La Visite de la Vieille Dame
Samedi 2 mai 2009 à 21 h 00
Théâtre de MORTEAU
Renseignements : 03 81 64 04 25
Compagnie
Coloquinte
André NOBILLIAUX
Bernard LAUD
Brigitte PERREAULT
Chantal PEPIOT
Elise LEMONTEY
Frédéric SPEGT
Jean-Louis VUEZ
Jean-Pierre BOLARD
Laurent CHAPAS
Jésus APAOLAZA
Roselyne MOREAU
Mise en
scène:
Christophe VINCENT
Francine GAONACH
Lumières :
Jean-Luc JOLIDON
La Visite de la Vieille Dame
de Friedrich DÜRRENMATT
Une vieille Dame revient dans son village natal. Elle est richissime et le village est au bord de la faillite.
Elle réclame réparation des injustices qu'elle a subies autrefois dans ce village. Les langues se délient, les vieilles haines ressurgissent.
Friedrich DÜRRENMATT fait la description d'une société où l'hypocrisie et la perversion suscitées par l'argent corrompent même l'idée de la justice. C'est une comédie qui regorge de critique sociale, de satires et aussi d'exagérations absurdes.
1er mai libertaire
Comme tout les ans le groupe Proudhon de la Fédération anarchiste appelle à manifester le
1er mai.
Rendez vous à 10h00 place de la Révolution.
Après la manif Apéro repas place Marulaz
Venez nombreux
Petit rappel le 1er mai c’est ça

Le samedi 1er mai 1886, à Chicago : cette date, fixée par les syndicats américains et le journal anarchiste "The Alarm" afin d'organiser un mouvement revendicatif pour la journée de 8 heures, aura des conséquences inattendue pour la classe ouvrière internationale. La grève, suivie par 340 000 salariés, paralyse près de 12 000 usines à travers les USA.
Le mouvement se poursuit les jours suivants. Le 3 mai, le meeting qui se tient près des usines McCormick donne ensuite lieu à des affrontements avec les vigiles privés qui protègent les "briseurs de grève". La police appelée en renfort tire sur la foule, provoquant la mort de deux ouvriers.
Le 4 mai, tout Chicago est en grève et un grand rassemblement est prévu à Haymarket dans la soirée. Alors que celui-ci se termine, la police charge les derniers manifestants. C'est à ce moment-là qu'une bombe est jetée sur les policiers, qui ripostent en tirant. Le bilan se solde par une douzaine de morts, dont sept policiers. Cela déclenche l'hystérie de la presse bourgeoise et la proclamation de la loi martiale. La police arrête huit anarchistes, dont deux seulement étaient présents au moment de l'explosion. Mais qu'importe leur innocence ; un procès, commencé le 21 juin 1886, se clôt le 20 août par sept condamnations à mort. Malgré la mobilisation internationale, quatre seront pendus le 11 novembre 1887 (Louis Lingg s'étant suicidé la veille, dans sa cellule).
Trois ans plus tard, en juillet 1889, le congrès de l'Internationale Socialiste réuni à Paris, décidera de consacrer chaque année la date du 1er mai : journée de lutte à travers le monde.
Le "1er mai" sera d'abord récupéré par les bolchéviques, puis par les nazis, et enfin par le régime de Vichy (en France), qui le transformera en "Fête du travail", sans jamais réussir totalement à lui enlever son origine libertaire.
Source : Ephéméride anarchiste : http://ephemanar.net
LES SÉQUESTRER, OU BIEN SE PASSER D’EUX ?
LES SÉQUESTRER, OU BIEN SE PASSER D’EUX ?
