La colère monte au CHU de Besançon
"La colère monte au CHU de Besançon. Cette colère est celle de tous les agents hospitaliers qui oeuvrent chaque jour pour faire fonctionner notre hôpital"....
La suite sur le blog de l'hôpital en lutte, des infos, signer la pétition de soutien en ligne ect...
http://intersyndicale-chub.over-blog.com/
Chomsky & Cie
Un film de Olivier Azam et Daniel Mermet
(d’après un reportage de Daniel Mermet et Giv Anquetil pour "Là-bas si j’y suis" )
Produit et distribué par : Les Mutins de Pangée
Durée (version cinéma) : 1h52
Avec : Noam Chomsky, Normand Baillargeon, Jean Bricmont...
Résumé :
A l’heure où impuissance et résignation l’emportent, le travail de Noam Chomsky est un antidote radical. « Le pouvoir ne souhaite pas que les gens comprennent qu’ils peuvent provoquer des changements » dit Noam Chomsky. De Boston à Bruxelles, Québec, nous rencontrons chercheurs, journalistes, activites tel que Jean Bricmont, ou encore Normand Baillargeon auteur du ""Petit cours d’autodéfense intellectuelle", ce qui pourrait être le sous-titre de ce film engagé contre le cynisme conformiste et la pensée molle des faux rebelles.
Si vous avez l'occasion d'aller le voir n'hésitez pas.
pour avoir les dates et lieux de projection du film:
lesmutins.org/chomskyet compagnie
Condamnation minorée, mais condamnation confirmée pour Romain
Condamnation minorée, mais condamnation confirmée. Romain Dunand, militant RESF du Jura et syndicaliste de la CNT a été condamné en appel, mercredi 26 novembre à 800 euros d’amende dont 600 euros avec sursis. Il avait été condamné en première instance, le 14 février 2008, à 800 euros ferme pour un message électronique envoyé le 19 décembre 2006 en protestation contre l’arrestation d’un militant RESF, Florimond Guimard, message dans lequel il comparait la politique du ministre de l’Intérieur de l’époque (Sarkozy)
à celle de Vichy.
*Nous dénonçons avec fermeté cette condamnation, et tenons à remercier ici
tous les soutiens de Romain. C’est en effet, et avant tout, une large
mobilisation de solidarité qui a permis de faire reculer la «justice» et
d’infléchir la peine.*
Ce qui a été condamné, c’est un message de solidarité : une protestation
parmi d’autres auprès du ministère de l’Intérieur au moment de la garde à
vue de Florimond Guimard suite à une manifestation anti-expulsion.
Florimond avait par la suite été relaxé de l’accusation farfelue de
violence ; quant à la vraie violence, celle de la terreur des rafles et
des expulsions massives, elle reste un combat quotidien.
*Les mots d’ordre sont plus que jamais :*
*Fermeture des camps de rétention !*
*Régularisation de tou(te)s les sans-papiers !*
Ce qui a été condamné, c’est une référence historique, confirmant la
jurisprudence : faire allusion au régime de Vichy en interpellant un homme
d’État sur la politique qu’il mène effectivement constitue bel et bien un
délit. La xénophobie d’État actuelle et les grands moyens légaux,
administratifs, policiers mis en oeuvre... Chut ! Outrage.
Ce qui a été condamné, c’est un engagement militant : quand ce n’est pas
l’État qui s’en prend à la liberté dexpression, c’est le patronat qui
sanctionne durement dautres camarades, pour fait de grève par exemple à
la Poste ou ailleurs.
*Face à la répression syndicale et sociale,*
*la solidarité ne se divise pas !*
*La solidarité est notre arme !*
CNT-FTE, 26 novembre 2008.
<http://www.cnt-f.org/fte/>
--
CNT INTERCO JURA
BP39, 39260 Moirans-en-Montagne
Tél/fax 03 84 73 06 12
<cnt-jura@cnt-f.org>
Site confédéral : http://www.cnt-f.org/
Joseph est de retour
RUSF Franche-Comté, Besançon, 27 novembre 2008
<span class="contextEntry" id="soutienjoseph@yahoo.fr_body">soutienjoseph@yahoo.fr</span>
http://www.ras.eu.org/soutienjoseph/
http://www.rusf.org/-Joseph-Kollie-Franche-comte-.html
http://www.educationsansfrontieres.org/?rubrique178
email envoyé aux 754 signataires de la pétition
P344 - Un visa pour Joseph !
http://educationsansfrontieres.org/?article9240
29 novembre, journée internationale de solidarité avec la Palestine
Palestine : 1948 - 2008
60 ans d’occupation
Imposons le droit et la justice en Palestine !
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Il enferme les Palestiniens, vole leurs terres et leur eau, détruit l’économie et tue.
Il protège et permet l’expansion illégale des colonies.
Il doit être détruit, la Cour Internationale de Justice en a jugé ainsi (arrêt du 9-7-2004).
La résistance populaire non-violente des villageois soutenus par des Israéliens anticolonialistes et des internationaux, violemment réprimée par l’armée israélienne, ne suffit pas.
