvrières désertées et engluées dans le corporatisme et le partenariat social, ainsi qu'’une conscience de classe qui a bien dépéri dans l’individualisme consumériste, cela ne semble guère optimiste. C’est pourtant bien dans le sens inverse de cette dynamique que doivent se lancer les anarchistes. Ceci dit, rappelons-nous qu'’au début de Mai 1968, « La France s’ennuie » comme le titrait Le Monde. Gardons à l’esprit de n’être jamais à l’abri d’une bonne surprise…
Le Monde libertaire, hebdomadaire de la Fédération anarchiste, adhérente à l'Internationale des fédérations anarchistes
Chaque jeudi en kiosque, 24 pages d'actualités en couleurs vues par les anarchistes pour deux euros
http://www.federation-anarchiste.org
Trouvez le point de vente du Monde libertaire le plus proche de chez vous :
Le nouveau site web du Monde Libertaire est à découvrir à l’adresse suivante:
http://www.monde-libertaire.fr
En vente à la librairie à la librairie associative l’Autodidacte
5, rue Marulaz
25000 Besançon
Ouverte le mercredi de 16h00 à 19h00
Et le samedi de 15h00 à 19h00
LIBERTE POUR SIVA
LIBERTE POUR SIVA
PARCE QUE QUAND ON VIT ICI ON RESTE ICI
RASSEMBLEMENT POUR EXIGER SA REGULARISATION
Lundi 21 juin 2010
17H30
PREFECTURE
SIVA est en France depuis 10 ans. Sa femme est française
Toute sa famille en Inde est morte dans le tsunami de 2004.
SIVA est informaticien. Il pourrait être embauché du jour au lendemain comme chef de projet s’il était régularisé.
Siva, le petit vendeur de roses, doit vivre en France
Mais il est retenu en vue de sa déportation depuis le 28 mai à Geispolsheim .
Le préfet doit se prononcer sur sa libération, seule notre mobilisation pourra l’influencer.
Pour plus d’infos:
http://www.educationsansfrontieres.org/article29974.html
http://siva-besancon.over-blog.com/
Le Monde Libertaire n° 1600 du 17 au 23 Juin 2010
Le Monde Libertaire n° 1600 du 17 au 23 Juin 2010
« Heureux les pauvres d'esprit, ceux qui ne cherchent pas à comprendre, ils travailleront dur, ils recevront des coups de pied au cul, ils feront des heures supplémentaires qui leur seront comptées plus tard dans le royaume de mon père. »
Jacques Prévert
Sommaire
People & Baby, par N. Norrito, CNT-Education 93, page 3
Fait divers, par J.-M. Raynaud, page 4
Les sans-papiers d’Ivry, par Nicolas, groupe FA Ivry, page 5
Brèves sans trèves, page 6
Bakounine football club, par W. Rosell et J.-M. Raynaud, page7
La CFDT au pied du mur, par J.-P. Germain, page 8
À la petite semaine, par Floréal, page 8
Au sujet des déprédations antérieures, par J.-P. Tertrais, page 9
Victor Méric et les bandits tragiques, par R. Furth, page 12
Le sabotage à la CGT en 1910, par A. Pierre, page 15
Informations internationales, page 15 et 16
Pouvoir jamaïcain, par G. Goutte, page 17
Anarchisme et larmes, par Paco, page 18
La fraicheur du pigeon, par N. Potkine, page 19
Imaginaire mécanique, par R. Lamboley, page 20
Pas d’quartiers, par L. Krokaga, page 20
Vie du mouvement, page 21
Radio libertaire dans tous ses programmes, page 22
Agenda tous azimuts, page 23
Editorial
Quel déconcertant paradoxe sur les ondes et dans les pages des journaux : d’un côté, ce ne sont que titatas cocardiers des commentateurs de jeux de baballe – et bientôt de pédale ― qu’inquiètes et lancinantes conjectures sur le « mental » ou la couleur des selles de nos joueurs professionnels multimillionnaires, gonflés de muscles ou d’EPO ; d’un autre côté, c’est le silence honteux des mêmes pisse-copie à propos des mouvements de révolte et de grève en Grèce puis en Espagne.
Comme s’il ne fallait pas s’attendre, dans notre bel Hexagone, à ce que la récession et la misère suivent de peu la rigueur et le chômage dus aux extravagants jeux boursiers des grands de ce monde. Pas plus que les actionnaires, il ne faut effrayer le populo, pensent-ils : pendant qu’ils picolent devant leurs écrans plats en suivant de droite à gauche puis de gauche à droite les mouvements hypnotiques de balles et ballons, ils ne songent pas à « grogner » comme des cochons ni à se révolter. Comme quoi, effets d’annonces et reculades sont bien la règle en Sarkosie.