"Oui, il y a une forte colère qui s’exprime dans notre pays, oui, il y a un risque révolutionnaire en France". Ces mots auraient pu être prononcés en 1788 par un
ministre de Louis XVI, ou en 1870 par Michel Bakounine, mais ils sont on ne peut plus actuels, en effet leur auteur n’est autre que De Villepin, qui s’y connaît en matière de fraternité avec les
classes laborieuses, puisqu’il avait voulu refiler le CPE à la jeunesse de ce pays. Ceci dit, comme observateur de la vie sociale, il ne fait qu’enfoncer des portes ouvertes, car la réalité est
bien pire que ce que veulent bien nous laisser croire les grands médias : ça pète de partout. Ce sont plus de mille conflits sociaux qui se déroulent actuellement en France, soit des
dizaines de milliers de travailleurs du privé comme du public ; on connaît les plus emblématiques : SBFM à Caudan, Continental à Clairois, Molex, 3M, Sony, Heuliez, Caterpillar à
Grenoble ; on sait que les constructeurs automobiles et leurs sous-traitants sont au cœur de la tourmente, et que les fonds publics ne servent qu’à préparer une productivité toujours
croissante, alors que dans le même temps on prépare psychologiquement tous les chômeurs, les lourdés et ceux qui ne le sont pas encore à devoir accepter des baisses de rémunération de 30%, on les
amène en douceur à se faire à l’idée de devenir auto-entrepreneur, c’est-à-dire une forme actualisée de la condition de journalier.
Dans ces conditions, on comprend que les crispations deviennent la règle, que revienne le temps joyeux des séquestrations de dirigeants d’entreprise, des occupations, voire même des saccages de sous-préfectures, la Fédération anarchiste y voit des actions de légitimes défense : ceux qui sont violents, ce ne sont pas les ouvriers de Caterpillar qui bloquent leur taule, mais bien ceux qui foutent sur le carreau plus de 700 d’entre eux.
Au demeurant, si la situation actuelle a une vertu pédagogique, c’est bien de montrer quel rôle joue l’Etat dans la vie sociale : ce sont des jugements en faveur des patrons, des promesses de répression (décret anti-cagoule en manif, Sarko nous veut transparents et dociles) ; tous ceux qui pensent que l’Etat est un gentil régulateur des conflits sociaux habité par un fort sentiment d’équité en sont pour leurs frais, les cognes frappent sans discernement. Gageons que la brutalité policière de Strasbourg pendant le sommet de l’Otan n’est qu’un faible aperçu de ce qui peut nous tomber dessus…
Face à la barbarie du Capital et au comportement autoritaire- le masque tombe- de l’Etat, les forces politiques parlementaristes offrent un spectacle pitoyable : c’est un PS, à l’instar de la CFDT, qui a pour toute ambition de rechercher les meilleurs reclassements possibles et qui pas un instant ne remet en cause la pertinence des licenciements, pas plus qu’il ne se rappelle qu’il a pu avoir été opposé à la propriété privée des moyens de production. Plus à gauche, que font le PCF, le Parti de Gauche, le NPA, LO, le POI, en demandant l’interdiction des licenciements, si ce n’est demander de bons patrons pour la classe ouvrière, qui accepteraient d’abandonner quelques miettes pour que tout continue comme avant, l’Etat représentant pour eux le nec plus ultra en matière d’employeur !
De leur côté, les hiérarchies syndicales ont accouché pour toute réponse à la gravité de la situation d’un « premier mai offensif » , le patronat tremble dans ses escarpins et le pouvoir fait dans son froc ! A qui fera-t-on croire à l’efficacité d’une telle sornette ?
Nous sommes à un tournant de l’histoire : le capitalisme montre désormais clairement qu’il est une machine à fabriquer la misère, l’exploitation, l’aliénation, mais il réussit encore à faire croire qu’il est le seul système possible… Et pourtant, des lieux de production qui fonctionnent sans patron, sur le mode de la gestion directe, comme en Espagne en 1936, ou plus récemment en Argentine, ne peuvent pas faire pire que ce qui se fait actuellement ! Et pourtant, débarrassés des parasites qui prélèvent les profits, et de la pieuvre qui prélève les taxes pour entretenir les flics et l’armée, ceux qui n’ont rien pourraient vivre décemment, mettre sur pied des services publics gratuits et des solidarités égalitaires !