La France, l’Europe et l’ONU peuvent et doivent imposer sa destruction.
Imposons le droit en Palestine !
LES REFUGIES :
Plus de 5 millions de réfugiés, dont la plupart vivent dans des camps misérables.
60 ans d’expulsion, d’exil forcé, de misère, et de déni du droit au retour.
Les résolutions de l’ONU existent, dont la résolution 194 qui institue le droit au retour (1948).
La communauté internationale peut et doit imposer le respect de ses propres règles.
Imposons le droit en Palestine !
JERUSALEM, ville occupée, annexée, capitale confisquée :
Colonisation à marche forcée, destruction de maisons palestiniennes : la municipalité et l’Etat d’Israël veulent confisquer aux Palestiniens Jérusalem, leur capitale à venir.
Le maire de Paris collabore avec cette mairie coloniale. Cela doit cesser.
Il peut et doit exiger aussi, avec nous et d’autres maires, la libération immédiate de Salah Hamouri, jeune Palestinien de Jérusalem-Est, de nationalité française, prisonnier-otage en Israël, condamné sans motif à 7 ans de prison ! Imposons le droit en Palestine !
PRISONNIERS :
Comme Salah, plus de 11.000 prisonniers palestiniens dont des élus, des centaines de femmes et d’enfants, croupissent dans les geôles israéliennes au mépris de toutes les lois internationales.
Imposons le droit en Palestine !
GAZA, blocus et enfer ..mement :
Un territoire minuscule de 360 km2 (6 fois la commune de Besançon), une asphyxie organisée pour 1,5 millions de personnes enfermées, plus de 250 malades morts parce qu’ils n’ont pas pu sortir.
La France, l’Europe, les Etats-Unis n’ont jamais sanctionné Israël pour cette politique qui viole quotidiennement les droits humains comme le droit international. Ils participent aussi à cette violation en ayant supprimé les aides humanitaires d’Etat.
Ce blocus, punition collective inhumaine viole les conventions de Genève et constitue un crime de guerre que la France, l’Europe et l’ONU doivent et peuvent faire cesser.
Les militants de la solidarité du bateau Free Gaza l’ont fait, en forçant le blocus.
Ils l’ont fait, on peut et on doit le faire !
FIN DE L’IMPUNITE ISRAELIENNE !
IMPOSONS LE DROIT EN PALESTINE !
29 novembre, journée internationale de solidarité avec la Palestine
manifestation à 15h, place du 8 septembre, Besançon
Signataires Association France-Palestine Solidarité, Aide et amitié franc-comtoise au Liban, Comité catholique
bisontins contre la faim et pour le développement (CCFD), Mouvement pour la réconciliation et l’amitié entre les peuples (MRAP), Mouvement de la paix, RECIDEV, Terre des hommes
Etat d'alerte au CHU de Besançon
Appel à assemblées générales
Appel à la grève au CHU de Besançon
Appel à aller manifester (RdV 11h00 cours d’honneur de St Jacques)
devant l’ARH (Bd Louise Michel)
Avec distribution de tracts et signature de pétitions.
Diantre que se passe t’il à l’hôpital de notre ville.
C’est l’histoire qui se répète
Le service publique ça coûte trop chère, il faut dégraisser
Et donc en comité technique d’établissement le directeur annonce:
La suppression des RTT et aucune création de poste.
Et en conseil d'adminitration le maire (président du CA) fidèle à lui-même fait un grand discours devant le personnel rassemblé
et …. vote le rapport budgétaire préliminaire.
Allons les soutenir jeudi devant l’ARH (Bd Louise Michel)
Touche pas à mon hosto.
Nous ne voulons pas être des clients mais des usagers
Pub
La librairie associative L’autodidacte
5, rue Marulaz à Besançon est ouverte
le mercredi de 16h00 à 19h00 et
le samedi de 15h00 à 19h00
Témoignage
Témoignage :
Lundi 17 novembre 2008, 10h. 30,
Ecole des Métiers du Gers. Descente musclée de
la gendarmerie dans les classes. Je fais cours
quand, tout à coup, sans prévenir, font irruption dans le lieu clos de mon travail 4 gendarmes
décidés,
Accompagnés d'un maître-chien affublé de son animal. Personne ne dit bonjour, personne ne se présente.
Sans préambule, le chien est lancé à travers la classe. Les élèves sont extrêmement surpris.
Je pose des questions aux intrus,
demande comment une telle démarche en ce lieu est possible.
On ne me répond pas, j'insiste, on me fait comprendre qu'il vaut mieux que je me taise. Les jeunes
sont
choqués, l'ambiance est lourde, menaçante, j'ouvre une fenêtre qu'un gendarme, sans rien dire,
referme
immédiatement, péremptoirement.
Le chien court partout, mord le sac d'un jeune à qui l'on demande de sortir, le chien
bave sur les jambes d'un autre terrorisé, sur des casquettes, sur des vêtements. La bête semble détecter un
produit suspect dans une poche, et là encore on demande à l'élève de sortir. Je veux intervenir une
nouvelle
fois, on m'impose le silence. Des sacs sont vidés dans le couloir, on fait ouvrir les portefeuilles,
des allusions
d'une ironie douteuse fusent.