Ainsi on oublie dare-dare la « zone noire » charentaise ; de braves propriétaires préfèrent rester dans leur douillet chez eux au risque de se réveiller à nouveau les pieds puis la tête sous l’eau. Ils l’ont fait bruyamment savoir au gouvernement et aux élus. Pourtant, ça semblait logique de vouloir leur éviter que ça recommence ! Mais 2012 approche et c’est pas le moment de chatouiller de futurs électeurs. De même, on tempère le fameux « coup de rabot » aux niches fiscales bruyamment promis en haut lieu. Ça défrisait des députés et sympathisants UMP qui s’étaient bien habitués à n’avoir à payer ni impôts ni charges sur leurs dépenses consacrées à rétribuer chichement, à coups de chèques emploi, boniches, larbins et autres serviteurs à domicile. Les seules promesses que tienne l’Élysée sont celles de ne pas augmenter les impôts directs, de maintenir la TVA à 5 % sur la limonade, de préserver contre tout bon sens le gaulois mais scandaleux bouclier fiscal, de passer à la hussarde ses contre-réformes ultralibérales, bref de faire payer les pauvres puisqu’ils sont nombreux et faits pour ça.
Quand on lira ces lignes, d’importantes décisions concernant les retraites auront été rendues publiques ; nul besoin d’être grand clerc pour en prédire la teneur. On taxera les cotisations des fonctionnaires, ces bêtes immondes et inutiles ; on fera travailler tout le monde deux ou trois ans de plus pour commencer ; puis encore plus, en douceur et profondeur, au fil des années à venir. On épargnera ainsi aux salariés les fâcheuses dépressions consécutives à l’oisiveté sénile ainsi que les frais excessifs d’une introuvable maison de vieux. Quant aux SDF, étrangers et autres indigents, ils pourriront en taule ou à la fosse commune. Si avec ça, il n’y a pas de quoi se faire anarchiste !
Le Monde libertaire, hebdomadaire de la Fédération anarchiste, adhérente à l'Internationale des fédérations anarchistes
Chaque jeudi en kiosque, 24 pages d'actualités en couleurs vues par les anarchistes pour deux euros
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25000 Besançon
Ouverte le mercredi de 16h00 à 19h00
Et le samedi de 15h00 à 19h00
LIBERTE POUR SIVA
LIBERTE POUR SIVA
PARCE QUE QUAND ON VIT ICI ON RESTE ICI
RASSEMBLEMENT POUR EXIGER SA REGULARISATION
JEUDI 17 juin 2010
17H30
PREFECTURE
SIVA est en France depuis 10 ans. Sa femme est française
Toute sa famille en Inde est morte dans le tsunami de 2004.
SIVA est informaticien. Il pourrait être embauché du jour au lendemain comme chef de projet s’il était régularisé.
Siva, le petit vendeur de roses, doit vivre en France
Mais il est retenu en vue de sa déportation depuis le 28 mai à Geispolsheim .
Le préfet doit se prononcer sur sa libération, seule notre mobilisation pourra l’influencer.
Pour plus d’infos:
http://www.educationsansfrontieres.org/article29974.html
http://siva-besancon.over-blog.com/
Ils sont libres
Nous venons juste d'avoir la confirmation par les compagnons de la section
serbe de l'AIT du verdict du procès des 6 de Belgrade :
Ils sont libres et un non lieu a été prononcé. En effet, le court a jugé
qu'il était impossible de prouver qu'ils aient commis le "crime" dont ils
étaient accusés.
Les compagnons remercient tous ceux qui ont témoigné leur solidarité.
Ils feront sûrement un communiqué plus tard mais pour le moment ils se
consacrent à la joie de se retrouver ensembles et libres.
Vive la solidarité internationale,
pour le communisme anarchiste, par l'anarchosyndicalisme
Vive l'AIT !
Source CNT AIT Besançon
Serbie : les nervis du pouvoir
Serbie : les nervis du pouvoir
Six anarchosyndicalistes de Belgrade, de la section serbe de l'AIT (ASI-AIT) ont passé presque six mois en prison sous l’accusation grotesque de « Terrorisme international ». Relaxés de cette accusation et mis en liberté provisoire, ils repasseront en procès le 16 juin sous une inculpation « allégée » ! En Serbie, ce procès constitue un enjeu de taille pour le pouvoir. Il pourrait bien tourner à la déroute politique de l’Etat serbe, tellement le dossier est creux et les méthodes employées révélatrices du plus total arbitraire. Ce qui ne peut que ternir l’image de « démocratie » que le pouvoir cherche à se donner et nuire aux énormes intérêts financiers en jeu dans le processus d’intégration au sein de l’Union Européenne actuellement en cours.