Bien évidemment, les puissants de ce monde ne se laisseront pas déposséder sans réagir de l’immensité de leur richesse, et seul un mouvement social généralisé, expropriateur, gestionnaire et international est à même de faire bouger les choses, alors, si au lieu de séquestrer les patrons, on les foutait à la porte ?
Fédération anarchiste
Le 22 avril 2009
Lu
Lu dans l'interview du Parisien, les cadres de Molex, retenus 26
heures:
"c'est très humiliant de devoir demander la permission d'aller aux toilettes"
Effectivement, demander la permission pour aller aux toilettes, est l'humiliation que subissent au quotidien les ouvriers/ouvrières (oui, oui, il en existe toujours) postés sur les chaînes de fabrication, par exemple. Où ils doivent lever la main et attendre le bon vouloir du chefaillon de service qui les autorisera à aller se soulager !
Laïcité
PARIS, 20 avr 2009 (AFP) - Reconnaissance de diplômes universitaires entre la France et le Vatican
La reconnaissance de diplômes de l'enseignement supérieur entre Paris et le Vatican, contestée par des défenseurs de la laïcité en France, a été officialisée par un décret paru dimanche au Journal officiel.
Ce décret du ministère des Affaires étrangères portant "publication de l'accord entre la République française et le Saint-Siège sur la reconnaissance des grades et diplômes dans l'enseignement supérieur signé le 18 décembre 2008 à Paris" concerne quatre diplômes, pour la partie française : baccalauréat, licence, master et doctorat.
Cet accord, entré en vigueur le 1er mars, s'inscrit dans le cadre de la Convention "sur la reconnaissance des qualifications relatives à l'enseignement supérieur dans la région européenne" signée le 11 avril 1997 à Lisbonne, précise le décret.
La Conférence des présidents d'université (CPU) avait regretté que cet accord "ravive inutilement le débat sur la laïcité" et réclamé "que les diplômes profanes ne soient pas concernés" par ce texte. L'Unsa-Education et le Comité national d'action laïque (Cnal) avaient dénoncé cet accord, y voyant une "atteinte fondamentale à la laïcité de la République et de l'Université".
Dans un communiqué commun publié en janvier, les ministères des Affaires étrangères et de l'Enseignement supérieur avaient alors assuré que cet accord laissait la liberté aux universités de reconnaître ou non ce niveau de diplôme.
Les deux ministères avaient alors affirmé que "sont visés par cet accord les diplômes canoniques délivrés par les universités catholiques et les établissements d'enseignement supérieur dûment habilités par le Saint-Siège, ainsi que les diplômes ecclésiastiques directement délivrés par les facultés ecclésiastiques sous l'autorité du Saint-Siège".
Tchernobyl, 23 ans après,
Tchernobyl, 23 ans
après, |
Malgré les milliers de morts, le bilan humain et écologique définitif de cette catastrophe n’est toujours pas connu. La culture du secret et du mensonge perdure. La prolifération du nucléaire civil et militaire se poursuit. Les déchets s’accumulent, sans aucune solution pour les générations futures. Les centrales se multiplient partout dans le monde par l’attitude irresponsable de la France. Les RISQUES INACCEPTABLES ne sont pas maîtrisés.
Ce n’est pas une solution
écologique. |
Le réseau local pour sortir du nucléaire vous
invite A l’appel de : APIC, GAE-CNCU, Les Alternatifs, Les Verts, NPA, Réseau Sortir du Nucléaire |
Besson ment !
Communiqué du Gisti
Délit de solidarité : Besson ment !