Ces intrusions auront lieu dans plus de dix classes et dureront plus d'une heure. Une trentaine
d'élèves suspects sont envoyés dans une salle pour compléter la fouille. Certains sont obligés de
se
déchausser et d'enlever leurs chaussettes, l'un d'eux se retrouve en caleçon. Parmi les jeunes, il y
a
des mineurs.
Dans une classe de BTS, le chien fait voler un sac, l'élève en ressort un ordinateur
endommagé, on lui dit en riant qu'il peut toujours porter plainte. Ailleurs (atelier de menuiserie-charpente),
on aligne les élèves devant le tableau. Aux dires des jeunes et du prof, le maître-chien lance : « Si
vous
bougez, il vous bouffe une artère et vous vous retrouvez à l'hosto ! »
Il y a des allées et venues incessantes dans les couloirs, une grande agitation, je vois
un gendarme en poste devant les classes. J'apprendrais par la suite qu'aucun évènement particulier dans
l'établissement ne justifiait une telle descente. La stupeur, l'effroi ont gagné les
élèves. On leur dira le lendemain, dans les jours qui suivent qu'ils dramatisent. Ils m'interrogent
une
fois la troupe partie, je ne sais que dire, je reste sans voix. Aucune explication de la direction pour le moins très complaisante. Je comprends
comment des gens ont pu jadis se laisser rafler et conduire à l'abattoir sans réagir : l’effet surprise laisse sans voix, l'effet surprise,
indispensable pour mener à bien une action efficace, scie les jambes.
Ensuite, dans la journée, je m'étonne de ne lire l'indignation que sur le visage
de quelques collègues. On se sent un peu seul au bout du compte. Certains ont même trouvé
l'intervention normale, d'autres souhaitable. Je me dis qu'en 50 ans (dont 20
comme prof), je n'ai jamais vu ça. Que les choses
empirent ces derniers temps, que des territoires jusque là
protégés subissent l'assaut d'une idéologie dure.
Ce qui m'a frappé, au-delà de l'aspect légal ou illégal de la démarche, c'est
l'attitude des gendarmes : impolis, désagréables, menaçants, ironiques, agressifs, méprisants,
sortant
d'une classe de BTS froid-climatisation en disant : « Salut les filles ! » alors que, bien sûr il n'y a
que
des garçons, les félicitant d'avoir bien « caché leur came et abusé leur chien ». A vrai dire des marlous,
de vrais durs n'auraient pas agi autrement. C'est en France, dans une école, en 2008. Je me dis que ces
gens-là, les gendarmes, devraient accompagner les gens, les soutenir, qu'ils devraient être des guides
lucides et conscients. Au lieu de ça, investis d'un drôle de
pouvoir, ils débarquent, on dirait des cow-boys, et
terrorisent les jeunes.
Mercredi 19 novembre 2008
Marché des arts
Le traditionnel marché des arts
de Tambour Battant en décembreaura lieu cette année le
dimanche 7 décembre
de 10 h à 18 h, Salle Battant
Attention !
Nouveauté, cette année :
Vente aux enchères au profit de Aides, à 16 h
Sabotages à la SNCF
Sabotages à la SNCF: un comité de soutien pour les Rouennais mis en examen
22/11/2008-[19:23] - AFP
ROUEN, 22 nov 2008 (AFP) - Un comité de soutien s’est créé en faveur des trois Rouennais mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" dans le cadre de l’enquête sur les dégradations commises sur des lignes TGV, ont annoncé samedi ses animateurs.
Ce comité a tenu sa première réunion samedi à Rouen avec la participation d’étudiants, d’amis et de parents de ces trois jeunes qui sont en liberté sous contrôle judiciaire depuis le 15 novembre. Il condamne "des incriminations sans fondements" ainsi que "l’utilisation du dispositif antiterroriste" et exige la levée des poursuites à l’encontre de tous les jeunes mis en examen (neuf dont cinq sont écroués) dans le cadre de cette affaire. Dans un texte de présentation, le comité estime que leur mise en cause relève du "délit d’opinion" et ne se justifie pas. "Ces jeunes ont des opinions ! Qui ne sont pas forcément les nôtres, pas forcément les vôtres, sûrement pas celles du gouvernement... Et alors’’’", indique-t-il. Il insiste sur "la démesure" des qualifications utilisées. "Rien n’a pu être retenu contre eux sinon d’avoir en leur possession des livres (en vente libre dans toutes les librairies de Rouen) et du matériel d’escalade (normal quand ont est inscrit à un club d’escalade !)", affirme-t-il. Peu auparavant, une soixantaine d’entre-eux, selon la police, se sont rassemblés devant le palais de justice de Rouen pour protester contre ces mises en examen. Les manifestants soutenus notamment par Sud-étudiants et la Fédération anarchiste avaient déployé une banderole affirmant : "penser n’est pas un crime".
Source : http://www.france-info.com/spip.php?article215845&theme=69&sous_theme=69