C’est pourquoi les forces réactionnaires et nationalistes serbes cherchent à faire taire les membres de l’ASI-AIT par une violente campagne d’intimidation.
Les nervis du pouvoir à « l’oeuvre »
Déjà le soir de la libération des 6 de Belgrade, la réunion et le concert de solidarité avaient dû être écourtés suite à une agression à la bombe lacrymogène. Ensuite ce furent les affiches de menaces directes, nominatives, apposées dans le voisinage de certains compagnons.
Les menaces deviennent maintenant des actes. Ainsi, le 14 mai, vers 23 heures, un militant a été agressé par un groupe de quatre néo-nazis en plein centre-ville à Belgrade. Il a reçu plusieurs coups de poing au visage après qu’on lui eut demandé s’il était anarchiste. Quelques jours plus tard, le 22 mai vers 3 heures du matin, D.K, membre de l’Initiative anarchosyndicaliste de la ville de Novi Sad, a été également agressé par des néo-nazis dans la rue Pap Pavla. Il rentrait chez lui lorsqu’une voiture s’est arrêtée à ses côtés. Aux cris de « mort aux antifascistes » il a été frappé violemment à la tête, ce qui lui a fait perdre connaissance, après quoi l’agresseur a continué à le frapper à coups de pied et de poing tandis qu’il gisait sur le sol, dans le coma.
Quatre autres de nos compagnons font l’objet d’un procès politique ubuesque pour avoir « fait obstruction à la justice » (en clair avoir brandi dans le tribunal une feuille de papier réclamant la libération des 6 inculpés de Belgrade).
Contrairement à la volonté des hiérarques serbes, toutes ces exactions ne feront pas taire nos compagnons et les anarchosyndicalistes du monde entier et leurs amis se chargent de dénoncer les pratiques criminelles de l’Etat serbe et des nervis à son service.
En France parmi d’autres initiatives, il faut souligner l’occupation, par une dizaine de compagnons de la CNT-AIT du Centre culturel de Serbie de Paris (17 octobre). Puis, le match retour TFC-Partisans de Belgrade (3 décembre) a donné lieu à Toulouse à une activité intense d’information de la population, d’autant qu’au cours du match aller, un supporter toulousain avait été assassiné à Belgrade par des nervis nationalistes (les mêmes sinistres individus qui agressent actuellement nos compagnons). Comme nous ne confondons pas tous les supporters serbes avec les fascistes, 15 jours avant le match, nous avons appelé à fraterniser avec les supporters et nous nous apprêtions à profiter de leur venue à Toulouse pour les informer massivement avec des tracts en langue serbe. Quelques jours à peine avant le match, nous avons appris que le Gouvernement serbe interdisait à tout supporter de se rendre à Toulouse... Plus récemment, le 3 mai, M. Batakovic, ambassadeur de Serbie, était à la Faculté de Besançon pour une conférence sur les relations diplomatiques entre les deux pays. Des compagnons ont interpellé le diplomate sur la détention abusivement longue, les tortures, la violation des droits, l’absence de preuves, la campagne médiatique calomnieuse et le soutien passif de l’État à des groupes nationalistes. Devant les arguments pertinents des compagnons, l’ambassadeur a perdu beaucoup de sa superbe...
Continuer à organiser la solidarité
Durant les 6 mois passés en prison, pratiquement toujours en isolement, nos six compagnons ont subi pressions et tortures. L’un des six en a perdu l’usage de la parole (et ne peut toujours pas parler à l’heure qu’il est), d’autres doivent faire face à des soins médicaux coûteux. Ceux qui étaient ouvriers ont été licenciés, du fait de leur emprisonnement préventif. Ils sont maintenant sur une « liste noire » qui leur rend très difficile de retrouver un travail. Quant aux compagnons étudiants, comme ils ont « manqué » la moitié de l’année universitaire (du fait de leur emprisonnement arbitraire...) ils sont considérés comme redoublants, ce qui signifie qu’ils perdent le droit à la gratuité des études. S’ils veulent continuer ils devront payer l’intégralité des frais de scolarité, (ce que leur situation personnelle ne leur permet pas) ! A cela s’ajoutent les frais des procès. La solidarité financière est donc de première importance dans cette affaire. Déjà, nous avons réuni plus de mille euros. Il est nécessaire de continuer.