Dans une lettre adressée à toutes les organisations signataires du communiqué de presse du 23 mars appelant à manifester contre le délit
de solidarité, le ministre de l’Immigration Éric Besson écrit: "Toute personne, particulier, bénévole,
association, qui s’est limitée à accueillir, accompagner, héberger des clandestins en situation de
détresse, n’est donc pas concernée par ce délit. Et j’observe qu’en 65 années d’application de cette
loi, personne en France n’a jamais été condamné pour avoir seulement accueilli, accompagné ou hébergé un étranger en situation irrégulière".
Eric Besson est mal informé, ou il ment. Dans les deux cas, ses déclarations péremptoires et méprisantes
n’en sont que plus graves ;
Le Gisti a commencé à dresser et à publier sur son site un inventaire des condamnations prononcées, depuis 1986,
contre des personnes qui ont apporté une aide à des étrangers, la plupart du temps en les hébergeant.
Cette liste ne tient compte que des poursuites ayant entraîné condamnation (y compris avec dispense de
peine). Ne sont donc pas recensées ici les poursuites ayant abouti à un non lieu ou à une relaxe. Elles ont pourtant donné lieu, à chaque fois, à leur lot d'intimidations, de convocations au commissariat ou à la gendarmerie, de
gardes à vue, de mises en examen, de perquisitions à domicile pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois.
Ne sont pas mentionnées non plus les rappels à la loi, ni les poursuites en cours. Ce recensement des
condamnations d’"aidants" est donc loin de refléter l’ampleur du harcèlement dont font l'objet ceux qui apportent un soutien aux sans-papiers. Car, condamnation ou pas, la criminalisation de l'aide au séjour a bien vocation
dissuasive.
Telle qu’elle est, la liste est déjà édifiante et met en pièces la rhétorique d’Eric Besson qui
voudrait faire croire que la loi ne vise pas les actes de solidarité. Mais elle est loin d’être exhaustive. Le Gisti continuera, avec l’aide de tous ceux qui refusent le délit de solidarité, à alimenter cette page au fur et à mesure
que les informations lui
parviendront. N’hésitez pas à lui signaler toutes les affaires dont vous auriez connaissance (solidarite
AROBASE gisti.org).
Le 21 avril 2009
Condamnations d’"aidants"
Cette liste est en cours d’élaboration, donc non exhaustive...
12/10/1998, Cour d’appel de FORT DE FRANCE: hébergement de plusieurs étrangers: 6 mois avec sursis + 20 000 francs d’amende + interdiction du
territoire 1 an
2/04/1998, Cour d’appel d’AIX EN PROVENCE: hébergement d’un étranger: 2
mois avec sursis + 20 000 francs d’amende
1997
17/12/1997, Cour d’appel de DOUAI: hébergement d’un concubin en
situation irrégulière: dispense de peine
1996
20/11/1996, Cour d’appel de GRENOBLE: hébergement d’une concubine:
dispense de peine
16/10/1996, Cour de cassation: hébergement d’un frère
23/05/1996, Cour d’appel de TOULOUSE: aide à un concubin: 3000F d’amende
29/02/1996, Cour d’Appel de POITIERS: hébergement d’une concubine: 6
mois avec sursis
08/01/1996, TGI de SAINT ETIENNE: hébergement de son épouse: dispense de
peine
1995
17/11/1995, Cour d’appel de METZ: transport d’un étranger en situation
irrégulière entre le centre ville et le supermarché le plus proche: 15
jours avec sursis
12/10/1995, TGI de NANTERRE: hébergement d’un concubin: 3 mois de prison
avec sursis
04/05/1995, Cour d’appel de CHAMBERY: hébergement de 3 jours et 1 jour
de deux étrangers en situation irrégulière: 2 mois et 5 ans d’interdication
du territoire français
08/03/1995, Cour d’appel de GRENOBLE: hébergement d’un frère: 5000
francs d’amende et sursis
13/01/1995, TGI de DOUAI: hébergement d’un sans-papier par un prêtre: 6
mois avec sursis
1994
13/10/1994, Cour d’appel d’AGEN: hébergement d’un étranger en situation
irrégulière: 2 condamnés, 1 mois avec sursis
01/06/1994, TGI de THONON LES BAINS: hébergement d’une concubine: 2000F
d’amende
27/04/1994, Cour d’appel de PAU: hébergement d’une concubine: dispense
de peine
1993
03/11/1993, Cour d’appel de LIMOGES: hébergement d’un étranger en
situation irrégulière
1989
04/10/1989, Cour d’appel de METZ: hébergement de sa belle mère gravement
malade: 2000 Francs d’amende avec sursis
1988
17/03/1988, Cour d’appel d’AIX EN PROVENCE: accueil d’un frère: 4 mois
ferme
1986
12/11/1986, Cour d’appel de NANCY: Facilitation de déplacement d’un
étranger en situation irrégulière: 3 mois avec sursis
http://www.gisti.org/spip.php?article1399
2008
04/11/2008, TGI de LIMOGES: hébergement d’un étranger en situation
irrégulière (2 condamnés): 100€ d’amende avec sursis
17/06/2008, Cour d’appel de MONTPELLIER: hébergement de membres de la
famille en situation irrégulière: 500 € d’amende
2007
18/09/2007, Cour d’appel d’ANGERS: hébergement d’un étranger en
situation irrégulière: 1 mois avec sursis
18/06/2007, Cour d’appel d’ANGERS: séjour irrégulier et hébergement d’un
étranger en situation irrégulière: 1 mois avec sursis
11/04/2007, Cour d’appel de BASTIA: hébergement d’un gendre en situation
irrégulière: dispense de peine
2005
23/08/2005, Cour d’appel de NIMES: hébergement d’une concubine: 100€ d’amende
2004
09/08/2004, TGI de DOUAI: membres d’une association ayant à plusieurs
reprises hébergé des étrangers en situation irrégulière: dispense de peine
21/01/2004, Cour de cassation: transport en taxi de clients connus pour
être en situation irrégulière. Le chauffeur ne faisait partie d’aucun
réseau et facturait le tarif normal: 2 ans avec sursis + 2 ans d’interdiction
d’exercice de la profession de taxi
2003
09/04/2003, Cour d’appel de NANCY: hébergement d’un étranger
2002
17/05/2002, Cour d’appel de GRENOBLE: hébergement d’un étranger
2001
14/11/2001, Cour d’appel de DOUAI: hébergement d’un concubin: dispense
de peine
2000
27/03/2000, Cour d’appel d’ORLEANS: aide bénévole à un sans-papier dans
le cadre de démarches administratives: deux mois de prison avec sursis
Sauvons les riches
Le collectif Sauvons les riches remettent un diplôme de "fils à papa" à Jean Sarkozy
LEMONDE.FR avec AFP | 22.04.09 | 15h38
Une quinzaine de militants du collectif "Sauvons les riches" ont fait irruption mercredi 22 avril au Rotary Club à Paris, où était reçu Jean Sarkozy, pour l'interpeller sur les inégalités sociales et lui remettre un diplôme de "fils à papa".
Lançant une sono qui diffusait la musique du feuilleton "Dallas", ils ont entouré la table d'honneur, où se trouvait Jean Sarkozy, fils de Nicolas Sarkozy et conseiller général UMP de Neuilly-sur-Seine. Comme ils l'avaient fait le 2 avril pour le publicitaire Jacques Séguéla plusieurs membres du collectif, qui veut "soigner" les riches et les faire renoncer à "leur vie clinquante, vulgaire et tellement triste", avaient revêtu des blouses blanches.
Ils ont interpellé Jean Sarkozy sur les inégalités de revenus et la condition des stagiaires. "Bien joué", leur a-t-il lancé, passé le premier moment d'effarement. "Je suis ravi de discuter avec vous". "Sur le fond, il y a des riches et des pauvres et il ne faut pas opposer les gens les uns aux autres", a-t-il estimé.