Ceux qui le peuvent sont invités à adresser leurs dons à CNT-AIT, 108 rue Damrémont, 75018 PARIS, chèques à l’ordre de CNT-AIT (CCP : 5734845 H 020), mention « Solidarité Serbie » au dos.
La solidarité militante constitue le deuxième grand axe du soutien. Tout événement sportif, culturel,
économique, diplomatique ou autre impliquant la Serbie doit servir à faire connaître l’injustice que subissent nos compagnons. Ne laissons rien passer ! Que personne n’hésite à manifester sa
solidarité dans la lutte pour la liberté
Anarchosyndicalisme ! (à télécharger ici : http://www.cntaittoulouse.lautre.net/article.php3?id_article=380 )
Forum Rouge et Noir : http://cnt.ait.caen.free.fr/forum
Conférence sur la dette publique, l'Euro et la Crise Grec
Conférence sur la dette publique, l'Euro et la Crise Grec,
Jeudi 17 juin à 20H00
Faculté de Lettre, Amphi Donzelot, Besançon
Avec Pascal Franchet, Vice-président du CADTM (membre fondateur d’Attac)
Organisé par Attac avec le soutien du NPA, du Parti de Gauche et des Alternatifs.
LIBERTE POUR SIVA
LIBERTE POUR SIVA
PARCE QUE QUAND ON VIT ICI ON RESTE ICI
RASSEMBLEMENT POUR EXIGER SA REGULARISATION
MARDI 15 juin 2010
17H30
PREFECTURE
SIVA est en France depuis 10 ans. Sa femme est française
Toute sa famille en Inde est morte dans le tsunami de 2004.
SIVA est informaticien. Il pourrait être embauché du jour au lendemain comme chef de projet s’il était régularisé.
Siva, le petit vendeur de roses, doit vivre en France
Mais il est retenu en vue de sa déportation depuis le 28 mai à Geispolsheim .
Le préfet doit se prononcer sur sa libération, seule notre mobilisation pourra l’influencer.
Pour plus d’infos:
http://www.educationsansfrontieres.org/article29974.html
http://siva-besancon.over-blog.com/
pour votre information
Salut à tous,
A ceux qui ont soutenu la lutte de la FAU Berlin et pour
la liberté syndicale en Allemagne :
Depuis hier le syndicat anarcho-syndicaliste berlinois peut affirmer
être un syndicat.
Ce n'est pas le paradis sur terre, mais une première étape a été franchie.
"Hier, le 10 juin 2010, la Cours de cassation berlinoise a levée
l’interdiction à la FAU Berlin de se nommer syndicat ou syndicat de
base. Les juges ont souligné l’importance du droit fondamental de la
liberté d’expression.
La FAU Berlin remercie tous les organisations et personnes qui à un
moment ou à un autre ont envoyé messages de soutiens à la FAU et ont
fait des actions de solidarité."
Plus d'infos sur : www.cnt-f.org/international/spip.php?article489
Vive la solidarité internationale,
Andreas, pour le GT Europe au SI de la CNT-F
les 7 du Mirail
Pour le retrait des plaintes contre les 7 du Mirail
Signer la pétition - Voir les signataires
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Du 2 février au mois de juin 2009, un important mouvement contre des réformes imposées sans concertation a soulevé, ensemble,
personnels enseignants, chercheurs, Biatoss et étudiants de la plupart des universités françaises, dont la nôtre.
Après des convocations au commissariat au cours de l'été 2009, sur plainte de la direction de l'université, sept étudiants ayant participé, parmi des centaines d'autres, à ces événements sont
accusés de « vols » et de « dégradations ». Ils passent en procès le 24 juin 2010, et risquent de très
lourdes peines, « pour l'exemple ».
Nous sommes étudiants, enseignants, chercheurs, Biatoss, travaillant sur les différents sites de l'université de Toulouse - Le Mirail. Quelle que soit notre opinion sur les faits en question et
leur exactitude (ou plus généralement sur le mouvement de l'année dernière), nous n'acceptons pas
qu'une université, qui a déjà requis l'intervention des forces de l'ordre à l'intérieur du campus, poursuive en justice certains de ses étudiants, connus et identifiés par leur engagement
militant, pour des événements ayant eu lieu dans le cadre d'un mouvement social, national et massif.
Nous demandons le retrait immédiat et inconditionnel des plaintes déposées à l'encontre de ces étudiants.
Comité de soutien personnels-étudiants aux sept inculpés du Mirail.
Nous appelons les étudiants, enseignants, chercheurs, Biatoss des universités françaises, et toute personne de bonne volonté, à se joindre à cette demande.
Signer la pétition - Voir les signataires
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pétition réalisée avec le logiciel libre phpPetitions