Il a accepté le document intitulé "diplôme de 'fils à papa'", délivré par "l'université de Neuilly", avec "mention Balkany", mais n'a pu recevoir le "pack de retour sur Terre" (plan et tickets de métro, denrées alimentaires de base, livre sur les stagiaires) que lui avait préparé le collectif, en raison de l'ambiance houleuse dans la salle. Des convives ont laissé éclater leur indignation, certains tentant même de refouler de force les intrus, qui ont fini par quitter les lieux au bout d'environ un quart d'heure.
Pour voir la photo : http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/04/22/le-collectif-sauvons-les-riches-remet-un-diplome-de-fils-a-papa-a-jean-sarkozy_1184080_3224.html
Mort d’Abel Paz
samedi 18 avril 2009, par
Écrivain espagnol et militant anarchiste
Né à Almeria en 1921, dans une famille d’ouvriers agricoles, sous le nom de Diego Camacho, Abel Paz (son nom de plume) est d’abord apprenti dans une usine de textile (1934). Il rejoint en 1935 le syndicat anarchiste Confederacion National del Trabajo (CNT-AIT). Quand éclate la guerre civile en 1936, il participe aux combats contre les troupes franquistes (au sein de la Colonne Durruti) jusqu’à la victoire de celles-ci, qui le contraint à s’exiler en France (1939). Comme tant d’autres réfugiés espagnols, il est enfermé en France dans des camps de prisonniers (Argelès-sur-Mer, Le Barcarès et Saint-Cyprien). En 1942, il rejoint en Espagne la guérilla anti-franquiste. Arrêté et emprisonné pendant plus de dix ans, il s’exile à nouveau en France en 1953, où il travaille dans une imprimerie jusqu’en 1977, date de son retour en Espagne. Il publie des livres sur la guerre civile espagnole. Il deviendra notamment le biographe de Buenaventura Durruti.
Il meurt lundi 13 avril 2009 à l’âge de 87 ans à Barcelone.
La lutte Paie
Le blocage de l'usine de Toyota à Onnaing est terminé. Un accord a été trouvé lundi 20 avril à 14 heures. Un mouvement pourtant inédit depuis son ouverture en 2001. Une grève qui durait depuis le
6 avril. Le site de Toyota à Onnaing était totalement bloqué depuis jeudi 16 avril par des salariés réclamant le paiement du chômage partiel et des jours de grève. Retour sur ce mouvement.
Toyota Onnaing : usine débloquée après 14 jours de grève. Depuis le mois de septembre, l'usine, qui produit en temps normal 880 véhicules Yaris par jour, a connu des journées de chômage partiel
imposées par la direction. En cause ? La crise du marché de l'automobile, induisant une baisse des ventes et de la production. Par ricochet, la fermeture de l'équipementier Faurecia à Auchel en
mars a été répercutée sur l'usine Toyota
Or, depuis le 6 avril, les salariés du groupe contestaient le paiement à 60% de leur salaire pour les journées de chômage partiel subies depuis septembre et réclament un paiement intégral. Autre
revendication : le paiement des jours de grève par l'entreprise.
450 grévistes sur 2700 ouvriers
« Ce qui a mis le feu aux poudres, c'est la déclaration provocatrice de Didier Leroy, directeur de Toyota France, qui a dit plutôt crever que de satisfaire les salariés » explique Jean-Pierre
Delannoy, délégué de l'union des syndicats de la métallurgie à Onnaing. « Le nombre de grévistes était de cinquante personnes au départ, mais au dernier pointage ils étaient 450»,
précise-t-il.
Le blocage de l'usine le même jour fait suite à une lettre du vice-président de Toyota Onnaing, Toshiyuki Nonaka, « /provocante et aux propos diffamatoires à l'encontre
des salariés/ », selon Jean-Pierre Delannoy, qui explique que « c'est la direction qui aurait entrepris la fermeture de l'usine, de peur que le mouvement ne s'étende à l'intérieur même de l'usine
».
Un système de filtrage des entrées et des sorties aurait été mis en place pour permettre aux salariés non grévistes de continuer de travailler. « Il y a cinq entrées, quatre d'entre elles sont
filtrées. Reste que la production est au ralenti », précise le délégué. C'était la première fois depuis l'ouverture de l'usine en 2001 qu'un mouvement d'une telle ampleur se tenait sur le site,
bloquant presque totalement la production. «Nous avons demandé aux salariés non grévistes de venir sur le site durant le blocage. La production était stoppée mais ils sont venus pour être payés
et pour exécuter des tâches annexes à la production », a précisé Christelle Blandin, en charge de la communication du site.
« Concession énorme » mais pas suffisante
Vendredi 17 avril, la direction avait fait savoir qu'elle avait proposé aux syndicats, avec l'appui de la direction départementale du travail (DDT), l'indemnisation du chômage partiel à
hauteur de 75% du salaire brut (primes comprises). «Une concession énorme/», selon Eric Pecqueur, délégué CGT de Toyota. « La DDT a proposé une indemnisation de 75% du chômage partiel du salaire
brut avec effet rétroactif au 1er
février, primes comprises. Ce qui permet aux salariés de toucher finalement 96% du salaire net », selon Jean Pierre Delannoy. Cette mesure s'appliquera durant six mois.
Restait un point d'achoppement. La DDT avait demandé à la direction le paiement à 60% des jours de grève. En réponse, cette dernière avait proposé vendredi 17 avril l'étalement sur trois mois des
retenues de salaires pour les jours de grève. « C'est à cause de la direction que nous avons dû nous mettre en grève pour faire respecter notre droit à être payés», précisait le délégué syndical
Eric Pecqueur, affirmant que la grève ne s'arrêterait pas là. Les grévistes réclamaient la prise en charge d'au moins la moitié des jours de grève et l'étalement des retenues à hauteur d'une
journée par mois. « Toyota c'est la 5e entreprise la plus riche au monde, il n'y a aucune raison qu'on perde de l'argent sur nos salaires d'ouvriers/», avait estimé Eric Pecqueur.
Samedi 18 avril, les syndicats revenaient sur leurs propositions et suggéraient le versement d'une prime de 500 euros pour tous les salariés grévistes ou non. «/Une option retenue devant le refus
de la direction de nous payer les jours de grève », expliquait Eric Pecqueur.
Epilogue
Lundi 20 avril, à l'issue d'une matinée de négociations, un accord a été signé entre la direction et les syndicats. « Outre l'accord trouvé sur l'amélioration de l'indemnisation du chômage
partiel, la direction s'est engagée à ne prendre aucune sanction envers les grévistes, à trouver un nouveau dispositif de chômage partiel pour l'avenir et a étalé les retenues de salaires des
jours de grève à hauteur d'un jour par mois », explique la responsable communication du site.
Le directeur de la communication du groupe, François Régis Cuminal, a expliqué que « Toyota respecte le droit de grève, mais sa contrepartie, c'est le non-paiement des jours de grève », rappelant
que les grévistes ont représenté «/au maximum 10% des salariés » et ne sont plus que «5% d'irréductibles ». Les syndicats ont aussi obtenu la levée des assignations par la direction de onze
grévistes du site, « choisis au hasard/», selon Jean Pierre Delannoy.
Le mouvement a fait effet boule de neige et s'est étendu au site de l'équipementier Simoldès, une soixantaine de salariés bloquant leur usine et réclamant la même chose que les salariés de
Toyota. « Ils ont obtenu le maintien du salaire durant un arrêt maladie, mais ils comptent poursuivre le mouvement », explique Jean Pierre Delannoy.